jeudi 29 janvier 2009

John Carpenter's The Thing : le remake arrive. Et là je dis halte



Bonsoir désert virtuel, ici John Plissken qui te parle. Putain, j'ai les bouloches.

C'est officiel : The Thing, chef d'oeuvre indestructible de John Carpenter, va faire à son tour l'objet d'un remake. Ha ben là c'est parti, quoi, z'ont même trouvé un réalisateur, comme l'a révélé le site Bloody disgusting, information confirmée par Variety.

Le réalisateur, donc, il se blase Matthijs van Heijningen Jr. et vient de la pub. Le scénario de cette production Strike Entertainment pour Universal a beau être signé par Ron Moore (oui, le génial showrunner de Battlestar Galactica), je ne peux m'empêcher de repenser à l'impitoyable succession de navets auxquels ont donné lieu chaque remake récent des fleurons de Carpenter : Fog, Assaut sur le central 13 et Halloween... Alors qu'un remake de New York 1997 est aussi dans les tuyaux me semble-t-il, The Thing sera-t-il une purge ou une bonne surprise ?

Plutôt que de me faire des noeuds à l'estomac, je préfère raviver les souvenirs précieux que je dois au grand John....

Je ne sais pas si je vous en ai déjà causé, bande de truites cuites, mais je voue un culte (et le vouerai sans doute jusqu'à mon dernier souffle) fidèle et passionné à John Carpenter depuis mon enfance. Je me souviens encore de l'ouvreuse suspicieuse du cinéma où mes parents nous avaient emmené voir, les frangins et moi, un beau soir de 1981, New York 1997. Ca sentait le soufre et les douilles dés l'entrée de la salle, interdite aux moins de treize ans alors que je n'en avais guère plus de dix (et mes frangos alors, je te raconte pas). Je ne sais par quel stratagème (peut être la promesse à la dite ouvreuse d'un frottis gratuit que sais je), mon père gynécologue (le meilleur du monde, mais ceci est une autre histoire) avait convaincu la rombière de nous laisser entrer malgré nos âges impropres à la consommation de New York 1997.

Sans avoir la moindre idée du nom du réalisateur, j'ai le souvenir d'un choc instantané et absolu pour ce film. Ce putain de générique et son thème inoubliable aux synthés, la voix off de la VF clôturant le résumé introductif ("La règle est simple : une fois qu'on y est entré, on n'en ressort plus"), le Duke, la nuit permanente, la violence, New York en ruines aux rues truffées de cintrés, Ernest Borgnine crâmant du "crazies" au cocktail Molotov et bien sûr.... Snake Plissken. Son bandeau, son treillis, son mega flingue, son interprète (Kurt Russel forever), sa lose magnifique... Jamais je ne me suis remis de ce film.

Quatre ans plus tard, second choc : le visionnage de Halloween en vidéo, vers la fin de mon année de 3e, en 1985. Le choc, je vous dis ! Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence et son imper, le psycho killer Michael Myers, un suspense à se ronger le moignon et là encore la musique, ce sacré bon sang de thème au piano synthétique et l'envie de revoir le film illico à peine le générique de fin entamé...

Un an plus tard encore, troisième acte
: Assaut, dévoré un soir suffocant de juin 1985 sur Canal +. Le thème d'ouverture, l'attaque du commissariat, le riot gun lancé en l'air par Wilson et rattrapé en plein vol par Bishop avant de cracher la mort sur les assaillants, les patates, Laurie Zimmer... Le choc a fait place à l'excitation incontrôlable et la prise de conscience pour la première fois, à 15 ans, qu'un même génie a engendré New York 1997, Halloween et Assaut : John Carpenter. Son nom claque comme un mange poussière au vent dans Il était une fois dans l'Ouest. Il sera le héros de mon adolescence. Ma cinéphilie prend son envol, propulsée par la lecture avide de Starfix.... qui justement encense mon John à chacun de ses films !!!

Les sorties en salle des Aventures de Jack Burton, de Prince des ténèbres et Invasion Los Angeles ont illuminé mes années de 2nde, 1ère et Terminale comme autant d'événements détonateurs de surexcitation et surenchère de superlatifs juvéniles. Et lorsque Valérie G m'envoya sèchement bouler après ma déclaration d'amour, devant notre lycée par un sinistre après midi ensoleillé de mai 1988, je me souviens avoir trouvé ce jour là autant de réconfort chez mon pote Iannis que dans la réception de la carte plastifiée du John Carpenter Fan Info Club ! Ok, les narquois, balancez les vannes, bring it on...

Je l'ai rencontré, le Johnny C. Deux fois. La première, en janvier 1995, lors de la première édition du festival du film fantastique de Gérardmer. J'étais en licence de journalisme au Celsa et j'avais choici à dessein La Liberté de l'Est, à Epinal, comme quotidien régional pour mon stage de janvier/février. Pour la notoriété du titre ? Naaaaa... Je savais simplement que, à quelques kilomètres seulement d'Epinal, John Carpenter serait présent au festival de Gérardmer, où son nouveau film, L'Antre de la folie, serait par ailleurs projeté hors compétition. Impensable pour moi de rater cette occasion unique de rencontrer mon idole en chair et en os. Fallait être motivé pour aller se refroidir les miches deux mois dans les Vosges en plein hiver...

Prétextant au débonnaire attaché de presse du film une interview pour La Liberté de l'Est qui ne parut jamais, j'ai vu John Carpenter. Je lui ai parlé, posé des questions, serré la main, pris en photo... sur son nuage le Plissken ! Oubliées, les engelures aux doigts et les retours à pince dans ma triste chambre à l'IUFM d'Epinal les nuits de bouclage ! Là encore, un souvenir gravé là.

J'ai rencontré Carpenter une seconde fois, en 2001, de façon un peu plus professionnelle, pour une interview lors de la promotion de Ghosts of Mars. On me l'avait annoncé très malade, mon héros, genre crabe du derme, il l'était sans doute, ou bien guéri depuis je ne sais guère, mais je l'ai trouvé aussi alerte et passionnant qu'en 1995.

Autant te dire, mon larron, que même si Carpenter a perdu de sa superbe depuis quelques temps, il ne risque pas de si tôt d'être délogé du petit autel virtuel que mes neurones radioactifs lui ont érigé depuis 25 ans.

Il parait qu'il a un projet de film avec Nicolas Cage, j'en ai même parlé ici me semble-t-il. Pour être honnête je n'ose plus trop espérer un retour en grâce de mon héros. Mais, à travers tous les remakes (hélas bien pourris) que ses films inspirent depuis peu, je réalise à quel point ce sacré monsieur, qui a connu des bides cinglants avec la majorité de ses bijoux, a pourtant marqué les mémoires.
Alors, Dieux du fantastique, faites que The Thing nouvelle mouture ne déshonore pas trop son modèle, faites que Carpenter nous ponde encore ne serait ce qu'un bon film avant de raccrocher pour de bon. Quoi qu'il advienne, ma position ne changera jamais et tiens en quatre mots : merci John, pour toujours !

End of transmission...

mercredi 28 janvier 2009

Dr No's DVD : X Files Regeneration, Henry Poole, Bienvenue au cottage et Baby Mama.





Bonsoir à tous les aminches fan de Magnum (ben ouais c'est comme ça). C'est John Plissken qui vous pa-ha-rleuuuu...

A ma droite, les feignasses (David Mikanowski, Strike), à ma gauche le forcené du mulot, j'ai nommé le Dr No. Régulier dans la hargne, inflexible dans la torture verbale, le bon docteur m'envoie avec la régularité d'une poule pondeuse berrichone (les meilleures...) ses chroniques trempées dans le fiel qui fait des nanars flamboyant du petit bois pour l'hiver.

Le Dr No, dont l'ADN fut jadis croisé en éprouvette avec celui d'une hyène par quelque savant fou échappé d'un laboratoire clandestin d'Ingouchie, passe donc au gril de sa faconde assassine quatre nouveautés DVD. Et parfois, contre toute attente et ses habitudes, il épargne ! C'est beau un homme qui doute... C'est à vous, docteur...



BIENVENUE AU COTTAGE (*/*****)
Le pitch : Des kidnappeurs d’opérette tous plus mongolos les uns que les autres sont attaqués par un clone crétin de leatherface !
Comédie anglaise horrifique de plus dans le paysage cinématographique, Bienvenue au Cottage fait tout son possible pour être d’une folle originalité. Et c’est complètement raté. Les aventures sanguinolentes et pseudo humoristiques de ce troupeau d’abrutis tous plus décérébrés les uns que les autres est d’un ennui absolu. Paul Andrew Williams signe un film de petit malin, hystérique, insupportable, ultra prévisible et jamais, jamais drôle… Bienvenue au Cottage est une très pâle copie des pires ratages de Guy Richie et des plus mauvais slashers US pour teenagers en mal de frissons, c’est dire le niveau !
Bienvenue au cottage, de Paul Andrew Williams (1h30). Avec : Andy Serkis, Reece Shearsmith, Jennifer Ellison, Steve O'Donnell.
Sortie le 11 février (Fox Pathé Europa)


BABY MAMA (**/*****)
Le pitch : Une working girl essaye d’avoir un bébé et d’être drôle. On ne peut pas avoir les deux à la fois !
Tina Fey est la comique américaine du moment. Venue du mythique show télé US Saturday Night Live, elle a créé ensuite la géniale série 30 Rock (je confirme - ndJP). Dans ce Baby Mama elle incarne son personnage emblématique, celui d’attendrissante working girl, un peu loseuse et dépassée par les évènements. Le cinéma est un rite de passage, souvent casse-gueule, pour les comiques américains. Et Baby Mama, comme d’habitude, est une déception. Trop de bons sentiments et pas assez de comédie. C’est frustrant car ce film avait tout pour être une réussite. Las : la pléiade de supers acteurs (Greg Kinnear, Maura Tierney, Steve Martin ou Sigourney Weaver) ne sauve pas Baby Mama de l’ennui…
Baby Mama, de Michael McCullers. Avec : Tina Fey, Sigourney Weaver, Amy Poehler, Dax Shepard, Greg Kinnear (Universal Studio Canal Video). Déjà sorti.

X-FILES REGENERATION (**/*****)
Le pitch : Murder et Scully reviennent et préfèrent parler de dieu toutes les 5 secondes que chasser le serial killer…
Quelques notes d’orgue ringard tout droit venu des années 90 et les deux agents les plus paranoïaques et sentencieux du FBI sont de retour ! Personne ne les attendait vraiment mais bon, ils sont là… Et l’on est bien obligé de les suivre dans ces nouvelles aventures molles aux frontières du réel (... de la mollesse - NDJP). Les décatis Mulder et Scully traquent, avec l’aide d’un medium-prêtre-pédophile-cancéreux-qui-saigne-des-yeux, des morceaux de gens disséminés ça et là et essayent désespérément d’intéresser les spectateurs. Peine perdue, X-Files Régénération est un polar poussif plein de bondieuseries grotesques et, scandale des scandales, il n’y a même pas de petits hommes verts de l’espace !!! N’importe quoi… Quel était l’intérêt d’un tel retour (j'esquisse une réponse : payer les impôts de Chris Carter - NDJP) ?
X-Files Régénération, de Chris Carter (1h44). Avec David Duchovny, Gillian Anderson, Amanda Peet, Billy Connolly. (Sony Picture Home Entertainment). Sortie le 30 janvier.

HENRY POOLE (****/*****)
Le pitch : Un mec veut mourir tranquille. C’était sans compter sur ses doux dingues de voisins, l’extraordinaire Radha Mitchell et une tâche sur un mur…
On ne peut plus mourir tranquille de nos jours. Henry Poole, interprété par le taciturne Luke Wilson, en fait l’amère expérience dans ce nouveau film indépendant décalé qui nous vient tout droit des USA. Dans cette banlieue si typique et si paisible, chaque habitant cache ses petites fantaisies. Henry Poole dresse le portrait, mélancolique et délicat, d’êtres gentiment barrés. Marc Pellington, l’auteur du pervers Arlington Road, signe un film puissant, parfois bouleversant, sur la nature humaine et le sens de la vie. Henry Poole est une ode iconoclaste, un peu maniérée, d’une profondeur étonnante. Magnifique malgré une bondieuserie un peu trop présente (encore une bondieuserie ! Mais Bon Dieu, No, z'êtes obsessionnel, faut vous faire soigner mon vieux ! NDJP) et une fin décevante… Et puis il y a la sublime Radha (rhââ rhââ - NDJP) Mitchell !
Henry Pool, de Mark Pellington (1h40). Avec : Luke Wilson, Radha Mitchell, Adriana Barraza, Cheryl Hines (Sony Picture Home Entertainment).

Dr No

dimanche 25 janvier 2009

Happy birthday Marvel ! Putain, 70 ans... (à suivre dans Scuds)


Alors bon, voilà, c'est dimanche soir, je zappe mollement entre Les Experts Manhattan (que c'est tiède ce truc) et Le Patriote (ouh la la que c'est mouuuu) et aussi une merde avec les Charlots et Léon Zitrone sur Direct 8 (non non, je suis sérieux, je l'ai vu, vous dis je !).

Et là, c'est le drame : je réalise que je n'ai rien posté depuis mardi. Kriss de Tabarnak !!!

Fucking no way : pas question que JPFM soit laissé à la merci de ma flemmingite persistante.

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais Marvel fête cette année ses 70 ans. Et oui. Voici donc l'occasion d'un petit coup de chapal de ma part à ce vénérable éditeur américain qui, via en France les mythiques édtions Lug, a littéralement illuminé mon enfance avec Spider Man, Iron Man, les X Men, les Quatre fantastiques, Daredevil, Captain Marvel, la Division Alpha, les Vengeurs, bref.... tous les super héros qui peuplaient les pages de Strange, Spécial Strange, Nova et autres Titan.

En 1939, année de sa naissance, Marvel n'était pas Marvel mais Timely Comics, société créée par l'éditeur opportuniste de romans pulp Martin Goodman, alléché par l'engouement du public pour les surhommes en collant consacrés par Superman en 1938 (puis Batman en 39).

Elle a bien grandi depuis, la petite Timely... Rebaptisée Atlas Comics puis enfin Marvel au début des années 60, la société s'imposa, comme chacun sait, avec deux révolutions consécutives : Les Quatre Fantastiques en 1961 et Spider Man en 1962. Deux co-créations de Stan Lee, alors rédacteur en chef de la boîte, romancier frustré qui trouva la célébrité dans ces super héros nouvelle génération dont, pour la première fois à l'époque, on nous montrait les tracas au quotidien (les loyers impayés des Quatre Fantastiques, la lose sentimentale de Peter Parker...).

Hé oui parce que bon : Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, héros de la firme concurrente DC comics, c'était bien joli mais leur vie civile, une fois leur costume tombé, était aussi tiédasse que la tisane que je laisse refroidir depuis une heure (merde...).

Je peux témoigner personnellement que, lorsque je lisais Strange, j'étais au moins autant passionné par la vie privée de Peter Parker, Matt Murdock ou Tony Stark que des bastons homériques de leur alter ego respectif Spider Man, Daredevil ou Iron Man. Ha non, on ne peut plus se moquer, maintenant, ou je sors la carte Obama !

Bref, je n'ai pas la place sur ce blog mais il y aurait 1000 choses à dire sur la passionnante histoire de Marvel, d'autant que depuis les années 60, 1000 choses ont évidemment changé et DC Comics a elle aussi accouché depuis de héros plus complexes. Marvel est aujourd'hui un groupe multimédia colossal, leader sur le marché mondial des comics, et propriétaire depuis 2006 de son propre studio de production cinéma (Iron Man est le premier film des studios Marvel). Finie, la petite entreprise familiale où Martin Goodman employait son neveu Stan Lee comme grouillot en 1940...

Ca fait belle lurette que plus aucun nouveau super héros icônique ne sort des pages de ses comics (idem pour DC d'ailleurs)... mais la firme continue de me faire rêver avec son projet démentiel de recréer au cinéma l'interconnexion qui existe depuis toujours dans les BD (le fameux "Marvel universe"). Bon, ok, les aminches, pour un Iron Man réussi, on a eu en 2008 un Hulk bien bourrin (mais fun) et rien ne dit que les projets à venir (Thor, Captain America puis Les Vengeurs) ne seront pas de grosses bouses fumantes. Mais quand même, la glande geekale reste à fond titillée, c'est tout !

Alors merci Marvel, merci Stan Lee, merci Spidey et on recause très bientôt de ce sujet dans le prochain épisode de Scuds (keuuuuwa ??? Vous ne connaissez toujours pas Scuds, le podcast le plus hype de toute la métagalaxie ? Mais rendez vous à cette adresse, malheureux !)
Et pis quand même, pour ceux que ça intéresse :
Ze site officiel de Marvel, la page "spécial 70 ans de Marvel" et la page wikipedia assez bien fournie sur la captivante histoire de Marvel.

End of transmission...

mardi 20 janvier 2009

Obama aime les super héros : welcome, Mr President !


HONTE A MOI, shame on me, la peste soit de ma non réactivité, les dieux de la grande geekerie interplanétaire me maudissent moi et les dix générations de ma descendance.... Ô Grand Marvel, je t'ai failli, je ne mérite plus d'invoquer les saintes écritures geeks, je ne suis qu'un misérable vermiceau imposteur tout juste bon à écrire sur des séries bavaroises arthritiques de seconde zone !

Pourquoi tant d'autolamentation ? Well... Je suis totalement passé à côté de ZE événement geek de la semaine dernière et là c'est quand même la grosse boulette : SPIDER-MAN VOLANT AU SECOURS DE BARACK OBAMA EN COMIC BOOK !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (trois carambars à celui qui me donne le nombre exact de "!")



Pffff et en plus Marvel avait annoncé la sortie de cette édition spéciale depuis le 8 décembre....

Bref : le 14 janvier, donc, Marvel a publié, dans le numéro 583 du mensuel "Amazing Spider Man", une aventure intitulée "Spidey meets the president". Signée Zeb Wells (scénar) et Todd Nauck/Frank D'amarta (dessin), ornée d'une superbe couverture dessinée par Phil Jimenez.

Vous avez peut être déjà tous lu le pitch de la BD : le jour de l'investiture d'Obama, Spider-Man déjoue in extremis un complot fomenté contre le 44e président des Etats-Unis par Le Caméléon, l'un des ennemis jurés de Spidey.

Une prompte réponse de Marvel aux confessions de campagne d'Obama sur sa passion de jeunesse pour Spider Man, en raison notamment du "désarroi intérieur" du personnage (j'hallucine, mes enfants, j'hallucine). «Lorsque nous avons appris que le président élu collectionnait les Spider-Man , il nous a semblé évident que ces deux personnages historiques devaient se rencontrer dans notre univers, Un fan de Spider-Man dans le bureau Ovale, cela se fête !» a ainsi justifié ce vieux roublard de Joe Quesada, rédacteur en chef de la branche comics de Marvel. Et ouais, le patron de la Maison Blanche fut (est ?) donc un grand fan de comics et même un collectionneur averti...Si on m'avait dit un jour que j'entendrais des trucs pareils quand je lisais Strange en douce pendant les cours de Mme Guenoun en CM2...

Bref, super coup de pub d'Obama à Spider Man en particulier et à toute la culture geek en général. Désormais, ami goûteur de contre culture, n'hésite pas à exploiter l'anecdote contre tout importun pisse froid qui te toisera en soirée parce que tu as le malheur d'arborer un T Shirt Spidey. Je pense tout d'un coup au vieux Stan Lee qui doit être aux anges...

PS : à l'attention de 20 minutes.fr : les amis, relisez vous avant d'écrire des conneries en parlant de Spider Man en couverture d'un numéro de "Look" paru en 1940. Le personnage est né en 1962, vous avez dû confondre avec Superman, bande de QUICHES !

Voilà. Obama, on t'aime !

End of transmission...

dimanche 18 janvier 2009

SCUDS, episode 2 : les photos du tournage. Chouette !





Hi folks, Plissken speaking...

OUI ! AYé ! Scuds 2, par le saint du saint de la loge du grand orient geek, est enfin in the box (c'est de l'anglais, ça veut dire "dans la boîte") et foi de Plissken, sur ce coup-là, c'est pas pour nous jeter des toiles d'araignée, mais je crois qu'on a été bons.


Cette fois me semble t il , on a trouvé le ton juste entre déconne et blabla neuroné.

Certes, on n'a pu honorer notre promesse d'une guest star féminine (elle nous planté au dernier moment, la vilaine. Les gonzesses, hein...) mais.... pour le coup on a mis les bouchées doubles (je ne comprends pas pourquoi j'utilise cette expression alors que je la trouve bien beauf, mais c'est plus fort que moi). Et il me semble qu'on a vraiment progressé par rapport à l'épisode 1.

Au programme de ce Scuds 2 (qui ne sera pas en ligne avant début février because obligations professionnelles des uns et des autres) :

1) Les chocs de 2009 : ce que la Scuds team attend de pied ferme en ciné et séries télé

2) Joyeux anniversaire Marvel ! La firme créatrice de Spider Man, des X-Men, des Quatre fantastiques et de quelques 4500 autres personnages fête ses 70 ans en 2009 : hommage obligé dans Scuds !

3)Les MMO, et en particulier le roi d'entre eux World of Warcraft, sont-il vraiment des drogues dures potentielles pour leurs usagers ? Jérome, (alias Yavanna, superbe elfe chasseur level 80 sur le serveur Cho'Gal de WoW), mène le débat et nous dira que... ho et puis tu verras bien, gringo !

Et pour te faire patienter d'ici début février, voici... des photos (ouah)... et... une vidéo du tournage ! (ouaaaaah !!!) En attendant le vrai teaser.... Je dirai, pour finir dans la sobriété, qu'une légende est en marche.

End of transmission...







vendredi 16 janvier 2009

Bilan ciné 2008, part 4 : LES FLOPS DE STRIKE !



Criss' de criss' de tabarnak ! La peste soit de la vilennie !

Alors que je chantais l'autre soir sur ce blog radioactif les louanges du grand Bodhi Strike (lire ici) pour son refus du FLop 10, voilà que mon grand guerrier zen succombe lui aussi aux succubes de la haine et du fiel. "Moi aussi j'veux casser du navet sur JPFM finalement" m'a t il fait savoir hier par l'un de ses nains porteurs de télégrammes (coutume étrange à l'heure du courrier électronique, j'en conviens...).

Mon Strike va donc sabrer le nanar... Encore l'influence lamentable combinée du Dr No et de David Mikanowski, probablement... Magnéto, les X-Men ! (cette vanne tombera totalement à plat pour les non-lecteurs du comic book)


Avertissement sans frais : Nous rappelons que les films suivants vus par Strike l'ont été dans le cadre de rentabilisation et de rationalisation de l'utilisation d'une carte de type dit illimité. Ils n'auraient en aucun cas été un premier choix lors d'une séance payée intégralement… ou alors avec un très très bon pop corn !!! (je confirme : la mesquinerie totale de cette introduction tend à confirmer la Dr. Nodavidmikanowskisation de notre bon vieux Strike. Va donc, âme perdue, vers le coté obscur... - NDJP)

LE FLOP 10 DE STRIKE


01 Appelez moi Dave
Parce que j'aime tellement Alain Chabat que je suis sur qu'il arrivera à produire le premier Eddie Murphy potable au 21ème siècle alors je souligne l'indigence de ce dernier. Mais bon je suis aussi pour la paix dans le monde et contre la faim en Afrique et je pense encore que Spidey 4 sera excellent alors bonne chance Alain.

02 L'Emmerdeur
Mais pourquoi ?!?

03 Asterix aux jeux olympiques
Un petit hommage à Claude Berri qui avait produit les 2 précédents avant de laisser Junior faire joujou

04 Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
Cf l'Emmerdeur

05 Babylon A.D
Une pensée tendre pour Mathieu Kassovitz qui a vu son rêve perso et son amitié avec Cassel dissolus dans l'incurie des studios hollywoodiens. Mais bon vu l'évolution dieudonnesque de Dantec moi, perso, ma théorie c'est qu'il y a un peu d'acte manqué dans le montage foireux de Kasso (Strike, j'ai pas le souvenir que Dantec s'en soit pris aux Juifs comme ce salopard de Dieudonné le fait régulièrement depuis 2001. Maintenant, si par "évolution dieudonnesque" tu évoques les charges anti-Islam de Dantec, je trouve que ton terme est impropre. Mais je préfère éviter les digressions politiques sur ce blog... NDJP)

06 Phénomènes
Parce que là il est vraiment temps de prendre un peu de recul Night. Mark Wahlberg en acteur principal ? Pourquoi pas en Max Payne, tant qu'on y est ( un jeu que je dois rendre à Pliss', Oooopss !) (putain j'avais oublié !!! Je veux mon Max Payne ! NDJP)

07 Bangkok dangerous
Ben il n'y a que Marty Scorcese pour faire un remake d'un grand film asiatique en lui apportant quelque chose. Et puis Nicholas Cage, son capilliculteur…

08 Benjamin gates et le machin en or
… son monosourcil

09 Hancock
Coup de gueule perso. Pour une fois que dans un film grand public hollywoodien un noir se tape une super bonne blonde, comme par hasard une malédiction nous empêcherait de profiter de leurs ébats. Moi je vous dis que c'est pas gagné pour Obama. Foutus puritains !

10 The love gourou

Il faut vous y faire. Justin Timberlake est devenu un meilleur comique que Mike Myers et je suis extrêmement sérieux !

En bonus (prix spécial du grand ordre du nanar flamboyant)
Saw V
En attendant Saw VI… Désolé ☹. (bien grillée, la Saw 6 ?... Désolé... NDJP)

Peace

Strike....

End of transmission

mercredi 14 janvier 2009

R.I.P Patrick McGoohan et Ricardo Montalban


Les aminches, je vais charrier du cliché mais c'est ainsi : la planète geek est en deuil. Patrick McGoohan et Ricardo Montalban ont rendu l'âme ce 14 janvier, tous les deux à Los Angeles. Le premier avait 80 ans, le second 88.

Je ne vais pas vous assommer avec une nécro que la plupart d'entre vous auront sans doute déjà lu en long et en large sur le web ou dans la presse. Juste mon petit hommage express mais obligatoire à deux sacrées gueules qui hanteront pendant encore très longtemps les mémoires de millions de geekos.

Patrick McGoohan pour son incarnation inoubliable du Numéro 6 dans la frappadingue et chef d'oeuvrissimesque cultissimissime série Le Prisonnier (dont un remake est en cours pour la chaîne américaine AMC... j'ai un peu peur...). Sans oublier ses apparitions de classe internationale dans Columbo au côté de son vieux pote Peter Falk. Reposez vous bien, sir, vous l'avez bien mérité.

Quant à Ricardo Montalban, si le grand public se souviendra essentiellement de sa prestation en énigmatique Mr Roarke dans la série L'ile fantastique (avec le nain trépassé Hervé Villechèze), votre serviteur gardera à jamais gravée dans ses neurones l'image de son belliqueux bellâtre Khan dans Star Trek 2 (1982). Un Star Trek cher dans le coeur des fanboys, entre autres en raison de ce méchant latino au look catogan-torse poilu qui brisa nos coeurs en s'en prenant au fils de Kirk. Vengeance ! Heu pardon, repose en paix Ricardo.

End of transmission...


TOP/FLOP CINEMA 2008 part 3 : LE VERDICT DE STRIKE


Strike est un sage. A côté de lui, le vieux maître de Kwai Chang Caine dans Kung Fu (cherchez pas, les puceaux, c'est une série de 1972) n'est qu'un vulgaire bonimenteur au regard de veau mort et au verbe mou. 

Quand Strike parle, une colombe passe et crie "respect à l'ancien !" (traduit de la langue volatile par notre secrétaire polyglotte Josiane Fouchard).

Quand Strike s'enrhume, ce sont les bonzes du monde entier qui éternuent, souillant de mucus verdâtre leur belle toge rouge oranger.

Rassurez vous : Strike va très bien (l'animal est plus robuste qu'une vache berrichonne) et nous livre à son tour son top 10 des films sortis en France en 2008. L'homme est si sage que, dans sa grandeur et son infinie sérénité, il a refusé de se vautrer dans la vindicte et préféré s'en tenir à ses coups de coeur. Pas de Flop 10 pour Strike, donc, je m'en chargerai pour lui dans un prochain post.

Strike, O grand Bodhi Dharma du 7-5, je te laisse la parole. Et bonne année 2009 placée sous le signe du tigre à la patte de lièvre. Signé frère Plissken.

TOP 10 CINEMA 2008 DE STRIKE

01  THE DARK KNIGHT (hé ben putain c'est pas trop tôt !!! NDJP)
Parce que faire oublier Jack Nicholson et Tim Burton n'arrivera pas tous les ans.

02 THERE WILL BE BLOOD
Un portrait de l'Amérique d'aujourd'hui : pétrole, violence et religion. et pour le meilleur copycat du cinéma d'aujourd'hui, j'ai nommé Paul Thomas Anderson. Après Scorsese avec Boogie Nights, Altman avec Magnolia, il s'attaque à Terence Malick. Enooorme !

03 IRON MAN
Parce qu'après les purges Daredevil, Ghost Rider, Les 4 fantastiques et beaucoup d'autres, ce film vient à point nommé pour nous rappeler que les super héros Marvel ne sont pas toujours salopés au cinéma.

04 SEMI-PRO
Parce que je ne m'étais pas retrouvé à pleurer par terre de rire dans un cinéma depuis Ghost Rider (sauf que Ghost Rider, c'était pas l'intention recherchée par le réal'. Enfin quand je dis réal'...).

05 NO COUNTRY FOR OLD MEN
Parce qu'on sous estime l'importance de l'air comprimé (tiens, fais tourner le oinj' Bodhi, fais tourner j'te dis ! NDJP).

06 TROPIC THUNDER
Au moins parce qu'il offre à Tom Cruise son meilleur rôle depuis Top Gun (oui même devant Magnolia !) (Bodhi Strike, es tu sûr de ne pas abuser des champis dans le tarpé ? NDJP).

07 WALL-E
Pour ceux qui oublié ce que c'était d'être amoureux et pour ceux qui le sont comme moi (mais moi aussi je t'aime, Strikounet... NDJP)

08 REC
Parce que contrairement à Cloverfield, le procédé de la caméra subjective est totalement justifé.

09 SOIT JE MEURS SOIT JE VAIS BIEN
Parce que je ne me rappelle plus pourquoi je suis allé le voir. Parce que je me demande bien comment avez vous pu ne pas aller le voir (Claude Lelouch, je t'ordonne de sortir du corps de Bodhi Strike ! NDJP)

10 IT'S A FREE WORLD
Vision édifiante de ce que donne la crise dans le monde réel avant même la crise financière.

EN BONUS (y a vraiment que Dr No qui respecte le principe du Top 10 hein, pffff.... NDJP) : 
SOYEZ SYMPA REMBOBINEZ (juste histoire de supplier Gondry de se trouver un bon scénariste qui l'aide une fois qu'il a trouvé ses excellents pitchs et parce qu'il s'agit d'un magnifique hommage au cinéma).

Peace et joyeuse 2009 à vous tous....

Strike....






mardi 13 janvier 2009

Twilight : moi j'aime bien et vous ? Sondaaaaatch' !!!


Hey les potos... Plissken again... Juste avant d'aller faire dodo et histoire de ne pas piquer la vedette au sujet star du moment (l'année ciné 2008, merde !), une petite piqure de rappel sur Twilight.

Le film de Catherine Harwicke, évoqué déjà à deux reprises dans ce blog étincelant de génie, réalise toute proportion gardée, une carrière en salles françaises aussi satisfaisante qu'aux Etats-Unis, depuis sa sortie chez nous le 7 janvier. 

Je réalise par ailleurs que je croise ces derniers jours pas mal de sympathiques demoiselles dans le métro, le nez plongé dans "Fascination", le premier tome de la saga "Twilight", dont est tiré ce premier film. Et une bien bonne amie à moi, trentenaire et plus, me semble totalement conquise par le film, ce qui n'était pas gagné d'avance. "Twilight" me semble donc plaire bien au delà de sa cible initiale d'adolescentes... (ha ben oui je développe des thèses de dingue, moi !)

Alors, les filles mûres (ou pas) : je profite de l'occasion pour renouer avec la frange féminine des fans de JPFM (frange colossale s'il en est), pour vous poser cette question au coeur de l'actualité internationawle : si vous êtes allé voir Twilight en salles, qu'en avez vous pensé ? Allez on vote, hop , hop ! 

End of transmission...

lundi 12 janvier 2009

TOP/FLOP CINEMA 2008 part 2 : David Mikanowski !




Hi Folks... Plissken here... C'est la classe des grands seigneurs : laisser d'abord le petit personnel s'exprimer avant de soi même livrer son regard sur l'année cinéma urbi et orbi (sont dans un bateau... ok, vanne moisie...).

Ainsi, après la prose enflammée et inflammable du Dr No (en pleine expérimentation ce soir d'un sérum de vérité sur une colonie de marsupiaux. Tout va bien), c'est à David "Diamond Dave" Mikanowski de livrer sobrement son palmarès, sans commentaires assomants à la Dr No justement (je plaisante docteur, posez cette seringue...). Et là je constate avec horreur que The Dark Knight n'arrive qu'en 20e position dans son top 10... J'invente rien, lisez plutôt ! LE TOP ET LE FLOP 2008 DU CINEMA SELON DAVID MIKANOWSKI, C'EST TOUT DE SUITE ! Et demain : le palmarès de Strike. Ca va chauffer dans les bermudas. Rien moins. 

TOP 10
01  THERE WILL BE BLOOD
02 VALSE AVEC BASHIR 
03 TWO LOVERS
04 WALL-E 
05 A BORD DU DARJEELING LIMITED
06 UN CONTE DE NOEL
07 REVIENS MOI
08 L'ORPHELINAT
09 MENSONGES D'ETAT
10 LUST, CAUTION

Et aussi (non ça suffit Mika, j'ai dit pas plus de dix, c'est un top ten quoi ! Ho et puis merde...)
11 The Mist
12 Martyrs
13 30 jours de nuit
14 La guerre selon Charlie Wilson
15 Le Funambule (magnifique, sublime, j'en pleure encore - NDJP)
16 Mesrine, l'instinct de mort
17 Redacted
18 Into the wild
19 No country for old men
20 The Dark Knight (pffff, scandaleux cette 20e place.... NDJP)

FLOP 10 (ha ben non y en a que cinq en fait... c'est logique... NDJP)
01 DIARY OF THE DEAD (soporifiquissime !!!! NDJP...)
02 FRONTIERE(S)
03 ALIENS VS PREDATOR - REQUIEM
04 DISCO
05 LES RUINES
Accessit d'honneur/prix spécial supernanardelux in technicolor : John Rambo et Babylon A.D

dimanche 11 janvier 2009

TOP/FLOP CINEMA 2008 part 1 : l'avis du Dr No !




Non ! JPFM n'est toujours pas mort (comme Hervé Vilard en fait) ! Juste une vilaine petite gripounette hivernale, une crise de croissance, une diarrhée passagère, des affaires pressantes à régler sur Mars (en fait de gros problèmes de connexion avec mon sale PC à l'agonie).... Bref : here I am again.

Tandis qu'avec mes camarades de Scuds, nous nous affairons à bâtir un monde meilleur (arrête la fumette Plissken, arrête !), je m'efforce de faire de ce blog ZE référence absolue en matière de... heu... de... et bien je vous le dirai très prochainement mais d'ici là, avant d'entamer une année 2009 pleine de chef d'oeuvres et de bouses voilà l'inévitable BILAN 2008 de mes trois escla... de mes trois collaborateurs : Dr No, David Mikanowski et Strike ! 

On commence par le plus sadique des trois : mon bien estimé Dr No et son fiel en seringues. Maiiiiis il ne fait pas que détester les films, c'te corniaud,  il lui arrive d'en aimer aussi ! 

Alors pour découvrir LE TOP ET LE FLOP 10 du Dr No : cliquez en dessous, là, vous voyez, juste là.... (et demain : David Mikanowski) 


TOP 10
01 NO COUNTRY FOR OLD MEN (j'ai honte mais qu'est ce que je m'y suis emmerdé ! NDJP)
Oui, pour les frères Coen, l'Amérique est condamnée à disparaître dans une hallucinante orgie de sang, de violence, de mise en scène époustouflante, de désespoir et de coupe de cheveux improbable.

02 THERE WILL BE BLOOD (cf parenthèse No Country...)
... Paul Thomas Anderson tient à rappeler que cette nation est née dans ce même sang. Celui des pionniers et de la terre. Il signe un film colossal, une fresque affolante sur un pays maudit.

03 A BORD DU DARJEELING LIMITED
Nouvelle comédie douce-amère et bouleversante de Wes Anderson. Peut-être la plus humaine et la plus aboutie du cinéaste. Mention spéciale au fantastique court-métrage d'ouverture, Hôtel Chevalier, avec la divine Nathalie Portman.

04 VALSE AVEC BASHIR
Cauchemar éveillé, incroyable documentaire "animé sur une innocence perdue. Ce retour vers l'enfer est un des grands chocs de ces dernières années. Expérimental, bouleversant et désespérément humain...

05 BON BAISERS DE BRUGES 
Polar improbable, grave et nonchalant, le film de Martin McDonagh offre à Colin Farrell un de ses meilleurs rôles (après celui du Tireur dans Daredevil ? Ok facile... NDJP)

06 QUANTUM OF SOLACE 
James Bond est vénère sévère : on a buté la femme de sa vie. Et il va pleuvoir du sang. Fini le bling bling d'antan : la violence est brute, les méchants sans charisme et Bond une machine à tuer déshumanisée. Les fans hurlent à la trahison, moi au génie (mais Dr No, tu encenses ton pire ennemi !!! J'y perds mon martien... NDJP)

07 JOSHUA
Un bambin de 9 ans détruit méticuleusement sa famille... Sans vampires ni zombies ni effets spéciaux de la mort qui déchirent, le grand flip de l'année !

08 IRON MAN (and watch out for Mickey Rourke in IM2 en 2010 !!! NDJP)
Rencontre improbable entre un casting haut de gamme et l'univers décérébré des super héros (heu...  je sais pas si t'as saisi l'angle de ce blog, docteur... NDJP). Iron Man est le popcorn movie parfait, fun, spectaculaire et (un peu) ambitieux !

09 CLOVERFIELD
Un crétin derrière son camescope filme l'attaque d'une tortue géante sur New York. Concept casse gueule (tout pour la caméra subjective) pour un résultat étourdissant.

10 I KNOW WHO KILLED ME (inédit)
Ce film américain avec Lindsay Lohan s'est fait démonter la tête aux USA (taxé de plus mauvais film de l'année). Puisant dans les oeuvres les plus perverses et tordues d'Argento et de Brian de Palma, ce trip angoissant signé Chris Silvertson mérite d'être réhabilité. Malsain, crade et décadent : une authentique curiosité !


FLOP 10
Hors concours MOTHER OF TEARS (inédit en salles)
Que dire ? Que dire devant cette horreur ? Comment imaginer une nanoseconde qu'elle puisse être l'oeuvre de Dario Argento ? Au-delà de toute nullité, MoT est à fuir absolument, surtout pour les fans de la première heure du maestro de Suspiria ou des Frissons de l'angoisse. Mother of Tears ou le crépuscule d'un géant...

01 HANCOCK
Will Smith est le roi de l'arnaque cinématographique ! Derrière des films aux scénarios accrocheurs se cachent des navets survitaminés dévoués à sa gloire. Hancock est à l'image du bonhomme : clinquant, grandiloquent et d'une bêtise absolue (heuuu, Doc, mégalo le Will je veux bien, mais bête... tu t'emportes ! NDJP). Avec un final digne des moments les plus nanardeux de Highlander. Du grand portnawak !

02 FUNNY GAMES US
Haneke s'autoremake. Pourquoi ? Pour donner une leçon de morale assez minable à ces idiots d'américains assoiffés de violence. L'original, sorti en 1998, était une réussite mais cette copie conforme n'existe que pour conforter Haneke dans son propre "génie" moralisateur. La vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain.
 
03 SWEENEY TODD
Le duo Burton/Depp de retour pour une comédie musicale insupportable pour le cerveau et les oreilles (chansons toutes plus minables les unes que les autres). Johnny s'agite et roule des yeux, Tim fait le minimum syndical. Pathétique...

04 SPEED RACER
Les philosophes de supermarché, j'ai nommé les Wachowski, reviennent avec ce machin hystérique et irregardable avec ses couleurs criardes et son rythme frénétique. Il rend aussi complètement con avec un scénario écrit par le dernier des débiles (vive les singes en t shirt) ravagé par les psychotropes. Dites non à la drogue les enfants ! (... j'en connais un autre.... NDJP)

05 ALIEN VS PREDATOR - REQUIEM (déjà que le précédent était une purge... NDJP)
Les franchises géniales Alien et Predator foulées au pied par ce nanar signé par deux frères totalement incompétents. Rest in peace, predaliens...

06 INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (mou, laid, vieux. NDJP)
Papy Jones et son déambulateur sont de retour eux aussi ! Passé une première partie très réussie, le film s'enfonce dans le rien et le mou. Triste et prévisible. George Lucas, oui toi, le producteur de cette bouse ! Arrêtes de casser tes jouets et rends l'argent maintenant !

07 JUNO
Le film de Jason Reitman est l'archétype du dévoiement du cinéma indépendant. Tout est tellement calibré, pensé dans les moindres détails qu'on frise la manipulation. Finit la fraîcheur, voici le temps du cynisme mercantile. Beurk...

08 MARTYRS
Quand les réal français se frottent au cinéma de genre, ils ne peuvent jamais s'empêcher d'y glisser un peu de philosophie assommante pour nos cerveaux qui ne leur ont rien demandé. Sans ses affèteries grotesques, Martyrs avait tout pour être un grand film. Dommage...

09 DANTE 01
Marc Caro signe une zèderie fauchée et grandiloquente avec l'improbable Lambert Wilson en messie des étoiles. Grotesque. Dans l'espace, personne ne vous entend ricaner.

10 BURN AFTER READING
Un gros coup de moins bien pour les frères Coen. Comédie pas drôle, Burn after reading voit ses acteurs réduits à l'état de pantins caricaturaux et Frances McDormand passer à côté de son sujet (dommage, c'est elle le rôle principal !). On ne peut pas réaliser des chef d'oeuvres à tous les coups !