lundi 10 janvier 2011

NOUVELLE ADRESSE !!!!

HELLO A TOUS !

CE BLOG A CHANGE D'ADRESSE VEUILLEZ DESORMAIS VOUS RENDRE A L'ADRESSE SUIVANTE : WWW.JOHNPLISSKEN.COM


A TOUT DE SUITE !

mardi 30 novembre 2010

Nouveau blog (bientôt), Nouvelle Maud (le retour).



Holà les aminches.

Le post que vous êtes en train de lire par millions sera sans doute le dernier (ou l'avant dernier) publié ici. Ces prochains jours, guettez (par millions, pareil) l'arrivée prochaine de John Plissken of Mars sur Wordpress, avec une joulie interface tout plein au look plus pro qui se la raconte. Mille mercis au passage à Charlie Koller et Zebouli pour leur coup de main précieux.

En espérant qu'il y aura du post à foison sur le JPoM 2.0 et des réactions marquées du même fer rouge de la passion que la surface martienne (cette phrase n'a absolument aucun sens). Plus sérieusement, la nouvelle version sera peut-être un poil plus marquée news (j'ai bien dit un poil), y compris dans le domaine de la fiction frenchy. Mais sans jamais lâcher la culture geek au coeur des centres d'intérêt de votre serviteur, of course. Comprenez simplement qu'avec ma nouvelle situation, la fonction "vitrine pro" de ce blog est désormais inévitable pour moi.

Et comme je ne suis pas un ingrat, je quitte Blogger avec un scoop ca-ta-clys-mique mais je vous préviens : il ne concerne pas le moins du monde une actu geek-profilée. Plutôt une fiction française (ha ben voilà, on y vient !) dont je ne suis pas client mais sur laquelle ont travaillé des professionnels que j'estime, et qui par ailleurs a créé une vraie surprise d'audience l'été dernier sur France 3. Et pis c'est une info exclu donc voilà !

La fiction en question, c'est La Nouvelle Maud (Merlin Productions) : une 6x52' co-signée Carine Hazan, Marc Kressmann, Emmanuelle Rey-Magnan et Pascal Fontanille, que France 3 avait diffusé au printemps dernier en prime time. Au gré d'une intrigue au croisement de Plus Belle la vie et L'été meurtrier, la mimi Emma Colberti jouait une strip teaseuse de Pigalle amenée à refaire sa vie dans sa bourgade charentaise d'origine, truffée de vilains secrets et de commères à l'oeil mauvais.

Diffusés en deux soirées de prime les 5 et 12 juin dernier, les six épisodes ont vu leur part d'audience grimper suffisamment entre le premier et le dernier pour que France 3 se décide à commander une seconde saison.

Les six nouveaux épisodes de La Nouvelle Maud verront donc leur tournage débuter au printemps prochain. Tout le monde rempile (acteurs, scénaristes, village d'Aubeterre en Charente...) sauf le réalisateur Bernard Malaterre, remercié par France 3. La trame se situera quelques mois après la première histoire : "C'est le premier été de Maud à Aubeterre depuis son retour. Avec l'arrivée des touristes, la population du village se décuple. Parmi les estivants, une famille de parisiens va bouleverser la vie de Maud et de sa famille...". On me chuchote qu'il y aurait une nouvelle intrigue de polar dans tout ça (un cadavre, quoi !).... et que cette seconde saison restera dans la lignée de la précédente.

On espère pour l'équipe que France 3 lâchera un peu plus de budget cette fois que sur la première saison very low-cost (zéro formation à la pole dance payée par la chaîne pour Emma Colberti avant le tournage, c'est pas joli-joli)....

C'est tout pour le moment ! Je taperai un vrai post d'adieux dans quelques jours, mais ce n'est évidemment qu'un au revoir.

End of transmission...









dimanche 24 octobre 2010

The Social Network : vingt ans, milliardaire et seul.




Holà, los geekos !

Dur, dur de reprendre un blog en sommeil depuis cinq mois. De retrouver l'envie, l'inspiration, le temps, la solution miracle anti-procrastination, la certitude que ces lignes égocentriques ont un poil d'intérêt autre que la nourriture de mon nombril. Mais la reprise de JPoM me rongeait depuis un bail et les encouragements vraiment chouettes de certains d'entre vous ont fait le reste donc... voilà, c'est reparti. Rien ne me dit que plusieurs mois ne s'écouleront pas avant mon prochain post. Rien ne dit le contraire non plus. On va bien voir, les aminches. Carpe Diem, comme disait un certain poète obsédé.

Pourquoi aujourd'hui ? Peut-être l'envie de me faire un petit cadeau personnel en ce jour horripilant et récent de mes 39 ans (ego, nombril, toussa...). Le besoin de pédaler de nouveau en terres personnelles et fun après plusieurs mois d'écriture formatée pour mon ancienne rédaction.

Mais plus sûrement ça : depuis que je l'ai vu, The Social Network m'obsède et il faut que j'en parle. Au moment où je tape ces lignes, je fais tourner en boucle la B.O. sur Spotify, c'est dire. Attention, je dégaine la psychologie de kermesse pour tenter d'entrevoir une raison à cette OPA fincherienne sur mon coeur innocent. A la moitié de ma vie (en gros hein, en comptant large), j'ai pris deux grosses décisions et me suis embarqué dans une aventure :

- grosse décision 1 : vendre mon appart'
- grosse décision 2 : quitter mon job
- aventure : co-fonder Nowatch.net avec mes camarades et me consacrer un poil plus, à mon modeste niveau de contribution, au développement du site.

Je ne saurais exactement dire pourquoi mais tout, absolument tout dans le film de Fincher m'a parlé, questionné, ébloui, transpercé. Je suis entré en communion avec ce récit, ses dialogues, sa fougue, sa noirceur mélancolique, sa fluidité implacable. Je vois venir les sarcasmes des petits malins, donc je précise : je n'aurai pas l'outrecuidance de dresser le moindre atome d'esquisse de millième de comparaison entre Zuckerberg et la bande de croulants rêveurs et fauchés que nous sommes à Nowatch. Je veux simplement dire... qu'alors que je traverse une période que nous qualifierons de charnière, ce film a fait bing. Comme un Lost in translation, par exemple, pour d'autres raisons. Les 121 minutes de TSN, passées à la vitesse d''une connexion fibre, ont fait vibrer par deux fois une corde encore vibrante ce soir. A chacune des deux projections, je suis ressorti littéralement imprégné du film, de sa lumière et ses émotions dévastatrices, un carrousel de questions existentielles parasitant mes pensées si fréquemment sujettes au doute. Bref.... comme on dirait en amphi de socio, foin de palabres et revenons à l'objet.

Partons d'un principe : la critique suivante porte uniquement sur les qualités cinématographiques de TSN, pas sur sa conformité ou non aux faits. L'authenticité du script de Aaron Sorkin (qui s'est inspiré du livre La revanche d'un solitaire. la véritable histoire du fondateur de Facebook, de Ben Mezrich) est en soi un sujet passionnant, mais pas celui du post de ce soir. Jugeons le film, rien que le film.

Un critique imbécile du Masque et la plume (dont je tairai l'identité par pudeur conne) a conspué le film sous prétexte qu'il parlait d'Internet, selon lui le sujet le plus barbant au monde. Faut-il être à ce point myope et piteusement constipé du bulbe pour passer à côté des thématiques foisonnantes de The Social Network, pur volcan filmique en permanente éruption ? Sorkin et Fincher explorent, certes, les origines de la création de Facebook. Mais The Social Network va plus loin, tellement plus loin. Non seulement les géniaux duettistes nous livrent :

- LE film sur la génération Internet et son addiction au virtuel. Un film sur cette jeunesse 2.0 sans d'autres repères que le virtuel, fascinée par des gourous aux visions inquiétantes ("On a vécu dans des fermes, puis des villes, maintenant tout le monde vivra sur Internet" prophétise au détour d'une scène Sean Parker, fondateur de Napster et associé de Zuckerberg).

- LE film sur ces milliardaires en culottes courtes dépassés par leur ascension, obnubilés par le cool de la performance (ou la performance du cool, ça marche aussi).

- Pour le même prix, vous aurez aussi droit à un film sur une certaine Amérique capitaliste rongée par la compétition, qui célèbre uniquement les premiers. Et enfin, surtout, The Social Network reste une fable aux enjeux profondément humains.


La vertigineuse success story de Mark Zuckerberg nous est ici contée, certes. Mais c'est bien d'un effroyable échec qu'il s'agit. Celui de Mark Zuckerberg dans le monde des émotions. Ce n'est pas un hasard si le fabuleux script de Sorkin débute par une scène de rupture : au terme d'une conversation tendue comme une corde à linge dans un pub, la belle Erica jette le pauvre Mark pour excès de suffisance. La scène a une fonction narrative : blessé dans son orgueil (mais aussi dans sa chair), Zuckerbeg se vengera le soir même via son blog en y insultant son ex, puis via la création de Facemash - prémice du futur Facebook. Mais cet échec amoureux de Mark donne tout le ton du film.

Parallèlement au triomphe de Facebook qui fera de lui le plus jeune milliardaire du monde, Zuckerberg foire scrupuleusement ses relations avec la fille qu'il aime et son meilleur... pardon son seul ami (Eduardo Saverin, avec qui il crée Facemash). Nerd en sandales vissé à son écran tandis que ses camarades friqués organisent de torrides sauteries dans leur club ultra sélect, Zuckerberg est obnubilé par le pouvoir et l'intégration du club des puissants. Pour d'obscures raisons psychologiques zappées par le scénario (aucune trace des parents Zuckerberg, ni de presque aucun parents d'ailleurs....), Mark est incapable de concevoir la valeur d'un être autrement qu'à l'aune de sa réussite sociale et sa "cool attitude". Terminator avec un clavier, il écartera froidement Eduardo de l'empire Facebook au profit du tellement plus... cool et performant Sean Parker (Justin Timberlake). Réjouissant paradoxe : rarement ces derniers temps Hollywood nous aura offert une oeuvre aussi adulte, aussi prenante, quand bien même la majorité des acteurs n'ont pas 25 ans. En ces temps d'effondrement galopant du Q.I de la production américaine, ça fait du bien.

Côté forme, c'est la grande. Un constat : Fincher is back et The Social Network se montre aussi jouissif qu'un Wall Street, avec lequel il partage quelques algorithmes. Même témoignage d'une époque (Stone épinglait les rois de la finance, Fincher ceux d'Internet. Des tribus obsédées de pouvoir dans les deux cas. Sean Parker/Gordon Gekko, même pacte faustien ?). Même mise en scène totalement implicante, qu'il s'agisse des mouvements de caméra ou du montage trépidant. Même héros perdu dans sa quête de réussite, à ceci près que Wall Street ménageait une fin plus optimiste et moralisatrice que celle, simplement déprimante, de TSN.

Une chose est sûre : après l'ampoulé Benjamin Button, soporifique spielbergerie reniflant l'Oscar comme un chien truffier, le réal' de Seven retrouve la niake. Entre la rutilance expérimentale de Fight Club et les joutes verbales typiques des séries télé d'un Sorkin à son top, le cocktail fait mouche dés l'ouverture évoquée plus haut : une rupture entre Mark Zuckerberg et Erica, sa petite amie écoeurée par l'arrogance implacable de ce nerd froid comme une ligne de code. Au bout de quelques minutes de conversation dans la semi pénombre bruyante d'un des bars du campus de Harvard, le ton va virer à l'aigre et Zuckerberg se retrouver seul avec sa bière. Pour sûr, ça tchatche à la vitesse du son. Mais à condition de s'accrocher, la pression de ce ping pong savamment gérée par le tandem Fincher/Sorkin vous rive à l'écran jusqu'au point de rupture, qui vaut son pesant de violence mentale.




Les morceaux de bravoure formels s'enchaînent alors dans une ambiance automnale glaçante et stimulante à la fois : la séquence de la création de Facemash en montage alterné avec une soirée porno-chic organisée par des cracks du campus, celle de la boîte de nuit de Frisco et son vertigineux mouvement de grue, celle encore (instantanément culte) de la course d'aviron et ses changements de point démentiels traquant les hormones à l'oeuvre... Une virtuosité couplée à celle de l'écriture : bijou de précision, le scénario de Sorkin parie sur l'intelligence du spectateur avec sa valse narrative entre présent (les deux procès impliquant Zuckerberg, l'un contre son ami Eduardo, l'autre contre les jumeaux Winklevoss) et passé récent (la création et l'essor de Facebook). Le tout sans indication grossière à l'écran de l'année en cours...


La crédibilité de The Social Network, film résonnant si juste malgré les dénégations du vrai Zuckerberg, tient évidemment aussi à la subtilité de son interprétation. Sympathique dans Zombieland, Jesse Eisenberg éclate ici, funambule génial en équilibre surnaturel entre l'arrogance de son personnage et une sourde, incommunicable, détresse intérieure. Malgré ses milliards, Mark n'est rien d'autre, à la fin du film, qu'un sociopathe cliquant comme un zombie sur le propre outil de drague qu'il a créé. Andrew Garfield, attachant et poignant Eduardo, nous donne au moins une bonne raison d'attendre le prochain Spider Man. Quant à Justin Timberlake, il est tout simplement impeccable en Sean Parker dandy du web, beau mec shooté à la morgue et au charme mais plus parano et coké qu'un Delarue des grands jours. Il serait criminel enfin de zapper la contribution musicale électro du tandem Trent Reznor/Atticus Ross, imprimant au film toute sa mélancolie automnale (mon chouchou : le sublime et triste "Hand Covers bruise", illustrant la course nocturne solitaire de Mark après sa rupture).

David Fincher a sans conteste réalisé là un très grand film, peut-être son meilleur. Un trip sensoriel galvanisant vous donnant foutrement l'envie, en sortant de la salle, de bouffer le monde comme le font ces jeunes petits cons. Une fable cruelle où des ados richissimes se déchirent devant des avocats médusés par leurs anathèmes dignes de cours de récré. Une parabole sur la folie d'une société toujours plus rapide et connectée, où nous sommes tous engouffrés, le nez dans les détails les plus intimes de l'autre. Une romance tuée dans l'oeuf par un jeune homme amoureux mais écrasé par son orgueil et son incapacité à partager. Et accessoirement une rare expérience de cinéma qui m'a renvoyé personnellement à beaucoup, beaucoup d'émotions. Voilà les aminches, je crois que j'ai fait le tour, non ? Ha si, une dernière chose. The Social Network est un chef-d'oeuvre.


End of transmission....


The Social Network, de David Fincher. En salles depuis le 13 octobre.



dimanche 13 juin 2010

Bonafide : et le rock pour toujours sera.



Hola bande d'aminches

A force de flooder Twitter à chaque nouveau coup de coeur discographique, il fallait bien que ça finisse ainsi. Quoi donc ? Ben une chronique de galette, hé con ! J'ai manqué de peu le passage à l'acte voici deux semaines, avec le dernier Danko Jones (une gifle dont je me remets à peine). Mais à l'écoute des 11 titres, gorgés de grâce et de foi rock'n'roll, de l'album Something's dripping du groupe suédois Bonafide, impossible de retenir la course folle des mes doigts épileptiques sur le clavier de mon Mac.

Bonafide, tout comme l'ami Danko, vient donc de Suède. Je ne connaissais pas l'existence de ces quatre poilus jusqu'à un certain matin récent où, sur le tristement banal trajet m'amenant à la rédac', mes tympans se figèrent soudain, frappés par la foudre. Une décharge de 100 000 volts délivrée par l'incroyable titre "Fill your head with rock", diffusé sur mon i'phone via l'appli HardRockFM téléchargée ce week-end. Une intro à la guitare électrique en picking, des arpèges aussi nobles que dans You shook me all night long, une voix rauque merveilleusement juste... et une rythmique fonçant pied au plancher en accords majeurs jusqu'à un pont préparant l'assaut d'un refrain plus imparable encore que le titre culte ac/dcien. Mais je vais revenir lui faire sa fête dans quelques lignes à celui là...

Bonafide donc. Après une rapide recherche sur Google sur la seule base des paroles du refrain, je retrouve la trace de ce quartet responsable de la combustion spontanée de mes conduits auditifs tout le reste de la journée. J'apprends qu'il s'agit d'une formation suédoise et qu'après un premier disque déjà drôlement chouette en 2008, Bonafide a décroché la timbale critique et commerciale dans son pays d'origine avec Something's dripping. Direction Spotify pour découvrir cet album où fièrement crépite de sa morgue juvénile ce satané Fill your head with your rock. Guidé par l'excitation et l'espoir d'un nouvel oasis sonore, je double click sur le premier titre, Dirt Bound et... joie, bonheur, la distribution de baffes reprend de plus belle.

Un son puissant, un mixage aux petits oignons équilibrant parfaitement la section rythmique, les guitares tranchantes et la voix du chanteur me fait penser à un croisement entre un Rod Stewart sous amphèt' et un Sammy Haggar soudainement habité par le talent. Les composition ultra mélodiques et entraînantes réalisent une synthèse transcendentale entre le sudisme des Black Crowes et le hard'n'blues des AC/DC période Let there be rock à Back in black. Le choc est tellement puissant qu'on ne remarque pas immédiatement les (petits) défauts de l'album, en en particulier les ratés de la voix du frontman (chant/guitare) Pontus Snib lorsqu'il s'aventure un peu trop dans les aigus. Peu importe : parfait ou pas, Something's dripping rejoint à mes yeux le cénacle des classiques et ajoute de nouvelles lettres de noblesses au hard rock.

Il y aura certainement beaucoup à écrire et dire dans le futur sur ce groupe tellement attachant et j'invite tous ceux qui ont craqué comme moi sur l'énorme Something's dripping à militer pour que Bonafide vienne visiter la France avant la fin de l'année. Hé oui, notre belle province semble pour l'instant tristement écartée de la liste des chapelles où Bonafide viendra prêcher son rock de bûcherons (ils ont pourtant traversé l'Espagne en mars, merde quoi). Il faut que ça change !

Cinquième titre de leur album, Fill your head with rock (j'avais bien dis que je reviendrais lui faire sa fête à celui là :-) fait partie de ces titres qui, à l'écoute, vous donnent l'impression d'être invincible. Votre tête remue, vous tapez du pied, une onde euphorisante vous porte et vous fait avancer en rythme avec la musique. Le coté obscur, les doutes, le désarroi dans lequel cette chienne de vie peut vous traîner au quotidien, tout cela s'évapore, balayé par les harmonies réjouissantes d'un rock joué avec le coeur par ces artisans magnifiques animés du même feu ardent que nous. Je ne serai jamais assez reconnaissant envers le hard rock, genre si moqué par des autistes confits dans leurs a priori, pour m'avoir certainement procuré autant de sensations positives.

You shook me all night long ou Rock'n'roll train de AC/DC, Promises ou Armageddon it de Def Leppard, Wild Southern Boys ou Hold on losely de .38 Special, Change for the better ou Don't stop believin de Journey, Tonight is fine ou Baby hates me de Danko Jones, Best of me ou Dance de Ratt, Livin' just to die ou Madaleine de Winger, Sinner's swing ou Hang'em high de Van halen, The Last Mile de Cinderella.... Classiques ou pas, ces titres et des centaines d'autres, étiquetés "hard rock mélodique", "hair metal" ou simplement "hard rock" selon les points de vue (voire "musique de merde" pour les autistes sus-cités), jouent un rôle bien supérieur à celui de simple passe temps pour moi. Ils sont de précieuses sources de réconfort, d'inspiration, ma petite dose personnelle de midi-chloriens.

Le Fill your head with rock de Bonafide s'inscrit dans la même et noble tradition : celle d'une musique irradiant la passion, la fougue, la foi et la générosité. Une potion sonore magique dont l'écoute me fait régulièrement dresser les poils sur le derme et me rappelle que, quoi qu'il arrive, le soleil brille, l'avenir m'appartient et que malgré les merdes, les montagnes seront franchies, tout ira bien. Et même si l'illusion ne dure que trois minutes, ces trois minutes-là n'ont pas de prix tant elles vous portent. Je me fous royalement du look de ces groupes, cibles faciles pour les cyniques branchouilles, seule m'importe la force de leur musique qui nourrira certainement ma passion jusqu'à mon dernier souffle. Keep on rockin' camarades demi-dieux, ici-bas on vous aimera pour toujours.

End of transmission...

Bonafide : album "Something's Dripping". En écoute sur Spotify. Acheter l'album sur Amazon







mercredi 26 mai 2010

Comédies US, nouvelles du front, ep.I : Community


Les aminches, bien le bonjour. Est ce l'effet de la crise boursière, de mon déménagement imminent ou des miches mollissantes de ma boulangère, mais j'ai envie de parler de séries qui font rire. Foin de blabla, en voiture Simone !



Community : We are family.

Date de lancement : Le 17 septembre 2009 sur NBC. Série créée par Dan Harmon. Diffusion chaque jeudi à 20h. Statut actuel : les 25 épisodes de la saison 1 ont été diffusés, la chaîne a commandé une seconde saison.

Pitch : Radié du barreau pour avoir triché à son concours d'entrée, le cynique Jeff Winger se voit contraint de s'inscrire dans une fac publique minable, l'université de Greendale (Colorado), pour repasser son diplôme. Sur le campus, Jeff intègre un groupe d'études en espagnol uniquement pour draguer la jolie blonde Britta mais la fréquentation de ses nouveaux camarades va peu à peu grignoter sa nature égocentrique et manipulatrice.


Avis :
A l'automne dernier, c'est sur les bons conseils du Vieux Cubain que j'ai jeté un oeil distrait à Community, nouvelle série programmée chaque jeudi par NBC dans le cadre de sa soirée "comédies" (Community/Parks and recreation/The Office/30 Rock). Le titre Community désigne autant le "community college" (facs publiques de standing médiocre aux Etats-Unis), que la bande avec laquelle Jeff Winger va, à son corps défendant, finir par fraterniser. A l'issue du 25e et ultime épisode de cette première saison, un sentiment contrasté : en raison d'un coup d'un coup de mou frustrant à mi-saison, on est passé à côté d'un sans faute mais Community reste tout de même une série de très haute volée. Ses détracteurs la trouvent bavarde, étrangement assez froide et au final plutôt rasoir.

De fait, l'écriture de Community déploie une certaine sophistication "à la Aaron Sorkin", un refus de la grosse ficelle (dans le pathos comme dans le rire gras) et une minutie référentielle dans les dialogues qui ne seront pas du goût de tous. Et pourtant l'émotion et l'humanisme sont bien là, comme on le verra plus loin. Les joutes verbales virtuoses et gags inspirés pleuvent tels des grêlons, charriant quintaux de clins d'oeils jubilatoires à la pop culture des eighties. Le franc délire pointe parfois même le bout son nez, à l'instar des épisodes 1.07 (Introduction to statistics), 1.21 (Contemporary American Poultry) et 1.23 (le déjà classique Modern Warfare et sa partie de paintball façon blockbuster US). Mais penchons nous d'un peu plus près sur cette fac de bras cassés.



Dissection du pilote (beurk)

Les premières secondes de Community plantent le décor, dans tous les sens du terme. L'épisode pilote démarre par un discours de rentrée tenu sur le campus par le doyen de la fac (équivalent US de nos directeurs d'UFR), devant un maigre parterre d'étudiants vaguement attentifs. La mise en scène, comme le ton, nous indiquent clairement qu'on n'est pas ici dans la bouffonnerie de The Big Bang Theory (j'y reviendrai plus loin avec le personnage sidérant d'Abed), mais plutôt dans une gamme de rire plus subtil, où la forme est au service du sens. Tandis que Jim Rash (interprète du doyen, il est aussi l'acteur le plus drôle de la série avec Danny "Abed" Pudy) déclame sur sa sono pourrave, un contre-champ hilarant au timing bien ajusté révèle un auditoire clairsemé, consterné ou baillant aux corneilles.

Petites fiches à la main, Pelton (c'est le doyen) jure alors que "Non, Greendale n'est pas une fac de seconde zone pour ados à problèmes, vingtenaires marginaux, femmes mûres divorcées ou personnes âgées qui veulent stimuler leur esprit en attendant la mort"... Et le montage d'enquiller en parallèle des zooms sur les quatre cas sociaux évoqués par le doyen, qui se trouvent être justement étudiants à Greendale et se figent sur le campus, visiblement choqués par les propos de Pelton. C'est idiot mais ce simple petit effet de mise en scène, relativement pointu dans le cadre d'une sitcom américaine, imprime un feeling très "cinéma indépendant" à Community.

Une impression confirmée par les scènes suivantes, reposant avant tout sur un humour verbal plus que burlesque, déclenchant plus souvent le franc sourire que le rire à gorge déployée. On est ici davantage dans un univers proche des films de Wes Anderson et de feu John Hughes, réalisateur adulé par les auteurs puisque l'épisode pilote lui est dédié tandis que toute la trame, jusqu'au générique final reprenant le "Don't you forget about me" des Simple Minds, rend un vibrant hommage à Breakfast club. J'adore.

Ce segment inaugural de Community met donc en place toutes les pièces du puzzle : juste après le discours hilarant du doyen, la séquence suivante introduit Abed, l'étudiant américano-palestinien atteint du syndrome d'Asperger, une forme relativement bénigne d'autisme. Selon le site Asperger Aide, "les personnes qui en sont atteintes ont souvent un comportement répétitif, des intérêts et des activités spécifiques" (intérêt obsessionnel compulsif, dans le cas d'Abed, pour le cinéma et les séries télé). Abed, à lui seul, est un chef-d'oeuvre. Un zébulon instantanément culte dés sa première apparition, avec son faciès d'alien aux yeux ronds, sa diction épileptique, son humour involontaire à froid et ses incessantes références à la culture geek, bien plus finement écrites que celles de cette quiche hautaine de Sheldon dans TBBT.

Au côté de Jeff : Abed, l'étudian palestino-américain obsédé par les films et les séries.
Le plus beau spécimen de geek du moment à la télé.


Au côté d'Abed, Community flanque d'autres étudiants moins bien brossés mais attachants dans leur... communauté d'ADN dysfonctionnel : Shirley (la fameuse "femme mûre divorcée"), Troy (l'"ado à problème", ex-quaterbackau lycée), le "vieux" Pierce (joué par Chevy Chase, figure de la comédie des eighties, une décennie qui ne cesse de hanter Community), Britta (la "marginale vingtenaire" féministe) et enfin Annie, la femme-enfant brimée. Cette petite bande de bras cassés, version plus âgée de celle de Breakfast Club, se retrouve chaque semaine pour potasser le cour d'espagnol. Le tout sous la houlette du cool et roué Jeff Winger, dont l'univers se résume à deux obsessions : redevenir avocat et se taper la belle Britta.

L'égocentrisme cynique guidant chaque action de Jeff est le point central de la trame ironique de ce pilote en quatre actes.

Acte n°1 : c'est d'abord pour se retrouver seul avec Britta que Jeff a inventé l'existence d'un groupe d'études en espagnol. Britta, bombasse psychorigide à qui on ne la fait pas, piège Jeff en invitant Abed à se joindre à eux. Abed va co-opter à son tour Troy, Annie, Pierce et Shirley. Winger se retrouve avec un vrai groupe d'études sur les bras. Pour la drague, c'est râpé mais il n'a pas dit son dernier mot.

Acte n°2 : Jeff extorque au professeur de psychologie Ian Duncan (un ex-client à lui), les réponses à tous les examens de fin d'année de son cursus. Et contre la promesse d'un dîner avec Britta, il s'ingénie à semer la zizanie au sein du groupe d'espagnol pour prouver à Britta qu'Abed et les autres sont des cas sociaux ingérables.

Acte n°3 : Britta ordonne finalement à Jeff, toujours contre la promesse d'un dîner avec elle, de réparer le tort qu'il a causé dans le groupe. Orateur de talent, Jeff sait alors trouver les mots (réellement touchants) pour souder entre eux ces six losers pour le reste de la saison. Il vient de commettre sa première bonne action de la série, mais toujours dans son propre intérêt.

Acte 4 : nouveau retournement : Britta piège Jeff une fois de plus en lui avouant que sa promesse de dîner était bidon. Jeff explose, brise en quinze chaque membre du groupe et sort de la salle d'étude. Dehors, il découvre que Duncan l'a lui aussi escroqué : les antisèches qu'il lui a remise sous enveloppe kraft ne sont en fait que des feuilles vierges. Arroseur arrosé, dépité, Jeff se montre vulnérable et à cours d'options pour la première fois. Il finit par être réconforté par le groupe, qui l'accepte pour le meilleur et pour le pire. Une famille vient de se créer sous nos yeux.

Pourquoi me suis je crevé la couenne à décomposer l'intrigue du pilote de Community ?
Parce qu'elle résume ce qui fait, à mon humble avis, tout le prix de la série : une ligne humoristique très subtile entrelaçant ironie, cynisme et émotion, cette dernière affleurant généralement en fin d'épisodes selon un schéma assez classique de la comédie télé US. Certes, l'écriture de Community est moins immédiatement accrocheuse que celle de The Big Bang Theory ou, sur un mode plus brillant, Modern Family. La multitude de références très américaines débitées façon Kalach' par les personnages, comme chez Sorkin (je pense à Sports Night et Studio 60), bloqueront sans doute à jamais l'accès de Community à une diffusion exposée en France. Concédons également qu'il manque à certains épisodes, dont le pilote, la pêche rythmique d'un Entourage ou de The Office.

Il faut ajouter à ces petits défauts l'excès de nonchalance et peut être une touche trop "foxy" de Joel McHale, l'interprète de Jeff Winger. Acteur de 38 ans venu du stand-up, on l'a entraperçu dans Spider Man 2 (la scène où Parker et tante May sollicitent un prêt au banquier... hé ben c'est lui, le banquier !), The Informant et aussi le talk show humoristique The Soup, sur E! entertainment, où McHale faisait déjà preuve d'un impeccable sens de la répartie vacharde (je le sais j'ai fait partie du public. Sans rire !). Dans Community, McHale vanne à froid, brise, raille, moque et le fait brillamment mais se montre un poil moins crédible dans les scènes plus émotionnelles. On observera attentivement ses éventuels progrès en seconde saison.

Britta et Jeff : ennemis, copains, amants, amoureux ?
Et sinon si tu m'entends Britta, je vais bientôt emménager seul
dans un superbe F2 à Paris dans le 14e...


Community : du rire... mais pas que !

Mais ce qui m'a séduit, hormis le timing comique très réussi des punchlines et le jeu désopilant des comédiens, c'est la fragilité de ce club d'étudiants boîteux. Comme dans Breakfast Club, chacun doit lutter contre sa propre insécurité, son propre sentiment d'exclusion : la quasi-mûre Shirley blessée par son divorce, la maniaco-dépressive Annie et son adolescence-martyr (secrètement amoureuse d'un Troy qui l'ignore), Pierce et sa vie entière à passer pour le ringard de service, Troy et son statut précoce de has-been du lycée... Même Britta, personnage beaucoup plus intéressant que celui de la blonde de service, semble se chercher douloureusement sous ses dehors de pétroleuse autonome.

Au cours des dix premiers épisodes, Community m'a fait complètement craquer pour cette bande de zouaves beaucoup moins cons qu'ils n'en ont l'air et qui passeront la saison à s'entraider pour aller de l'avant. Comme dans les meilleures comédies humanistes américaines (...cf John Hughes), ces "misfits" candides et insécures finissent souvent par nous surprendre avec leur bonté, leur ingéniosité ou leur capacité à prendre Jeff à son propre piège. Un sourire attendri nous barre le visage et la gorge parfois se serre. Comme dans le 1.03 (Introduction to film), centré sur un conflit entre Abed et son père angoissé, hilarant de bout en bout avant de nous assommer sans prévenir avec rien moins qu'une des scènes les plus émouvantes qu'il m'ait été donné de voir dans une série télé. Abed, incapable de s'exprimer sans la béquille de la fiction, va utiliser le tournage d'un court métrage d'études pour dire enfin à son papa tout le bien qu'il pense de lui. Je n'en révèle pas plus pour laisser la surprise à ceux d'entre vous qui n'auraient pas vu l'épisode, mais son écriture est réellement d'une prodigieuse intelligence doublée d'une fieffée roublardise.

Le génial épisode 5 est également symptomatique du talent spécial de Community à nous faire à la fois rire et nous toucher dans une seule et même scène. (ATTENTION SPOILER) Pierce, qui s'est engagé à composer un hymne pour saluer l'inauguration sur le campus d'une statue dédiée à l'acteur Luiz Guzman (portnawak !), s'avère incapable de trouver l'inspiration. Alors qu'il s'apprête à laisser tomber, une fois de plus convaincu de sa médiocrité, Annie lui sonne les cloches et, enfin, la créativité de Pierce s'éveille. A la fin de l'épisode, le doyen Pelton inaugure la statue et Pierce se lance au piano, en dédicaçant sa chanson à Annie. La scène est une réussite totale dans ce mix rire/émotion qui fait la signature la série. La mélodie trouvée par Pierce n'est rien d'autre que le "That's just the way it is" de Bruce Hornsby (célèbre tube des... eighties bien sûr), que notre artiste du dimanche a inconsciemment reproduit. Tandis qu'une très jolie connexion s'établit entre Pierce et Annie, touchée par la dédicace de ce dernier, Abed et Jeff apportent un vrai contrepoint comique en se demandant si Pierce a conscience qu'il risque un procès pour plagiat. Et tandis que Pierce continue de jouer, la caméra s'élève et s'éloigne de la foule rassemblée autour du pianiste... Il y a presque du Spielberg dans la magie de ce moment, témoin de l'affection manifeste des auteurs pour leur troupe de brebis égarées. Tout cela est certes bien simple, me diront les cyniques. Mais voilà, la scène fonctionne à merveille, jouée sans niaiserie et à cet instant précis, on a juste envie d'être parmi ces nases et communier avec eux à Greendale autour de ce loser magnifique de Pierce.

Coup de mou et fête du geek


Un regret : après l'épisode 10, Community semble redéfinir ses priorités narratives en mettant de côté l'émotion au profit d'intrigues plus sitcomesques et plan-plan - les épisodes 11 à 13 n'ont même carrément aucun intérêt. Le personnage d'Abed, comme si les auteurs regrettaient sa mise en avant très nette à l'aube de cette saison, semble même mis en sourdine au profit du groupe. Par la suite, la qualité se montre inégale d'un épisode à l'autre malgré quelques guests sympas (Jack Black, Lee Majors...), tandis que les auteurs s'emploient à faire progresser peu à peu la relation "je t'aime moi non plus" entre Jeff et Britta. Heureusement, dans son dernier virage des épisodes 21 à 25, Community se décide à redevenir brillante, même si l'insouciance reste privilégiée au ton plus sensible des premiers segments. Le tout jusqu'à un twist sentimental final qui, selon qu'on a prêté attention ou pas à certains indices, s'avère plutôt prévisible et sera forcément provisoire. Quant à Jeff Winger, mission accomplie. A l'issue de cette première saison, il a déjà évolué et nous offre un visage plus humain que celui du frimeur arrogant des débuts.

Pour les cinéphiles nostalgiques des eighties/nineties, c'est la fête du slip.
Rien que dans l'épisode pilote sont évoqués Elizabeth Shue, Hughes, Seinfeld, Michael Douglas, Dirty dancing... et les clins d'oeils à la pop culture s'abattent à chaque coin de réplique tout au long de la saison. Karaté Kid, Short circuit, Batman, Le cercle des poètes disparus, Retour vers le futur, Dar l'invincible, la série Cop Rock, Jeff Goldblum, Ghost/Patrick Swayze, Mad Men... ils y passent tous ! D'abord essentiellement par l'intermédiaire d'Abed, über-geek du grand et petit écran décryptant tout ce qu'il voit comme une scène de série télé.

Aussi "surnaturel" dans son jeu que pouvait l'être Andy Kaufman dans la sitcom Taxi, Danny Pudi
nous régale de ses immersions dans le bain geek. Un seul exemple parmi tant d'autres : l'inoubliable épisode d'Halloween (Introduction to statistics), dans lequel Abed se livre à une imitation totalement habitée de Christian Bale dans les Batman de Nolan. Mais l'attirail référentiel de Community se déploie aussi via des épisodes entiers et d'ores et déjà culte, comme le 1.21 ("Contemporary american poultry"), brillantissime pastiche des Affranchis et de la Scorsese touch en général. Ou encore l'incroyable 1.23 ("Modern warfare"), dans lequel Community prouve définitivement la sophistication de sa mise en scène : de Matrix à Die Hard en passant par Rambo 2, cet épisode centré sur une partie de paintball géante organisée sur le campus photocopie dans leurs moindres tics formels les blockbusters d'action les plus cultes de ces 25 dernières années. On hallucine devant tant de brio et oui, Community est définitivement une série intelligemment faite par des geeks pour les geeks.



Il y aura encore sans doute bien à dire sur Community et ses personnages sur lequels je n'ai pas pu m'attarder dans le détail. J'aurais pu ainsi consacrer un autre paragraphe au professeur Chang, enseignant asiatique d'espagnol, totalement hystéro (un poil trop d'ailleurs) et auquel les scénaristes réservent un revirement intéressant en fin de saison. Mais je pense que j'ai largement grillé mon quota de signe ainsi que ton potentiel d'attention, fidèle lecteur. Alors pour ceux qui n'ont pas encore goûté à l'univers barré des losers de Greendale, inscrivez vous fissa. Et laissez Abed, Pierce, Annie, Troy, Shirley, Britta, Jeff et les autres vous donner envie de refaire votre vie sur un campus de seconde zone dans le Colorado. Croisons en tout cas les doigts pour une seconde saison transformant l'essai réussi de ce premier acte.

PS : j'ai failli oublier de parler des mini séquences de fin d'épisode mettant en scène Abed et Troy en train de faire les marioles. C'est toujours du grand n'importe quoi et tant mieux !

End of transmission...

L'un des nombreux jeux mongoloïdes auxquels se livrent
Abed et Troy en fin d'épisodes.