mardi 30 septembre 2008

High School Musical 3 : "Mais oui, monsieur, c'est un flm de geeks !"




"Mais, Plissken, are you out of your mind, p'tit gars ?" (je traduis : "But, Plissken, t'as fondu une durite ou quoi, buddy boy ?"). Ho oui je sais, comme dirait Magnum, je vous vois d'ici sauter comme des cabris en criant "Sacrilège, sacrilège !".
Foin d'anathème, O virtuelle plèbe ingrate prête à me jeter aux fauves parce que j'ai osé consacrer un post à une niaiserie musicale signée Disney. Mais, nom d'une chronique martienne avec Rock Hudson (méga pointue la référence, houuuu), c'est que j'avais sous estimé jusqu'ici l'ampleur du phénomène HSM en France... jusqu'à le voir de mes propres yeux rouges ce soir au Virgin Megastore des chanzélizés à Paris. J'y étais pour mon travail de couverture (je suis un geek undercover, remember ? Non ? C'est le sous titre du blog, pffff). Et là, entre 17h30 et 19h, j'ai vu la guerre.


Des centaines et des centaines de gamines agglutinées et hurlantes à l'intérieur, le double à l'extérieur ; un Virgin transformé en Fort Knox par une quarantaine de vigiles débordés ; une explosion nucléaire de décibels au moment de l'arrivée dans le magasin, par une porte de service, des 4 stars du film ; des pleurs, des cris, des évanouissements... Et là, en pleine apocalypse, Plissken, tout à sa tâche de journaliste envoyé au feu et soudainement pris par un questionnement aussi déchirant que les hurlements stridents de la meute de groupies prépubères.


Oui, un questionnement : ces fans furieuses sont elles aussi des geeks ? Peut-on dire d'elles qu'elles sont des geeks de High School Musical 3 (il y avait aussi une portion non négligeable de garçons dans le lot) ? Une interrogation légitimée par les propos, tenus devant bibi deux heures plus tôt, par Kenny Ortega, le réal du film : "Mais oui c'est un film de geeks ! Le succès international de High School Musical doit énormément au bouche à oreille sur Internet". Ha... Et Ortega d'ajouter que dans la salle voisine de notre interview, dans un grand Hôtel parisien, huit bloggers français triés sur le volet par Disney attendaient tranquillement de pouvoir interviewer d'un moment à l'autre les stars du films !

Qu'est ce qu'un geek finalement ? Se décrit-il tel que je le conçois, comme vous sans doute, à savoir une personne passionnée par un périmètre culturel situé à cheval entre le ciné de genre, les séries, les comics, les jeux vidéos et jeux de rôles, les mangas etc... Ou bien, un geek se définit il simplement par son aptitude à la passion dévorante ? Ici pour HSM3, mais il pourrait alors très bien y avoir des geeks de jardinage, de maçonnerie, de randonnée en taïga, de planter de bâton, de philatélie, de maquettes de monument à base d'allumettes, de petits galets volcaniques trouvés sur les plages de... heu de galets...
Argh, le terme geek est-il donc usitable à toutes les sauces ??? Je me rassure en me disant que c'est tout de même pas demain la veille qu'on verra un panel High School Musical au Comic Con de San Diego. Ou alors avec des zombies ou un poulpe radioactif géant dans le scénar'....

Bon allez, j'embraye, ça fume. Spider Man is back in the next post... En attendant, voyez ces photos et admirez le travail du reporter de terrain.
High School Musical 3 : sortie en salles le 22 octobre. (j'ai failli rajouter l'adresse du site officiel mais non, quand même pas...)

End of transmission



Du blog et... du podcast.... soon...

Vous ne me croyez pas ?

Attendez de voir, très bientôt, le teaser qui tue d'un podcast vidéo prochainement en ligne sur cet admirable blog. On débattra hardiment et cocassement à partir de sujets tirés de l'actu geek, toujours avec décalage (avec qui ? Désolé c'est plus fort que moi), convivialité et ouverture d'esprit (es tu là ? Ha merde je recommence !). Une sorte de Droit de réponse des geeks , mais en plus rock'n'roll quoi (comment ça les moins de 35 ans ne connaissent pas Droit de réponse ???)

Je n'en dirai pas plus ou mes deux associés vont me couper les orteils à la machette rouillée.

Stay tuned, folks....

End of transmission

Kenneth Branagh a Thor !!!







Oui, bon, d'accord, la Chambre des représentants a rejeté le plan de sauvetage des banques américaines, les bourses du monde entier s'effondrent (m'en fiche, mes économies sont bien planquées sur Mars), le chômage danse à nouveau la rumba, Paris va ressembler à Calcutta dans deux ans, Paul Newman est mort, j'ai un robinet perçé, un ongle incarné, c'est la cata, la mélasse, la grosse loose d'où qu'on zyeute... MAIS !!! Mais quoi ?

Mais on s'en fout, des bad news, coco ! Parce qu'une info stupéfianto-hallucinogène ET fichtrement affolante est tombée aujourd'hui en provenance de chez Marvel Studios (enfin, c'est Variety qu'a eu le scoop, on dirait). Et là, les aminches, c'est de la news en adamantium carabiné où je ne m'appelle plus John Plissken. Non, guère n'exagères-je (pas toujours facile, le yoda speaking).

Le film Thor, actuellement en phase de pré-production, a été officiellement confié à (roulement de tambür).... Christophe Honoré !!! Pouf, pouf... Non, pour de vrai : KENNETH BRANAGH ! J'en tombe de ma chaise de bureau rabougrie. Choisi évidemment pour ses inclinaisons shakespeariennes propices, dans l'esprit des pontes du studio Marvel, à épouser l'univers grandiloquent de Thor, Branagh fut, voici bien longtemps, un cinéaste capable du meilleur avec le colossal Henri V et ses saillies barbares de rosbifs déferlant sur notre doux Poitou (je délire complètement, moi). Il n'empêche : je suis hyper curieux de voir comment le Kenneth va nous gérer les aventures du fils d'Odin sans se vautrer dans le gros kitsch dodu.

Prévu pour une sortie en 2010, comme Iron Man 2 (7 mai 2010), Thor sera donc mis en scène par un réalisateur plutôt labellisé "auteur", un peu à l'image de Chris Nolan pour The Dark Knight et Gavin Hood pour le futur "X Men origins : Wolverine".

Dois je faire l'insulte au visiteur éclairé de ce blog en lui rappelant que Thor, super héros inspiré des légendes nordiques, fut un personnage créé en 1962 par Stan Lee et Jack Kirby, dans la revue "Journey into mystery" ? Et dois je lui faire l'outrage d'ajouter que Thor est, tout comme Iron Man, Hulk et Captain America, un membre éminent de la super équipe des Vengeurs ? Dois-je enfin, offense suprême à tout geek supposé déjà être tuyauté, mentionner que 2011 sera le point d'orgue de l'offensive des super héros Marvel au cinéma avec "Le premier Vengeur : Captain America" (6 mai 2011) puis Les Vengeurs (15 juillet 2011) ?
C'est bien gentil tout ça, mais il est où, sinon, le super héros qui va nous sauver des superconneries de nos supercons de banquiers ?

End of transmission

lundi 29 septembre 2008

EXCLUSIF : des traces de filles sur Mars !

Ami de la geekerie rampante, je te salue

Cette missive (in action, ah oui je carbure vraiment au bon mot ce soir) sera courte : je dois filer dans cinq minutes à une projection de presse de High School Musical 3. Non, je ne plaisante pas et c'est atroce.

Mais je tiens à informer la plèbe médiatique tendant à scruter de plus en plus fréquemment ce blog, que la gent féminine aime à y bagnauder et tapoter des posts bien sentis à mon endroit. Venez à moi, mes ennemies, j'adore votre prose lyrique et inspirée, même dans le fiel.

OUI, la geekette a posé le pied sur Mars, les doigts sur JPfrom Mars et son opinion, ses coups de gueule ou coups de coeur sont plus que jamais tolérés sur ce blog écarlate !

Spéciale dédicace à Marion B, et Buffy A, illustres précurseurs (pourquoi y a pas de féminin au fait ?) de ce que je souhaite voir arriver en masse pour la pérénnité de la dynastie Geek : une meute de geekettes.

Voilà, la chute est nulle mais là je suis trop à la bourre. Prochaines news vers 23h, après le truc pourri des ados qui dansent 3.

End of transmission

dimanche 28 septembre 2008

XIII : mouais (diffusion le VI sur la IV)







Bon. J'ai vu XIII, le téléfilm en deux parties que Canal plus diffusera le 6 octobre prochain, à 20h50. C'est toujours rigolo de mater une fiction au tournage de laquelle on a pu assister. Au moment de la dite scène de lutte entre XIII et le tueur La Mangouste (voir post précédent), je nous imaginais mes confrères et moi, présents le jour du tournage de cette séquence, hors champ planqués derrière un moniteur emmitouflés dans nos doudounes, assistant pour de vrai à l'action (c'est bon là, le Plissken, il l'a bien casée sa petite phrase du mec qui se la raconte ?)
Bon et sinon, c'est comment XIII ? N'étant pas du tout un fervent lecteur de la BD de Vance et Van Hamme (19 albums, ça m'a gavé, j'avoue, votre Honneur), cette critique se basera uniquement sur mon ressenti en tant que téléspectateur. Je ne ferai aucune comparaison avec le matériau d'origine, qui n'était pas vraiment ma tasse de viandox.
En fait, le premier qualificatif qui me vient à l'esprit est : scolaire. Et sans saveur. Pas nul, hein, mais voilà, sans saveur. La prod' (Cipango pour la France, Prodigy pour le Canada) a voulu faire de XIII un croisement entre Alias et Les Experts, dont la photo est ici copieusement pompée.
En fait, c'est toute la patte chromatique des productions Bruckheimer, histoire de "faire cinéma" j'imagine, qui est reproduite. A l'excès : la moindre scène est bardée d'éclairages ultra chiadés, directement sur le plateau ou à l'étalonnage avec moult filtres et désaturation. Ha ça, on ne peut pas dire que ce ne soit pas joli à l'écran, pour sûr ! C'est, en fonction du contexte, bleuté, mordoré, ocre, nimbé dans des halos de lumière diffuse ou surchargé de contre jours... Même dans la boutique photo du personnage de Sam (Caterina Murino, excellente. Non, je blague), on a l'impression d'être dans un clip ou un film de Tony Scott. Et c'est absurde. D'abord parce que, me semble-t-il, le parti pris visuel de la BD était justement la sobriété, le réalisme. Ensuite parce qu'ici, ça fait toc. Too much. Superficiel. Oeuf en gelée (c'est un joke clin d'oeil aux Nuls, mais si c'est drôle allez...).
Trop occupés à soigner leur vernis, les instigateurs de ce XIII ont oublié l'essentiel : écrire des personnages. Parce que là, les personnages, votre Honneur, on s'en tamponne royalement la baraque à frites (je ne sais pas pourquoi, j'ai une subite envie de pommes de terre). A commencer par XIII, interprété avec force froncements de sourcils et crispation de mâchoire par Atchoum Dorff (son vrai prénom c'est Stephen, mais j'aime bien le charrier sur sa taille. Je sais c'est petit. Petit... ha ha !). Stephen, jadis impressionnant en vampire décadent et sanguinaire dans Blade, n'est pas crédible pour deux sous en machine à tuer aux abois. Il suffit de comparer sa prestation à celle de Matt Damon dans les "Bourne" pour vertiginer sévère devant le gouffre qualitatif qui sépare les deux acteurs. Quoi, pas fair play la comparaison ? Après tout, la BD s'inspirait bien en partie des aventures littéraires de Jason Bourne, alors j'ai le droit !
On ne s'attache pas à XIII ni à son destin. Nulle compassion son destin tragique ne nous inspire, pas plus qu'on n'éprouve de haine ou de crainte envers ses ennemis. La Mangouste (joué par Val "je cachetonne pour financer mes activités associatives au Nouveau Mexique" Kilmer) devrait être un tueur "badass" monstrueux, il est juste un sniper aux petits pieds qui crèvera comme une merde après une poignées de scènes sans relief.
Et les autres seconds rôles ? Tous fadasses, and I mean aussi bien les acteurs que leurs personnages aussi épaix qu'une tranche de jambon maigre. A l'exception peut être du canadien Stephen McHattie, fine lame des seconds couteaux US qui semble intéresser davantage les cinéastes ces derniers temps (il était l'un des deux tueurs massacrés par Viggo Mortensen au début de History of Violence de Cronenberg ; on le verra à l'affiche du Watchmen de Zach Snyder, prévu pour le 18 mars 2009 en France).
La violence dans XIII ? Réduite au strict minimum. Les bastons ? Ok, c'est pas mon métier, je ne veux pas critiquer, je constate juste ce que je vois à l'écran : surdécoupées et brouillonnes. Celles de la trilogie Bourne sont fichtrement plus couillues ! La cantine pendant le tournage ? Je me souviens que c'était super bon, donc ne chargeons pas trop la barque non plus... Maiiiiiiiis je vois que cette critique s'éternise presque autant qu'un épisode de Barnaby donc pour résumer : XIII, c'est pas foncièrement raté ni honteux, on sent la volonté de bien faire et, si les audiences internationales sont bonnes, peut être que la série télé future à laquelle rêvent les producteurs sera de bonne facture.
En l'état, ce téléfilm introductif ne s'élève hélas guère au delà de sa condition de produit de consommation courante ultra formaté, certes joliment carrossé mais dont le moteur ne fait guère d'étincelles.
End of (courroie de) transmission

samedi 27 septembre 2008

Blogger m'énerve. Voir m'agace.

"Il est bien ton blog, drôle, percutant, riche... mais bon ta mise en page....(gêne palpable)... c'est pas encore heuuu... (la mine se crispe)... enfin il faudrait qu'elle soit moins... (sudations d'embarras).... ouais ben elle est toute pourrie quoi, voilà merde !!! POU-RRIE !"
Voilà, environ trois semaines après la création de ce blog, le type de réactions que j'essuie de la part de mes proches, lorsque je leur pose innocemment la question :"Ouah, le fond de l'air est frais aujourd'hui, pfouuuu... Et heu sinon mon blog, t'es allé voir, tu le trouves comment ?"
Alors mettons les points sur les y : ma nullité naturelle en chose graphique + le nombre de modèles de blog assez limités (et presque tous pourraves et impratiques) proposés par Blogger expliquent conjointement la frugalité anarchisante visuelle de JPFM (ho putain pendant que je tape, y a un sujet sur le dernier album de Julien Clerc au JT de TF1. Je me retape "Rock'n'roll train" d'AC/DC, vite!!!). Et franchement, les techniciens de Bloggers, là, je vous le dis comme je l'pense : votre interface est H I é. Notamment les possibilités de mise en page lorsqu'on télécharge des photos : imbitable, ça part dans tous les sens !
Mais sois rassuré, petit bonhomme : tout cela va changer prochainement, je vais étrenner d'autres modèles, voir tenter d'en apprendre un peu plus sur vos maquettes terriennes du web (hé oui ho, je viens de Mars moi, suis un alien moi, suis pas né avec un dico HTML dans la bouche moi, alors c'est bon là, les chouineuses). Tout ça pour proposer ces prochains jour un blog plus zagréable à lire, car chez JPFM, on a le soucis de la satisfaction client.
Bref, no te preoccupas si jamais vous observez quelques changements visuels prochains. C'est du test. Et du bon j'espère. Restez moi fidèles quoi qu'il arrive because muchas cosas novelas vont se pasas ici même. Arrivederco (placez vos rires ici).
End of transmission...

And still about Paul...



Ce n'est pas vraiment une nécro, mais plutôt un très joli hommage que lui rend Quint, l'un des collaborateurs pilliers du site culte Aint it cool news. C'est court et, en quelques lignes, le mec arrive à te faire sentir toute l'admiration que Newman lui inspirait. For english speaking people only...http://www.aintitcool.com/node/38509


Très beau sujet hommage à notre blond aux yeux bleus au JT de 20h de ce soir sur TF1, by the way...

RIP Paul Newman








Bon : je ne vais saoûler personne avec une nécro laborieuse que tout le monde aura lu et entendu déjà mille fois sur tous les supports possibles (pour la nécro plan plan bien comme il faut, prière de se rendre sur allo ciné).
Paul Newman a bercé ma cinéphilie, comme tout le monde je pense, donc ne pas lui rendre hommage dans ce blog alors que ce très, très grand comédien nous quitte ?

NO WAY !

Ses films qui m'auront laissé les traces les plus indélébiles dans mes petites cellules de geek ? Voilà, voilà ça vient :
Luke La Main froide, de Stuart Rosenberg (1964)
Le Rideau déchiré, d'Alfred Hitchcock (1966)
Butch Cassidy et le kid, de George Roy Hill (1967)
L'Arnaque, de George Roy Hill (1974)
La Tour infernale, de John Guillermin (1975)
Le Verdict, de Sydney Lumet (1982)
La Couleur de l'argent, de Martin Scorsese (1986)
Les Sentiers de la perdition, de Sam Mendes (2002)

Je sais : il manque Le Gaucher, L'Arnaqueur ou encore Juge et hors la loi. Je ne les ai tout simplement jamais vus mais je pense que je vais très vite me rattraper. Merci mister N!

AC/DC : Rock'n'Roll Train, la vidéo.



Je me fiche éperdument des commentaires des coincés de la cage à miel. On s'en fout que ce morceau ressemble à Highway to Hell, Satellite Blues ou autres. J'adore ce titre, je trouve son refrain et ses choeurs aussi énergisants que 25 guronsan, le tandem des gratteux Young magnifique d'harmonie et la structure bien plus fine qu'il n'y parait. Et, oui, certes, ils commencent à accuser le poids des printemps, mais pfffff... quelle patate ! Je suis geek total d'AC/DC. Je les aime. J'adore leur immuabilité, leur dévotion entière à leur musique, l'envie de beugler leurs refrains dans un stade avec une foule de graisseux. Bon je me calme, ne pas oublier l'électorat féminin de ce blog. Enjoy quand même le clip ! Et don't forget ze sortie of ze album Black Ice : 20 octobre !

End of transmission.

vendredi 26 septembre 2008

Spécial Incroyables talents (je parle des miens). Sarah Michelle Gellar is BACK !


Damned alors, serais je un Heroes ? Un mutant ? Un Special ? Mes parents m'ont-ils élevé près d'une centrale nucléaire ? Ma maman m'a-t-elle accouché dans une fusée traversée par des rayons cosmiques, comme les FF ? Quelque savant hirsute à l'haleine crevassée par l'abus de tord boyaux ingouche m'a t il inoculé quelque immonde vaccin gavé d'isotopes dans mon sommeil ? Ai je été piqué par un moustique radio actif (tout de suite, ça fait moins classe qu'une araignée) ? Non, mais je m'interroge parce que là, je crois bien que preuve est faite de mes dons divinatoires.


Jugez plutôt : il suffise que je poste un sondage "Buffy vous manque-t-elle ?" pour que, 48 h plus tard, Sarah Michelle Gellar soit annoncée dans une future nouvelle série pour HBO !
Titre : The Wonderful Maladys, un concept imaginé par Charles Randolph (scénariste notamment du film L'Interprète), dans lequel l'ex-Buffy fera partie d'une fratrie dysfonctionnelle depuis la perte de leurs parents alors qu'ils étaient très jeunes (les enfants, pas les parents). Marrant, ça me rappelle un peu La Vie à cinq, mais ça n'a sûrement rien à voir. Sarah serait la junkie du lot. Et le tournage du pilote de TWM, par ailleurs co-produit par Sarah Michelle (je la connais bien, on était ensemble en 5e), devrait avoir lieu en janvier 2009.


Mais foin de superflu : je renvoie les anglophones désireux d'en savoir plus sur le site de Variety : http://www.variety.com/article/VR1117992915.html?categoryid=14&cs=1


Quant à moi, j'appelle le Pr Venkman (en photo, là, à la "une" de USA Today !) demain pour une batterie de tests : on ne lance pas comme ça sur son blog un sondage sur le retour de Buffy 48 heures avant que Variety n'annonce effectivement le retour en télé de Gellar, sans posséder des pouvoirs extratranslucides ! Soyons sérieux, deux secondes !
Sur les photos : Charles Randolph (au réveil) et SM (slurp !) Gellar. Et mes petits Ghostbusters préférés que j'ai hâte de revoir bientôt au cinéma. Plus que le prochain Breillat, en tout cas (Rocancourt lutinant Naomi Campbell??? Ce mec est vraiment le champion des escrocs !)

End of transmission (ça aussi Nostradaplissken l'avait prédit)









jeudi 25 septembre 2008

Ce week end : je me fais Clara Sheller. Mais XIII avant.



Clara Sheller 2 : bombe ou bouse ? Les journaleux sont divisés : pour les uns, les nouvelles aventures de la geekette adulescente parigote sont encore meilleures que le premier millésime (car oui à mon sens, Clara Sheller est une geekette. "Pourquoi ?" me direz vous ? "Plus tard, petit scarabée" vous répondrai je).
Pour les autres, et ils sont plus nombreux que je ne pensais, les six épisodes de ce Clara Sheller bis sont, comment dire, de la merde en barquettes.


La magie opèrera-t-elle avec Zoé Félix, la nouvelle Clara, comme ce fut le cas avec Mélanie Doutey ou doit on s'attendre à une bluette turgescente ? J'ai les épisodes depuis trois jours et la flemme de les mater. Pourtant Zoé Félix est mignonissimesque à tomber raide sur le dance floor. Et Patrick Mille ne peut pas être plus pire que la palourde nommée Diefenthal. Allez c'est promis : ce week end, je me fais Clara Sheller 2.


Mais là ce soir, je vais plutôt commencer par XIII, l'adaptation de la BD de Vance et Van Hamme que Canal plus diffusera le 6 octobre prochain. J'ai le 2X90' sous la main, là, tout chaud, frétillant d'impatience à l'idée de se lover dans mon lecteur DVD Taiko 815 acheté chez Arnak Store : ça me fera davantage marrer, en tout cas ce soir, de mater ce nain de Stephen Dorff (alias XIII) se tatanner avec ce gros malade de Val Kilmer (pas étonnant qu'il soit pote avec Mickey Rourke, autre cintré notoire). Plus, en tout cas, que d'entendre une bobo chouineuse se lamenter sur six épisodes parce qu'elle s'est cassé un ongle. Ouais j'ai un sale esprit avec Clara tonight j'avoue. Le malin m'habite, je vais appeler le père Karras.

Et pour me faire pardonner, voici une photo du tournage de XIII, prise lors d'une visite sur le plateau en décembre 2007, dans les environs de Toronto. L'équipe avait investi une ancienne verrerie désaffectée qui, quelques semaines plus tôt, avait servi de cadre au tournage d'une scène de L'incroyable Hulk, le film débilo-fun de Louis Leterrier. Et, nom d'un pancake au sirop d'érable, on se caillait les meules grave sur ce plateau !
Dans la scène à laquelle nous avons assisté ce jour là, mes confrères et moi même, XIII et La Mangouste (le tueur à gages joué par Kilmer) se castagnent sur une plateforme située au dessus de la benne en feu. "Et pourquoi on les voit pas?" me direz vous, bande de pinailleurs ? Parce que je suis le pire photographe du monde, mais ils n'étaient vraiment pas loin ! Et sur ce cliché de toute beauté c'est vraiment le tournage de XIII à Hamilton, banlieue de Toronto, lors d'une fin d'après midi glaciale et humide de décembre 2007 !

Allez, see you ce ouikinde pour quelques remarques plus constructives. XIII, mon petit, à toi de faire swinguer mon dividi player.





BUFFY VOUS MANQUE-T-ELLE ?


Bon, les petits jeunes loups aux canines acérées ont eu leur droit à la parole, au chef de parler maintenant (non parce que sinon c'est la gabegie ce blog ou quoi, enfin ?!).


Deux trois choses rapido avant de passer au sondage d'la s'maine :


La conférence de presse de rentrée de la chaîne Comédie, cet aprem', nous a donné l'occasion de voir un montage de HERO CORP, la toute première série française avec des super héros. Et franchement, ça a l'air plutôt réussi, genre mix improbable mais heureux entre comédie et véritable saga. Si, si, vraiment ! J'attends d'avoir vu le premier épisode pour un vrai premier jugement et vous rappeler le pitch.


L'auteur de Hero Corp, Simon Astier, frère d'Alexandre et co-auteur d'Off Prime, est en plein montage des 15 premiers épisodes (26' chacun), qui ont été tournés en Lozère cet été. Diffusion le 25 octobre sur Comédie ! et surtout, beaaaaaaaaaucoup plus important pour l'accès de Hero Corp au grand public, redif' sur France 4 en avril 2009. Si vous êtes sages (et si je ne me fais pas planter comme avec Tom Novembre... mais bon j'abuse il est charmant cet homme là et sûrement hyper débordé), Simon Astier himself vous en dira plus sur JPFM ces prochains jours.


COTE USA : CA SENT MOYEN POUR HEROES ! Et pas qu'un peu, Pifou (c'est mon chien, je vous en ai déjà parlé ?) : le season premiere de la saison 3, diffusé lundi soir sur NBC, n'a rassemblé "que" 10 millions de téléspectateurs (source : Nielsen), soit 29% de moins que le season premiere de la saison 2 l'an passé (qui avait fait à l'époque 14,1 millions de tél.).

Comme le concéda un jour Napoléon à ses généraux en rentrant de Waterloo : "C'est une grosse déception !". Si l'audience baisse encore la semaine prochaine, il y aura vraiment de quoi s'inquiéter quant à l'avenir de Heroes. Et moi d'avoir les boules : Tim Kring, le créateur de la série, est le seul producteur américain avec qui j'avais réussi à établir une communication régulière (véridique !). J'ai encore misé sur le bon bourrin moi, tiens...


Pendant ce temps, il paraît que Flics, la nouvelle série policière de TF1 co-signée Olivier Marchal avec Frédéric "palourde" Diefenthal, hé bien c'est pas mal du tout !


Mais et Buffy dans tout ça (les transitions ? Qué transitions ? J'en ai rien à cirer, moi, des transitions !)... Oui, et Buffy, la vampire slayer ?

Alors que tout le monde attend de pied ferme Dollhouse, sa série de SF "Phil K. Dickienne" prévue sur la Fox pour janvier 2009, Joss Whedon aura incontestablement bâti avec Buffy un univers mythologique adulé aussi bien par les lolitas de 14 ans que les vieux grigoux de 55, les mères de famille que les intellos avant gardistes. Je ne suis moi même pas fan du tout mais la dévotion et l'amour passionnel suscité par cette série auprès de ses fans les plus fidèles me laissent vraiment coît.


D'où, à l'heure où les vampires ont à nouveau la cote à Hollywood via la série True Blood (HBO) et la bluette Twilight au cinéma (sortie française en janvier 2009), cette idée lumineuse pour le 3e sondage de l'histoire captivante de JPFM : Buffy vous manque-t-elle ? On ne sait jamais, son créateur pourrait bien un beau jour la tirer du pieu (ouh là, limite le calembour...)


Allez, les geeks mordus, aidez moi à dépasser les 30 votants et j'offre mon cou aux cinq premières réponses féminines canons. Il faut savoir parfois se sacrifier pour l'art (et jpmars.com, c'est de l'art, baby).


End of transmission....


mercredi 24 septembre 2008

Dans le lecteur du cinéphage : éloge de The Sadist, par David Mikanowski





Inédits, curiosités, nanars, chaque semaine, le cinéphage David Mikanowski vous fait découvrir une perle rare. Et franchement ça donne envie, foi de Plissken !






LE SADIQUE (The Sadist, 1963) de James Landis

UNHAPPY DAY....
“Imaginez Fonzie torturant la famille Cunningham” disait John Landis à propos du Sadique, petite série B vindicative et malsaine sortie aux States en 1963, quelques mois avant l’assassinat de John Kennedy. Cette œuvre rare et culte ressemble en effet à un épisode particulièrement sick des Jours heureux où le Fonz serait devenu psycho et aurait troqué son peigne pour un cran d’arrêt rouillé.

Dans ce huis clos ultra tendu, deux enseignants et une prof de maths gironde se rendent à un match de baseball, avant de tomber en panne de bagnole dans un bled paumé. Ils ont le malheur de s’arrêter dans un garage désert, faisant aussi office de casse de voitures, et de croiser sur leur chemin Charlie Tibbs, un taré congénital, accompagné de sa petite amie mâcheuse de chewing-gum, Judy. Un jeune couple rock’n’roll, ancêtre de Mickey et Mallory Knox, les Natural Born Killers imaginés trente ans plus tard par Tarantino.

Superbement photographié en noir et blanc par Vilmos Zsigmond (le chef op’ inspiré de Délivrance, Rencontre du troisième type et Voyage au bout de l’enfer) dont ce fut le premier long métrage (on le retrouve au générique sous le nom de William Zsigmond), ce pur film de drive-in est un concentré de terreur, aux scènes folles, dont le final, hystérique, n’a rien à envier à celui du premier Texas Chain Saw Massacre, de 1974. Ce long métrage, très noir, réserve de plus de très nombreuses surprises.

Car aujourd’hui encore, Le sadique fait peur. La faute à cette trogne épouvantable de Arch Hall, Jr qui joue ce tueur exalté. Il en fait des caisses en voyou, c’est vrai, mais son interprétation est tellement bizarre et outrancière, qu’elle en devient réellement effrayante. D’autant que ce personnage quasi-analphabète semble tout droit sorti, avec sa veste en jean, de Graine de violence de Richard Brooks. Ce rebelle exècre, en effet, tout ce que peuvent représenter ces trois professeurs (le savoir, la discipline, l’éducation) et braque sur eux un flingue en permanence.

Merci à l’éditeur français Le chat qui fume, d'avoir eu la bonne idée d’exhumer cette bande putride, présentée pour la première fois dans sa version intégrale, en VOST. Le DVD zone 2 est, de plus, encodé en 16/9 dans une copie très potable. Si vous voulez impressionner une jeune fille riche, préférez donc ce sommet de cinéma dévoyé à Faubourg 36.

David Mikanowski

Eloge de The Wire, par Strike.



Salut bandes de petits Nerds, ici Strike....


Je ne viens pas de Mars parce que, contrairement à qui vous savez, j’ai les pieds sur terre (pfff c'est petit ça - ndjp) ! Je vais donc désormais m’appliquer à vous fournir un éclairage sur une série, qu’elle soit déjà un classique ou une nouveauté. Et autant commencer par le meilleur (et vas y que j'me la raconte - ndjp).



THE WIRE (Sur Ecoute en VF)
Créée par David SIMON et ED BURNS
Diffusée sur HBO. 1ère diffusion 2 juin 2002
Dernière diffusion 9 mars 2008
5 saisons.



« La plupart des séries policières aspirent à atteindre le niveau des romans de John Grisham. The Wire aspire à celui de Dostoievski ». Cette phrase de Diane Werts du « NY’s Newday » fait partie du déluge de critiques positives qui accompagne The Wire depuis sa création.
Elle illustre surtout parfaitement le niveau d’exigence des créateurs David Simon et Ed Burns. Un ancien reporter et un ancien flic devenu instit qui, après avoir écrit ensemble le livre « The Corner » sur les quartiers difficiles de Baltimore, l’adaptent pour HBO. Cette mini-série de 6 épisodes va servir de base à The Wire, ou Sur Ecoute en VF, la meilleure série de l’histoire de la télévision (et je pèse mes mots) (hyperbole quand tu nous tiens - ndjp).

L’objectif de Sur Ecoute ? S’affranchir du manichéisme narratif, traiter flics et dealers de drogue de la même manière et inclure le tout dans le tableau plus vaste d’une ville américaine en voie de désindustrialisation. Résultat : chaque saison dresse une partie du tableau de cette désagrégation sociale en traitant un thème précis. Trafic, transports, politiques, système éducatif et médias. Assez effrayant pour vous retenir d’aller au Mcdo pendant au moins… 2 jours. C’est vous dire ! (Strike se nourrit exclusivement de Royal Cheese y compris au petit dej - ndjp)

The Wire/Sur Ecoute est une série qui par son ambition, avouons-le, tiens de l’accident industriel. L’erreur de programmation dans la matrice hollywoodienne pour employer un référentiel que vous comprendrez tous petits nerdy que vous êtes ! L’audience de cette série n’a jamais décollé. La production fut même stoppée au terme de la saison 3 avant d’être redémarrée un an plus tard. Autant dire que depuis le Christ, Hollywood ne doit pas connaître d’autres exemples de miracles divins.
Pourquoi tant de réticences du grand public américain ?
Le scénario, plus proche de la fresque que du script "dans ta face" mais bien linéaire de 24, exige il est vrai une attention de tous les instants et une solide mémoire. La moindre scène d’un épisode du fond de la saison 1 peut avoir une importance deux saisons plus tard. Chaque personnage secondaire est si bien développé qu’il tient une intrigue secondaire à lui tout seul. Et pour cause certains d’entre eux ont réellement existé, quant ils ne sont pas interprétés par d’anciennes petites frappes de Baltimore. Ainsi, Felicia « Snoop » Person, une adolescente tueuse à gages qui ne vous fera plus jamais regarder de la même façon votre petite cousine de 18 ans.
Je pourrais développer des heures durant mais John me regarde d’un œil sombre (je confirme - ndjp), sa pupille martienne dilatée, et son broussailleux « monosourcil » en érection (Strike, ça te dirait un Royal Cheese au bromure ? - ndjp).
Je finirai par 2 conseils :
1° si vous tentez de regarder les premiers épisodes de cette série n’abandonnez pas avant d’avoir vu le 4ème épisode en entier. On est loin de la production hollywoodienne classique. Pas de cliffhangers à la moindre pause pub pour vous empêchez de pisser l’esprit tranquille. Ici on prend le temps de connaître les personnages, pour ne plus jamais vouloir les quitter…
2° Faîtes comme moi (utilisez Woolite ? - ndjp). Ne commencez pas la 5ème et dernière saison diffusée aux States cette année. Je retarde l’inévitable le plus possible depuis 6 mois maintenant. Je ne veux pas quitter la famille Barksdale, les détectives Bunk et Mc Nulty et les bas-fonds de Baltimore. Je m’y refuse. Je regrette trop d’avoir lu les 1800 pages des polars suédois de la série Millenium en moins d’une semaine pour refaire la même boulette avec « The Wire »
Peace...

« The Wire » (« Sur Ecoute ») saison 1 à 4 disponibles en DVD chez Warner Home Video.

Enter Dr No, Strike et David Mikanowski

Ok... DONC !
Devant le buzz stratosphérique généré par JPFM (couvertures de Entertainment weekly, VSD, Télérama, Tournevis Hebdo, Time magazine, Rolling Stone, La Gazetta de los timbros - un super trimestriel argentin sur la philatélie - "Unes" du Monde, du L.A Times et de USA Today...), les chroniqueurs pleurent leur mère pour s'illustrer sur ce blog.
Comme forcément, à JPFM, on n'est pas des baltringuos (je me suis mis à l'espagnol et j'apprends assez vite), j'ai sélectionné l'élite. La crème. Le nectar des plumes. Les cadors du clavier. Les John Milius de l'assassinat verbal (en gros, ils ne font pas de quartier).
Ils seront désormais trois à vous abreuver, en plus de mes géniales intervention et sous mon étroite supervision bien entendu, de leurs coups de coeur ou de gueule. Vous connaissez déjà cette vieille carne de Ian, alias Dr No, qui napalmise ou sulfate les sorties de films en DVD.
Il sera à partir de dorénavant rejoint par deux complices : David Mikanowski et Strike.
Mikanowski, grand journaliste par la taille et le talent, officie en presse écrite et en télé (sur Virgin 17, mais chut c'est un secret). Son anonymat, il s'en tamponne le mulot et clame à qui veut l'entendre qu'il sera "le prochain Orson Welles du sud est parisien". David Mika est au cinéma ce que Julien Lepers est à Questions pour un champion : le gardien du savoir. Il sait tout sur l'art n°7 et se propose de vous faire découvrir des films rares, inédits, complètement barrés, chefs d'oeuvre ou nanars oubliés et qui n'auraient jamais dû l'être.
Strike, lui, est encore plus grand et en plus, il mord. Mais pas là. Shooté aux séries, il honorera JPFM de ses déclarations d'amour pour certains chef d'oeuvres cathodiques. Et quand il aime, Strike, c'est comme quand il honnit : ca fait du bruit.
Voilà ! En espérant sincèrement que ces trois dingos et leurs missives bien senties vont m'attirer de nouveaux lecteurs - au prix exorbitant où je les paie, j'ai rien contre...
Au prochain post, c'est à Strike de l'ouvrir.... Be there or be square.
End of transmission...

Du nouveau right fucking now !!!

John Plissken, après 48 heures d'absence dues à moult opérations top sicouètes, is back et là, là, là... y aura du lourd. Donnez moi encore une petite heure...

mardi 23 septembre 2008

Zemmyz 2008 : one last for da road...




Alec Baldwin (30 Rock), Jeremy Piven (Entourage) and, for the second year in a row, the gorgeous geeky queen Tina Fey (30 rock)... VICTORYYYYYYY !!! (copyright Johnny Drama)
Demain : Buffy. Non parce que j'ai vraiment une question hyper méga trop importante qui me turlupine à son sujet et dont je ferais bien l'objet du prochain sondage. Et en plus, les filles vont peut être voter en plus grand nombre cette fois et me permettre de dépasser les 30 votants ! Ha non mais c'est que ça gamberge là haut faut pas croire...
End of transmission, start of zzzzzzzzzz....

Débrief Zemmyz 2008 : Damages, 30 Rock, John Adams, Zeljko Ivanek et John Plissken (ho ca va hein)


Bonsoir amis touaregs (non je dis ça parce que c'est encore un peu le désert ici mais, foi de Plissken, vous êtes de plus en plus nombreux à venir jeter un oeil à la magnifiscence de ce site, toujours plus captivant à lire que la dernière connerie de Beigbeder. De rien c'était gratuit).

Les 60e Emmy Awards ont tiré le rideau, les plus branchés séries TV d'entre vous connaissent sans doute déjà le palmarès par coeur donc je ne vais pas les saoûler à tout reprendre. D'autant qu'il est 00h39 et que la couette me réclame une fois de plus (chaque soir en fait, l'insatiable).

Pour l'intégralité du palmarès : Allo Ciné (qu'il m'énerve ce site, mais en même temps il est bien pratique. Mais qu'il m'énerve....)

Loin de moi l'idée de me la jouer, mais je tiens à remarquer que certains de mes chouchous mentionnés dans le post de dimanche sont repartis primés, soit les immmmmmenses :


Alec Baldwin : meilleur acteur d'une série comique pour 30 Rock (NBC)

Jeremy Piven : meilleur acteur de second rôle dans une série comique pour Entourage (HBO)

Glenn Close : meilleure actrice dans une série dramatique pour Damages (FX)

30 Rock : meilleure série comique

Tina Fey : meilleure actrice dans une série comique pour 30 Rock

Et le colossal (par le talent, parce que niveau gabarit, il a plutôt l'air d'une pita dépressive) Zeljko Ivanek, meilleur acteur de second rôle dans une série dramatique pour Damages. Je confirme : il est tout simplement génial en Ray Fiske, l'avocat marron de l'industriel véreux Arthur Frobisher (joué par Ted Danson).

La récompense de Z. Ivanek, dont il s'agissait de la toute première nomination aux Emmys malgré sa longue carrière, m'a particulièrement réjoui. Et je vais te dire pourquoi, ami touareg. Depuis que je l'ai remarqué chez Fontana et Levinson dans Homicide puis Oz, cet acteur d'origine croate issu du théâtre, prodigieux dans les rôles de rond de cuir méprisable, me semble passer depuis trop longtemps sous les radars de la horde médiatique.

Acteur humble au physique peu propice à poser en couv' de Vogue, Ivanek est le plus attachant des salopards en costard de la télé US et il méritait au centuple cette récompense. Le public présent dans la salle du Nokia Theatre de Los Angeles lui a d'ailleurs réservé une vibrante et émouvante ovation qu'il n'a pas volé non plus.

Et dire que, si l'on en croit les confidences de Ted Danson, son complice dans Damages, ce cher Zeljko est le genre à douter toujours de lui et croire même qu'il est un mauvais acteur ! Non mais y a vraiment des timbrés, j'vous jure...

En plus, Zeljko va jouer dans la saison 5 de Dr House ! Gageons que Damages et son Zemmyz vont littéralement booster le moteur de sa carrière : la tête de Zeljko risque bien de vous être enfin plus familière (il y a bel et bien et calembour laborieux dans cette phrase).

Voilà, avant d'aller coucher papy, voilà deux petits extraits qui ne mangent pas de Poilâne et montrent qu'aux Zemmyz, contrairement aux mortifères Césars, on sait se poiler (enfin surtout le second extrait, avec cette grande malade de Brooke Shields). Enjoy !
(PS : sur la photo, là haut, bingo : c'est Zeljko ! Ouais ok ça manque de biceps huileux tout ça, mais quel talent mes aïeux... )
















dimanche 21 septembre 2008

TF1 y en a pas savoir compter, as usual...



Hola Los Gringos geekos !
Je viens de voir, ce soir sur TF1 en VF très correcte, le dernier épisode de la saison 7 des Experts (celui du kidnapping de Sarah par le tueur aux maquettes - en fait une tueuse, God damnèd !), suivi du premier épisode la saison 8 (le sauvetage de Sarah).
Bouleversé fus je par les derniers instant de ce 8-01, qui nous montrent un Grissom totalement impuissant lorsque sa Sarah Sidle d'amür est retrouvée inanimée en plein désert. Emu presque aux larmes fus je encore lorsque, dans l'hélico sanitaire qui emmène Sarah à l'hôpital, cette dernière entrouve les yeux et croise le regard d'un Grissom rongé par l'angoisse mais soudainement rassuré par le semi-réveil de sa belle. Il lui tient la main comme si sa vie en dépendait et même un bourrin comme moi gavé de Metallica et d'AC/DC ne peut être insensible au romantisme de la scène. Il est tellement réjouissant de voir qu'une série d'habitude aussi clinique et froide que Les Experts parvienne à nous toucher furtivement, comme ici en nous montrant, en quelques secondes, l'amour aussi discret qu'indestructible unissant Sidle à Grissom.
Bref ! La petite midinette niaiseuse en moi jubile sans réserve à la conclusion de ce 1er épisode de la saison 8 lorsque TF1 enchaîne, pour le 3e et dernier épisode diffusé ce dimanche soir, avec.... je vous le donne en mille.... non pas l'épisode 8- 02 ("A la Cart" en V.O) mais le 8-03 ("Go to hell"). Et le 8-02 ? Ben on sait pas, il a dû se perdre quelque part entre Hollywood et Paris. Ou quelque part dans les sous sols malfamés de la Une ("certains savants fous y pratiqueraient d'atroces expériences sur la ménagère de moins de 50 ans, mais le gouvernement nous cache la vérité !" s'obstine à penser Mulder, entre deux rots de Brandy).
J'ignore, au moment où je tape ces lignes, pourquoi la chaîne, il est vrai coutumière du fait, est directement passé du 8-01 au 8-03. TF1 refourguera sans doute ce missing 8-02 une autre semaine, j'imagine, en arguant, comme d'hab, du fait que ses téléspectateurs ne remarquent rien et que seuls les journalistes ou les ultra minoritaires geeks s'en offusquent. Certes. On aimerait parfois être un téléspectateur de CBS, le diffuseur US, qui lui au moins passe les épisodes dans l'ordre de leur production, sans mépris pour le travail des scénaristes qui s'efforcent de tisser patiemment des relations évolutives entre les personnages, même si les épisodes des Experts sont à intrigues bouclées.
C'est juste navrant, mais que peut-on y faire à part soliloquer sur son blog ?
Pour info, vu que je suis toujours infoutu de légender les photos : la première est issue de la saison 8 (la dernière pour l'actrice Jorja Fox) ; la seconde de la saison 7.
Next post special geekettes : Buffy, the vampire slayer, une série dont je n'ai jamais été mordu (placez vos rires ici). On en cause because elle manque beaucoup à ses fans, me dit-on.
Et pis next next post, les Zemmyzzzzz !!!
End of transmission

Coming next..... Un sondage Buffy et un débrief des Emmy awards. Stay tuned folks !

DVD : le Dr No examine John Rambo et Sweeney Todd

Il est le Dr No, celui qui dit toujours "non" aux navets. Désormais, il passera au crible de son fiel les sorties DVD. Et parfois indulgent se montrera. Dr No, c'est à vous mon petit !

SWEENEY TODD, de Tim Burton (sortie le 25/08, Warner Home video) Tim Burton et Johnny Depp reforment leur mythique duo… Après l’excellent Edward aux mains d’argent et le chef d’œuvre Ed Wood, sans oublier le poussif Sleepy Hollow, ils reviennent avec cette comédie musicale horrifique où le sang coule comme un torrent. Et ce rouge flamboyant est la bien seule couleur d’un film sombre et torturé. Si son sujet avait de quoi redorer le blason d’un Tim Burton en perte de vitesse, Sweeney Todd pâtit malheureusement d’un scénario horriblement faible. Mais le plus éprouvant, dans cette adaptation d’un comédie musicale culte, ce sont ces chansons insipides, voire insupportables, qui polluent invariablement le rythme du film. Sweeney Todd est un triste condensé de l’œuvre d’un visionnaire en pleine décadence (je vous avais prévenu ! - NDJP)


JOHN RAMBO, de Sylvester Rambo... heu Stallone (sortie le 23/09, Metropolitan) Rambo is back !! Après avoir règlé son compte à une petite ville américaine et à d’immondes communistes (vietnamiens et russes) dégénérés (qu’elles étaient belles ces années 80 !), c’est en Birmanie que notre spécialiste du meurtre de masse et des valeurs américaines va faire une petite démonstration de son savoir-faire. Avec son alibi humanitaire assez grotesque, John Rambo, signé Stallone en personne, est un film comme on n’en fait plus. Une réminiscence des pires films d’exploitation italiens ou philippins qui se déversaient sur les écrans et dans les vidéoclubs il y a 25 ans. Et paradoxalement, c’est la grande qualité du film ! John Rambo comporte des scènes d’une sauvagerie jamais vue dans un blockbuster US. Rambo n’est plus qu’une machine à tuer, un mort vivant, un être maudit en quête d’une rédemption impossible. À la fois film d’auteur réflexif (enfin pas trop quand même on parle de Rambo là) et zèderie flamboyante, John Rambo est une authentique curiosité.

War Machine : 3'10 en entier cette fois, voilà...




Heu non je ne radote pas mais là le morceau est en entier - il manquait quelques secondes sur le précédent post.

AC/DC : le single War machine est un chef d'oeuvre. Black Ice sera une date dans l'histoire du rock.

Depuis quelques jours, War machine est le second titre extrait de l'album Black Ice d'AC/DC circulant sur le web, après Rock'nroll train. R'n'r'T m'avait déjà transformé en kangourou ivre de joie. Mais là....

Avec War machine, c'est carrément l'orgasme. Ce titre renoue avec les plus belles pages de l'histoire d'un groupe monumental qui, contre toute attente, vient de pondre avec Black Ice, leur 16e album, un disque prodigieux, émouvant et... novateur, oui oui ! Je posterai prochainement une petite critique de Black Ice. Huit ans qu'ils auront mis à la pondre, leur nouvelle galette, après le plutôt raté Stiff upper lip, nos papys rockers. Mais l'attente en valait vraiment la peine.

Pour l'heure, j'ai juste envie de déclarer mon amour pour ces mecs, ces sacrés quinquas dont la musique me remue toujours autant les tripes qu'elle me tire presque les larmes tant elle irradie la fougue, la sincérité et la foi dans le rock et le blues. Je tape ces lignes tout en écoutant le mi majeur vibrant de War Machine, hanté par un riff tournant magnifique des frères Young, la voix rocailleuse et habitée de Brian Johnson, la basse sensuelle de Cliff Williams et la batterie, ce putain de son de batterie implacable, de Phil Rudd. Et ces choeurs mes enfants, ces choeurs !.... "War... Machine !"

Et je tape ces lignes la chair de poule aux avants bras, le sourire aux lèvres et une légère humidité cristaline. Oui j'avoue, il m'en faut peu. Sorry pour la niaiserie du post, mais fallait que ça sorte !

Ecoutez plutôt et je vous mets au défi de me dire que rien ne vous interpelle dans ce titre certes simple et direct, mais d'une pureté rock à vous pétrifier sur place.

End of transmission (but AC/DC will live forever)

samedi 20 septembre 2008

Le Kief' a kiffé le Con


Ha chui colère ! J'ai littéralement flingué mon samedi après midi à essayer de comprendre un peu mieux comment fonctionne la mise en page de ce blog et surtout comment créer des catégories, des rubriques, ce genre de truc, quoi ! Résultat des courses ? Niente, nada, zéro, zilch, que dalle, peau de balle et balais de crin.
Alors si, parmi les 25 personnes qui passent régulièrement sur ce blog (y en a qui rient là, c'est pas cool), quelque âme châritable a la solution à mes problèmes : HELP ME ! Vous voyez bien qu'au niveau mise en page, ce blog est une blague alors faites quelque chose !

Et tandis qu'en ce grand week end de solitude technologique (et sociale aussi - sanglots), la plèbe guinche dans quelque night club nouvellement empuanté par les glandes sudoripares des fumeurs privés de leur capacité d'enfumage, j'ai décidé de me la ouèj. Du verlan jouer. De me la jouer, oui. Et donc de vous montrer mes belles photos du Comic Con 2008 de San Diego.
Pour les retardataires : la San Diego Comic Convention International (a.k.a "le comic con" pour les initiés frenchies) n'est pas un raout d'humoristes mais le plus gros salon de BD du monde, capitale interplanétaire des geeks durant quatre jours, mais aussi un rendez vous stratégique pour la promotion des blockbusters, films de genre et séries cultes made in Hollywood. Pas le genre d'endroit fréquenté par André Téchiné ou Christophe Honoré.
Comme de plus en plus chaque années, moult séries télé sont allées se faire voir chez les geeks et votre cher John P y était. Et Kiefer Sutherland aussi ! Pour la première fois, 24 était en promo au Comic Con, en cette près midi brûlante du 25 juillet 2008 : Kiefer, entouré de Jon Cassar (réal/prod exécutif de 24), Carlos Bernard (ouiiii Tony Almeida himself. Il revient dans 24, fisc quand tu nous tiens), le scénariste pilier Howard Gordon et quelques autres auteurs.
Au menu de la rencontre avec un public de fans fous furieux : ce qu'il faut attendre de la saison 7 (janvier 2009 sur Fox) et la projection d'une bande annonce + un extrait de "24 : Redemption" (qui à l'époque s'appelait encore "Exile"), téléfilm de 120 min servant de préambule exceptionnel à cette saison 7 annulée l'an dernier (et donc reportée à janvier 2009) pour cause de grève des scénaristes.
On a presque rien appris ce jour-là sur la saison 7, mais c'était toujours poilant de voir Kiefer Sutherland en vrai, d'une part, et d'autre part le voir réellement complice avec le public : à un fan nommé Cameron qui lui demanda, lors de la séance de Q/R, de hurler le proverbial "Dammit !" éructé toutes les cinq minutes par Jack Bauer dans la série, Sutherland s'exécuta génialement. Lorsque le même Cameron retourna à sa place (dans un Q/R au Comic Con, les gens posent leur question au micro, debout à la queue leu leu, dans une allée centrale), Kiefer le gratifia d'un volumineux "Dammit Cameron, dont walk away from me !!!" Très, très fun et très très Hollywood way... Jack Bauer est vraiment un chic type je vous dis...
Quant à Jon Cassar, également un chic type, il m'a confié entre deux portes que le téléfilm serait lui aussi en temps réel, exactement comme la série. Info ou intox ? Deux heures de temps réel... faut voir. C'EST PAS UN SCOOP CA, COCO ????
Et n'oubliez pas : 24 : Redemption, le 23 novembre sur Fox. Début de la saison 7 : janvier 2009.
End of transmission

24 Redemption : see u on nov 23rd, Jack !

vendredi 19 septembre 2008

Conan de retour au cinéma. Mais c'est qui le réal ?



Internet madness quand tu nous tiens...
Il n'y a pas 24 heures, la geekosphère était en ébullition à la suite d'une terrible nouvelle délivrée par le site dreadcentral.com : le prochain Conan le barbare sur grand écran (explosion de joie, danse du ventre), sera réalisé par... Brett Ratner (vomissements, lamentations).

Oui, monsieur, le même Ratner coupable de la saga Rush Hour (argh !), de Red Dragon (ouch !) et, surtout, du fossoyage de la franchise X Men avec l'innomable nanar tuné X Men l'affrontement final, summum de grotesque, carnaval de mauvais goût visuel presque à égalité avec les Batman de Schumacher, sabotage méthodique de l'immense saga du Phénix noir dont l'issue, dans la BD, faisait basculer les X Men dans la tragédie corneillo-racino-shakespearienne (les lecteurs français de Special Strange s'en souviennent encore et leurs draps aussi). Bref, selon dreadcentral, la firme Nu Image, détentrice de droits cinéma de Conan, aurait proposé la réalisation du futur film à Ratner le killer. X Men, l'affrontement final, tout pourri qu'il est, a tout de même rapporté 232 millions de dollars rien qu'aux Etats-Unis.

Des suicides en masse se préparaient déjà ce week end chez les geeks, terrassés à l'idée que le sublime Conan de John Milius avec Schwarzenegger (oublions la suite-nanar de 1983) ne soit souillé par un Conan 2010 kitsch et couillon avec Nicolas Cage dans le rôle principal et l'autre zouave à la caméra.

Heureusement, le site Latino review a remis, quelques heures plus tard, les pendules à l'heure. Stop à la folle spéculation, halte au feu, ne singeons pas la sphère financière ! Arrêtez de psychoter bande de flippés (on aurait pu dire aussi "arrêtez de flipper, bande de psychos", c'est marrant non ? Bon je poursuis...), Brett Ratner a seulement été reçu dans les locaux de Nu Image. Mais il n'a rien signé. Nu Image a également eu des rendez vous avec James McTeigue (V pour Vendetta), Robert Rodriguez (Sin city), Neil Marshall (The Descent) ou encore Juan Carlos Fresnadillo (28 semaines plus tard, j'en claque encore des dents).

Donc, keep cool, croisons les doigts pour notre Cimmérien d'amour et prions pour que le prochain film du bon à rien Rattner soit Rush Hour 4.


End of transmission


Minute papillons !

Une vie sociale débordante, un travail prenant, que vous voulez vous, John Plissken a eu du mal à brilller sur vote blog favori hier.... Mais....Du texte, du texte et encore du texte dés ce soir ou demain matin : stay tuned folks....

mercredi 17 septembre 2008

Emmy Awards 2008 : les chouchous de John Plissken


QUE JE VOUS RACONTE UN PEU LES ZAMIZ !....
Le 21 septembre (impossible pour tout geek de séries TV de l'ignorer) se tiendra donc la 60e cérémonie des Emmy Awards, retransmise en direct sur ABC depuis le Nokia Theatre de Los Angeles, à partir de 20h (heure de la côte Est).


Je ne devrais pas le dire parce que quelque part la chose me navre, mais cette cérémonie sera, chez nous, retransmise également sur Série club. Une chaîne dont les deux tristes sires qui lui servent de patrons ont fait se bidonner (discrètement) beaucoup de journalistes en s'obstinant à parler, lors de leur speech de rentrée dans un grand magasin parisien, des "Zemmyz" au sujet de la dite cérémonie. Qu'il est bon de rire parfois sous cape et sous la coupole du Printemps Haussman, gnégnégné ! Bref passons... voici le vif du sujet (trompettes, maracas, marimbas) :

LES CHOUCHOUS DE JOHN PLISSKEN POUR LES PROCHAINS ZEMMYZ !
Ce sont juste des choix personnels, pas des pronostics. Alors message aux tarés : pas la peine de m'envoyer des poupées vaudou dans un cercueil si vous avez placé des paris à partir de cette liste et que votre bookmaker vous réclame 500 sacs après dimanche soir.
  1. Meilleure série comique : sans hésiter 30 ROCK (NBC ; une série déjà récompensée l'an passé donc peu de chance de l'emporter mas bon... elle s'avère toujours brillante malgré un essoufflement relatif cette année)
  2. Meilleure série dramatique : alors là c'est duraille. Sur les cinq nommées (Boston Legal, Damages, Dexter, House, Lost et Mad Men), il y en a bien quatre qui me font hurler à la mort de bonheur. Mais, comme me le beugle Connor McLeod depuis le pub écossais qui lui sert de QG depuis la fin de Highlander, "il ne peut en rester qu'un". Ce sera donc DAMAGES (FX).
  3. Meilleur acteur dans une série comique : Alec Baldwin dans 30 Rock. Point final.
  4. Meilleur acteur dans une série dramatique : argh là encore c'est coton. Gabriel Byrne est absolument sidérant dans In Treatment (HBO). Alors voilà !
  5. Meilleure actrice dans une série comique : heuuuu... Julia Louis-Dreyfus pour Old Christine (déja récompensée mais pfff... elle est tellement brillante, drôle, tellement... je ne sais pas moi, je crois que je suis amoureux !). Mais je suis également morgane de Tina Fey dans 30 Rock et Mary Louise Parker dans Weeds alors bon... Et si je les invitais au restau, tiens ?
  6. Meilleure actrice dans une série dramatique : Glenn Close dans Damages... elle a déjà eu le Golden Globe cette année pour son rôle d'avocate sociopathe mais celà n'épuise pas les honneurs auxquels lui donne encore droit à mes yeux sa performance étourdissante. Je tripote ma patte de lapin en priant pour que Damages 2 (en tournage à New York right now), soit du même niveau.
  7. Meilleur second rôle masculin dans une série comique : Jeremy Piven dans Entourage, NO QUESTION ABOUT IT !!! J'en ris encore. Presque aussi drôle que les "zemmyz" des deux autres zouaves.
  8. Meilleur second rôle masculin dans une série dramatique : il sera sans doute oublié, car trop low profile le p'tit père, mais ZELJKO IVANEK, cet immense second couteau de la télé US (Homicide, Oz, 24... un tueur je vous dis) mériterait au centuple sa statuette. Sérieux, ce type est un génie.
  9. Meilleur second rôle féminin dans une série comique : bon alors là je sèche un peu... Mettons Vanessa Williams dans Ugly Betty (elle y campe l'odieuse Wilhelmina machin, plutôt bien d'ailleurs). Et moi j'ai encore en mémoire mes émois d'étudiant découvrant Vanessa et ses mirettes d'azur dans L'Effaceur en 1996, au côté d'Ah'nuld Schwahzeniguère. Un film avec des crocos en synthèse très drôles (cf "Zemmyz").
  10. Meilleur second rôle féminin dans une série dramatique : ex-aequo Rachel Griffiths dans Brothers and sisters et Chandra Wilson, alias le docteur Miranda Bailey dans Grey's Anatomy. La pauvre, c'est la troisième année consécutive qu'elle est nommée aux Zemmyz dans cette catégorie : ça serait urbain de ne pas la renvoyer chez elle bredouille et lui éviter de se faire vanner une fois de plus le lendemain matin par les caissières de la supérette de Bel Air. Et sinon, j'aime pas Sandra Oh (alias le docteur Yang), elle me fait peur. Mais sur la question des Oh, j'accepte le débat... (hem...désolé)
    John Plissken mérite, c'est certain, le Zemmyz du bloggeur le plus outrageusement désopilant du 1-5. Mais j'entends la couette qui m'appelle ("Joooohn !!!"... j'arrive, bébé)
Et pour les insatiables d'ici dimanche soir...

http://abc.go.com/primetime/emmys/index?pn=index



End of transmission (débrief lundi apres les résultats)....

Comment s'éclater avant et après les 60e Emmy awards ?


La question est pertinente et, une fois de plus, JPFM a la réponse. Et pas une réponse en balsa !
En fait, comme chaque année, la soirée de remise des Emmy awards est précédée d'une folle semaine de "parties" organisées par les studios, chaînes ou magazines en vue. Des lieux stratégiques pour le networking, le lobbying et accessoirement la dégustation d'avocado shrimps en sifflant une rasade de mauvais champagne.
Aidé par son assistante Nikki Finke sur la West Coast, John Plissken vous livre en exclusivité mondiale le guide des "ze place to be" à L.A entre les 15 et 21 septembre prochain.
Oui, ami netsurfeur neuronné, tu viens de percuter que nous somme le 17 septembre : je ne m'attarderai donc que sur le reste de la semaine jusqu'au 21, soir de la cérémonie. Et en plus avec les adresses !!! C'est pas de l'info conso, ça ?
Donc, si jamais vous traînez à Los Angeles ces jours-ci, démerdez vous pour copiner avec un insider (c'est fingers in the nose, normalement) et tapez l'incruste ci-dessous:

Jeudi 18 septembre
19h30 (heure locale) : TV Guide Cocktail Party/Private Dinner ; Foxtail, 9077 Santa Monica Blvd, W Hollywood
Samedi 20 septembre
18h-20h : 30 Rock's Vanity Fair Emmy party ; Chateau Marmont, 8221 Sunset Blvd, Hollywood
20h-Minuit : NBC Universal party ; au restaurant Spago, 176 N Canon Dr, Beverly Hills
Et clou (aie !) du spectacle : 21h : Entertainment Weekly and EW.com party ; Historic Beverly Hills Post Office, 470 North Canon Drive, Beverly Hills
Dimanche 21 septembre
19h30 : Entertainment Tonight/People Magazine party ; Walt Disney Concert Hall, 111 S Grand Ave, Los Angeles
20h : Comedy Central party ; STK, 755 N. La Cienega Blvd, Los Angeles
20h : HBO party ; Fountain Plaza at the Pacific Design Center, 8687 Melrose Ave, W Hollywood
20h : TV Guide party ; The Kress, 6608 Hollywood Blvd, Hollywood
Voilà ! Si ce post n'est pas assez glam' et paillettes pour générer du click, j'ouvre une rotisserie. Et si d'aventure vous croisez Kate Walsh ou Eva Longoria (oui, oui, je sais que vous savez que ce sont elles sur les photos) dans l'un de ces petits raouts pour happy fiou, dites leurs que... heu.. ben heuuu... que j'aime pas leurs séries ! Je file, c'est l'heure de mater Predator 2 avant d'aller faire dodo.