dimanche 29 mars 2009

Streamy awards 2009- suite : le reportage photo exclusif

Ha ben on avait failli l'oublier !

Jerôme, aka The Old Cuban, envoyé spécial virtuel exclusif de JPFM depuis sa chambre aux Streamy Awards, a immortalisé quelques moments clé de la cérémonie dont je vous causais dans le post précédent.

Il faut saluer l'abnégation de notre reporter virtuel, qui a dû interrompre sa douce nuit de sommeil pour suivre les Streamy awards en direct, sur son macbook, décalage horaire avec Los Angeles oblige.

Exceptionnel et bravo Jéjé pour t'être réveillé à 5h du mat'... l'info n'attend pas les lèves tard, coco !

Alors sur les photos de haut en bas :

1) Joss Whedon, récompensé à plusieurs reprises pour sa web série culte Dr Horrible's sing along blog.
2) Lala et le Dr Tiki, recompensés pour la direction artistique de leur émission totalement déjantée Tiki Bar TV.
3) L'acteur producteur scénariste Sandeep Parikh et l'actrice web culte Felicia Day, récompensés pour la géniale web série comique The Guild.





Moi je dis chapeau Jéjé, belle ambiance nocturne feutrée, élégante, cosy.... et des images vues nulle part ailleurs ! (enfin heu, sauf si vous étiez connecté en direct cette nuit sur le site des Streamy awards...)

Bon, je retourne dans le réel. Les chroniques du Dr No reviennent dans un prochain post... si si.

End of transmission...

Streamy awards 2009, first edition : Dr Horrible et The Guild récompensés !



Buenos dias, los gringos geekos, Plissken hablar !

On connaissait les Emmy awards, les Oscars, les Grammy awards.... il va falloir maintenant compter avec les Streamy awards pour le web. Et ouais !!!

Les plus câblés d'entre vous le savaient très certainement, mais c'est hier soir à Los Angeles que s'est déroulée la toute première cérémonie de ces Streamy awards, retransmise en direct sur le site officiel de la soirée.

Equivalent des Emmy awards pour les programmes web, les Streamy awards étaient retransmis depuis le Wadsworth Theatre de Los Angeles et organisés par l'International Academy of Web Television, association à but non lucratif composée d'entreprises spécialisées dans les nouveaux médias.

26 récompenses furent distribuées dont :

24 Streamy awards (décernés par les membres de "l'académie")

1 Visionnary award (décerné par l'académie à une personnalité majeure de la web tv)

1 Audience choice award (vote du public de la meilleure web série, tous genres confondus)

Je mettrai en ligne un peu plus tard le palmarès intégral mais d'ores et déjà bravo à :

Dr horrible's sing along blog : lauréat du Audience choice award ; meilleur scénario pour une série comique ; meilleur réalisateur d'une série comique (Joss Whedon) ; meilleur acteur dans une série comique (Neil Patrick Harris)

The Guild : meilleure web série comique ; meilleure actrice (Felicia "rhaaa" Day) ; meilleur casting.

Alex Albrecht : meilleur présentateur web (pour son émission Project Lore)

Shatner Project : meilleure émission web de télé réalité (William Shatner, dudes !!!)





Et pour Dr Horrible's sing along blog ? Voici un extrait en dessous ! (matez le, on en cause dans Scuds 4)

samedi 28 mars 2009

SCUDS 4 : CHARGEEEEEEEEEEZ !!!!


SCUDS#4 from SCUDS on Vimeo.


Au programme : John Plissken (c'est moi) et ses space cowboys Jérôme et Arnaud s'étripent autour de Watchmen ; concassent Luc Besson et sa croisade antipiratage ; re-s'étripent autour de la web série Dr Horrible.

Enjoy !

Et royal au bar, on vous réserve un gouleyante surprise pour Scuds 5, en ligne vers fin avril....

E.O.T.... (oui j'aime bien essayer les initiales, ça fait sophistiqué).

Lost saison 5, c'est quand même vachement bien !


Hi smart geeks, Plissken speaking

N'y allons pas par quatre chemins : Lost 5, c'est d'la bombe. Et de la part des scénaristes de la série, c'est ce qui s'appelle se donner un sacré bon Dieu de coup de pied au cul. Ben oui, quoi, rappelez vous... A la rentrée 2006, alors que Heroes triomphait sur NBC et s'imposait, avec sa première saison, comme LA série hype du moment, Lost voyait ses audiences se tasser et surtout sa cote critique s'effondrer.

Logique :
à force de flashbacks bouchtroutoumous (si si ca veut dire quelque chose, relisez bien) et de questions sans réponse, la série de JJ Abrams devenait aussi palpitante qu'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale sur France 3. Te souviens tu, frère d'armes geek, de ces épisodes du début de la saison 3, interminables, où Kate et Sawyer passaient leur temps enfermés dans des cages chez les Zôtres, tandis que Ben demandait à Jack de l'opérer de sa tumeur. J'en ronfle encore. Et puis.....


Mis au pied du mur par les fans
et leur diffuseur ABC aux USA, les scénaristes se sont enfin remués. Rendue publique début 2007, la fixation d'une date de fin pour Lost (pour 2010 apres la saison 6) et la réduction du nombre d'épisodes par saison (seize contre 22 habituels) ont grandement aidé à resserrer les boulons et débarasser Lost de son gras narratif. Surtout (et là j'aimerais bien savoir qui, dans la "writer's room" a pondu un jour cette idée géniale), Lost s'est intégralement réinventée avec, dans l'ultime épisode de cette saison 3 transfigurée en cours de route, l'introduction des flashes forward. Mais si rappelez vous cette incroyable claque !



La saison 4 fut à la hauteur de ce nouveau départ
, en inaugurant l'autre grande idée incroyablement gonflée des scénaristes : les voyages dans le temps. Et je dois bien dire que, malgré un ou deux épisodes inévitablement faiblards, la saison 5 de Lost frôle l'extraordinaire. Je viens de visionner le 10e épisode et.... ouaaaah !!!!! Quel cliffhanger ! Sayid, Benjamin Linus, le coup de feu... c'est... c'est énorme ! C'est tellement bon de finir bouche bée stupéfait un épisode de série télé ! Certes je ne me rappelle pas de la moitié des circonvolutions scénaristiques de Lost depuis ses débuts et je serais bien incapable de dire si, oui ou non, les auteurs restent cohérents par rapport au labyrinthe de questions accumulées au bout de cinq saisons.

Peu importe : le plaisir est là, ainsi que l'impression qu'on ne nous mène pas trop en bateau. Une impression certainement illusoire, mais finalement, tout ce qui compte, c'est d'y croire, non ? Et franchement, alors que tous les indicateurs aux Etats-Unis montrent que le grand public ne veut plus de sagas feuilletonnantes mais des dramas à intrigues bouclées et héros central charismatique type The Mentalist, les choix scénaristiques de Lost font preuve d'un courage kamikaze qui force le respect (matez les audiences, c'est pas la fête...).

Car à moins d'avoir scrupuleusement suivi la série depuis sa création, qui peut entraver un seul épisode de cette saison 5 sans être totalement paumé au bout de trois minutes ? La trame lostienne était déjà suffisamment touffue, voilà maintenant que s'y ajoutent les paradoxes temporels ! De la folie, mais qu'est ce qu'on se marre ! Trop chère à produire en ces temps de crise et trop feuilletonnante pour le grand public, Lost est très certainement un modèle de série en voie d'extinction (jusqu'à un prochain cycle en tout cas).

Elle n'en est que plus précieuse à suivre et le compte à rebours qui nous sépare de sa conclusion définitive plus difficile à supporter !
Voilà c'était mon petit hommage du samedi soir à une oeuvre télévisuelle majeure qui n'a pas son pareil pour nous rendre accro à ses satanées énigmes sans réponse....
End of transmission...

dimanche 22 mars 2009

Les chéris de ces geeks, ep. 2 : Michael Ironside





Yeah... I know my little droogies... A peine ai je inauguré, avant hier soir, ma nouvelle rubrique Les Chéris de ces geeks que j'enquille déjà avec un second épisode. L'enthousiasme, que voulez vous.

En spéciale dédicace à ma vieille branche Thierry, voici donc un petit coup de zoom sur un autre second couteau absolument culte chez les fans de cinéma de genre. J'ai nommé Guillaume Canet. Revenez, je déconne : je veux parler de Michael Ironside bien sûr.

Rassure toi, homme ou femme d'impatience, ici ne sera point le lieu d'une laborieuse bio que tout un chacun peut dévorer sur le web. Comme avec Kurtwood Smith, je m'en vais juste ici adresser un petit coup de chapeau perso au bonhomme.

Mon tout premier souvenir de Michael Coin d'acier remonte à Scanners, de David Cronenberg. C'était en 1981, j'avais à peine dix ans. Le film était interdit aux moins de treize mais je pus néanmoins en apercevoir quelques lichettes à la télé lors de sa sortie en salles, via des extraits diffusés dans Temps X. Je vous parle bien sûr d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent connaître (Temps X, les frères Bogdanov avant leur inquiétante mutation, TF1 chaîne publique...).

Un extrait en particulier m'a terrorisé et longtemps hanté mon imagination: le passage, en ouverture du film, où Michael Ironside, alias le télépathe Darryl Revok, fait exploser la tête d'un malheureux congénère lors d'une démonstration de son pouvoir au cours d'un colloque scientifique. Ca ne vous dit rien ? Allez, petit rafraîchissement de mémoire :




Oui je sais, c'est un peu gore. Et j'avais dix ans, j'vous rappelle. Soyez maudits, frères Bogdanov !!! Scanners est certainement LE film qui, hormis d'avoir lancé commercialement la carrière de David Cronenberg, a ouvert à Michael Ironside les portes du royaume mémoriel geekien. Né en 1950, cet acteur canadien de formation classique, ex-champion local de bras de fer, a marqué dans Scanners des millions d'entre nous par son regard aux paupières lourdes, sa machoire carrée et l'impression qu'il incarnait la faucheuse, tout simplement. Un regard de Revok était un aller simple pour la mort. Une mort la plus horrible qui soit, par implosion crânienne précédée d'une montée en puissance terrifiante des symptômes annonciateurs du massacre.

Je me souviens avoir gardé longtemps en moi l'expression du visage d'Ironside pendant cette scène : sa pose icônique, ses yeux révulsés, sa bouche entrouverte laissant deviner une once de jouissance à désintégrer l'autre. Ironside a incarné dans Scanners LE mal sur terre et je vous promets qu'à dix ans, on y croit dur comme fer !

Un an plus tard, Ironside récidivait : je me rappelle de la bande annonce, vue au cinéma cette fois, du film canadien "Terreur à l'hôpital central" de Jean-Claude Lord (Visiting Hours en V.O). Damned, encore un rôle de psychopathe pour Michael ! Un serial killer assassinant des femmes, si mes souvenirs sont exacts. Je crois n'avoir jamais vu ce film, mais les quelques plans du visage d'Ironside dans cette bande annonce bien flippante achevèrent, après Scanners, d'incruster définitivement les inquiétants traits de ce très grand acteur au timbre de stantor dans ma mémoire de geek en formation.

Les autres rôles cultes de Michael (quasiment que des crevures) : l'irascible Tyler dans V, le major Paul Hackett dans Extreme Prejudice, Katana dans Highlander 2 (même dans les nanars absolus, il brille le Michael), Richter dans Total Recall et surtout, surtout, surtout, le lieutenant Rasczak dans Starship Troopers (sois béni Paul Verhoeven)... Et je passe, faute de temps, sur la quantité de rôles de guest star en télé dont Ironside nous a régalé et qui font de lui un cas classique de "l'acteur vu mille fois mais dont on ne se rappelle jamais le nom".

Ici bas, sur JPFM comme dans d'autres cercles de bon aloi, on est pas prêt de l'oublier, son nom : Michael Ironside. Un grand bonhomme qui mérite notre infini respect.

What else sur Michael ?
Joie, bonheur et félicité : il figure au générique de Terminator 4 (aka Terminator Renaissance, sortie France le 3 juin), dans le rôle de général Ashdown. Putain, ça sent la poudre !!!

Coming next... mais oui il arrive, le Dr No, il arrive....

End of tranmission...

vendredi 20 mars 2009

Les chéris de ces geeks : Kurtwood Smith




Amis de la geekitude et autre concept oiseux, bonsoir. C'est Plissken qui te parle.

Tout à l'heure, vers 18h54, alors que je revenais de l'excelllllllente boutique Album à Paris où j'ai claqué pour cent sept euros et quatre vingt quinze centimes de livres et comics divers, j'ai croisé dans le métro un mec qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Kurtwood Smith.

Bing !!! Et voilà comment, en moins de temps qu'il n'en faut à Galactus pour bâfrer une planète, m'est venue l'idée d'une sorte de nouvelle rubrique récurente pour JPFM : parler de ces seconds couteaux, hommes ou femmes, qui au cinéma comme à la télé, occupent une place très chère dans le coeur des fanboys et fangirls de la planète (ha ben oui, j'ose le dire).

Ce ne sont ni des superstars ni forcément les meilleurs comédiens du monde, mais leur seule présence à un générique, leur tronche, leur voix, leur jeuxfamilier entre mille parviennent à sauver du naufrage certains absolus nanars dans lesquels, parfois, ils se compromettent.

On les aime, parce qu'ils ont incarné, le temps d'un film ou d'une série, un rôle foudroyant et inoubliable. Et parce que depuis ce rôle, on les suit à la trace, partageant parfois notre engouement avec d'autres happy few, exultant dés que leur nom réapparait au détour d'une production, en guest star ou en haut de l'affiche.

Le grand public, au mieux, identifie parfois le visage de ces géants discrets sans jamais arriver à mettre un nom dessus. Quelque part, tant mieux non ? Leurs fans (vous, moi...) conservent ainsi l'illusion que ces artistes sont de vieux amis, qu'ils nous appartiennent un peu et que nous ne sommes qu'une poignée d'initiés à reconnaître leur talent...

Bref ! J'interromps la guimauve pour revenir à mon Kurtwood Smith. C'est lui qui reçoit ce soir l'insigne honneur d'inaugurer cette rubrique (non mais tu te rends compte, Kurt ?).

Kurtwood est un chéri de ces geeks, en effet. Il l'est instantanément devenu en incarnant l'immonde truand sanguinaire Clarence Boddicker dans Robocop, le chef d'oeuvre de Paul Verhoeven.

Le film est sorti en France le 20 janvier 1988. Je suis allé le voir un samedi soir, avec ma bande de potos, au Gaumont Marignan des Champs Elysées. Le plan classique. J'avais 16 ans, j'étais en 1ère et ma cinéphilie battait la chamade grâce au magazine Starfix. Le film, royalement ignoré à l'époque au festival d'Avoriaz qui lui avait préféré Hidden, m'a collé une claque monumentale. Je découvrais Verhoeven, Peter Weller (alias Murphy/Robocop)... et Kurtwood Smith.

Kurtwood Smith m'a proprement terrifié dans le rôle de Clarence Boddicker, l'homme de main de ce vieux salopard de Dick Jones (joué par Ronny Cox, t'es dans ma liste toi aussi, plus tard, vieille ganache... tout comme en fait les trois quarts du casting de Robocop).

Avec sa voix nasillarde et son faciès de fouine, Kurtwood Smith a incarné avec Boddicker l'une des plus belles ordures du cinéma américain. Un meurtrier cynique, un fauve psychopathe sans une once de scrupule moral. Oui oui, un enculé à 100%, on peut le dire. Mais si crédible dans son absence totale d'intérêt pour la vie d'autrui que chacune de ses scènes, aujourd'hui encore, vous donne l'envie de vous faire tout petit devant l'écran.

La scène de la mise à mort de Murphy, crucifié sous les balles d'un Boddicker hilare me fait toujours autant froid dans le dos. Celle où Boddicker exécute froidement le jeune yuppie arrogant Bob Morton m'avait également tétanisé. It still does. Et que dire du face à face final entre Robocop et Boddicker, qui finira la carotide transpercée par notre cyborg adoré ? Anthologique !!! Jouissif !!! Le salaud arrogant périt par le glaive et ça fait du bien, fuck les atermoiements psychologiques relativistes pour bobos téléramiens ! Pardon, je m'emporte...

Après Robocop, Kurtwood a continué à jouer les êtres déplaisants, les flingues en moins, comme dans Le Cercle des poètes disparus (le papa castrateur de Robert Sean Leonard, c'est lui) ou la sitcom That 70's show (Red Foreman, son personnage, est un père indigne aussi réjouissant qu'Al Bundy).

Et dans la saison 7 de 24, il joue quoi notre Kurtwood d'amour ? Blaine Meyer, un sénateur imbuvable, avec toujours la même voix sentencieuse du pif, qui pense rien qu'à fiche notre Jack Bauer préféré derrière les barreaux pour usage illégal de la torture. Non mais dis Clarence, tu te foutrais pas un peu du monde ? Tiens je vais me remater la fin de Robocop...


What else sur Kurtwood ?
Il faillit bien être Al Bundy dans la sitcom Mariés deux enfants et faillit bien ne pas être Red Foreman dans That 70's show (le rôle était à l'origine prévu pour Chuck Norris). Véridique ! Il joue par ailleurs fréquemment au squash avec John Plissken.

Coming next... le retour du Dr No (nooooooooooo !!!!!!)... qui aurait inspiré aux scénaristes de Robocop le personnage de Clarence Boddicker.

End of transmission...









Le super héros du jour (non c'est pas Superman)



Greetings, programs... Plissken speaking

Il n'a ni cape, ni super pouvoirs (mais une incroyable paire de couilles). Et je vais peut être me faire taper sur les doigts, parce que je vais parler d'un mec qui n'a rien, mais alors rien à voir avec l'univers qui intéresse présentement ce blog.

Il s'appelle Patrick Cassou. Ca ne vous dit rien ? Non, il n'est ni dessinateur de comics, ni acteur français importé dans Lost, ni cadre chez Pixar ou futur interprète de Captain America.

Patrick Cassou est ce proviseur du collège Pablo Picasso de Garge-les-Gonesse qui, hier après midi, a fait rempart de son corps pour empêcher un élève de son établissement de se faire lyncher par une dizaine de fous furieux (une bande, il paraît) venus de l'extérieur pour, suite à un règlement de compte, tabasser le dit élève à l'intérieur de l'établissement.

J'ai entendu, ce matin sur France Info, le récit par Cassou des événements. Le mec a fendu la foule pour se jeter sur l'élève menacé, le plaquer à terre et encaisser les coups à sa place. Il s'est pris par les autres enragés une volée de coups de pied, coup de poings et même un coup de marteau sur la main. Génial non ?

Cassou s'en est heureusement tiré avec de "simples" hématomes, il a sauvé son élève et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu envie d'en parler ici ce matin. Dans ce réel de plus en plus effrayant par la violence aveugle croissante de certains individus, on a hélas (ou heureusement, serais je tenté de dire après avoir vu Watchmen ;-)) ni Spider Man ni Batman pour foutre une branlée aux vilains. Mais il reste encore, heureusement, des mecs comme ce proviseur qui n'a écouté que son courage pour voler au secours d'un môme en danger face à une horde incontrôlable.

Qu'aurais je fait moi même à sa place ? Et vous qu'auriez vous fait ? Merde, comment je me prends la tête ce matin moi, purééééée... Bon c'est l'heure des tartines.

Ne t'inquiète pas, plèbe geek, je reviens à mes moutons dans le prochain post (ce soir si tout va bien).

End of tranmission...

jeudi 19 mars 2009

Battlestar Galactica + Onu = j'hallucine, geeks are EVERYWHERE !





Bon ok...

La planète est au bord du gouffre financier, un cataclysme social se prépare, le terrorisme menace de nous déchiqueter d'un jour à l'autre, nos mers se vident et notre ozone se troue (sans même parler de mes charges impayées), mais à part ça... on vit quand même une époque formidable, quoi, merde ! Geekement parlant, j'veux dire...

Aurait-on pu imaginer une nanoseconde que les acteurs de V ou de Farscape soient un jour invités à débattre de questions de société au sein de ne serait ce qu'une obscure sous commission d'un comté de ploucs du fin fond de l'Arkansas ? Je dis non !

Alors imaginez le séisme d'émotion dans toute la planète geek suite au forum qui s'est tenu, le 17 mars au siège des Nations Unies, entre quatre membres de l'équipe de Battlestar Galactica (Mary McDonnell, Edward James Olmos et les cerveaux de la série, Ron Moore et David Eick) et un parterre de 300 étudiants et représentants de l'Onu ??? NON MAIS C'EST COMPLETEMENT DINGUE, JE DÉFAILLE, MES SELS VITE !

Alors, que s'est il passé au juste ? Très simple. L'an dernier, Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unis, annonçait la création au sein de sa belle organisation de la "Creative Community Outreach Initiative" : une entité chargée de sensibiliser le grand public à certaines grandes questions de portée internationale auxquelles l'Onu fait face au quotidien.

Visiblement, quelqu'un au sein du département de l'Information onusien kiffe BSG puisque sous l'égide de cette "Initiative", la série a été choisie comme pivot d'une soirée de débats autour de questions comme le terrorisme, les abus sexuels contre les enfants, le racisme, les droits de l'homme, la nature du bien et du mal... Le tout entrecoupé d'extraits de la série judicieusement choisis comme illustration de ces thèmes, fréquemment abordés, frontalement ou indirectement, par les intrigues de Battlestar Galactica.

De l'aveu des témoins présents, en plus d'être réellement intéressante dans le fond, la soirée fut un moment inoubliable de geekasm ( = geek orgasm, thank you Pr Plissken).

Excusez du peu : Whoopi Goldberg (grande fan de BSG) en modératrice, une salle d'audience à la déco évoquant les 12 colonies de la série et, pour ouvrir les débats, cette déclaration de Craig Mokhiber, Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme : “Il y a quelques mois, nous célébrions le 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, un des documents fondateurs de notre organisation. Quand vous pensez à ce à quoi ressemblait le monde à l’époque où cette déclaration a été adoptée, ce n’était pas différent de la représentation vue dans Battlestar Galactica, suite à une horrible guerre où l’on a pu voir les formes les plus extrêmes de la cruauté humaine à grande échelle.” (je continue à halluciner, moi)

Evoquant les Cylons, dont la saison 4 de BSG nous montre qu'ils ne sont pas forcément les salopards mécaniques que nous pensions, le même Mokhiber s'est aventuré sur un terrain plus glissant, celui du relativisme moral. Cette citation du bonhomme me fait tiquer mais je vous la ressors tout de même pour son côté "geekasm approved" : “Nous sommes tous des Cylons, chacun de nous est un Cylon. Et il faut vous défaire de l’idée de gentil et de méchant, parce que la vérité, c’est qu’aujourd’hui je suis peut-être une victime, mais demain je serai peut-être le bourreau.”

Mouais... même si dans le cadre d'une fiction ce postulat est essentiel, je le prends avec plus de pincettes dans le réel... J'ai vu cette phrase notamment trop souvent détournée chez certains pour justifier certaines opinions antisémites qui ne disaient pas leur nom. Mais passons, comme je le disais, c'est pas sur JPFM qu'on va développer ce genre de question !

Le summum de la soirée fut atteint lorsque Mokhiber rappela que l'Onu avait pour mission de défendre les droits de tout homme, quels que soient sa race, son sexe, son ethnie... Ouuups, la boulette ! Militant antiraciste notoire, Edward James Olmos, en plein "Adama style" (pour les nuls en BSG : du nom de son perso dans la série, le commandant Adama), s'est alors lancé dans une longue tirade enflammée contre ce concept de race, en concluant ainsi : "Il n'y a qu'une seule race, et c'est la race humaine. Point final" Et l'acteur, visiblement ému, de ponctuer son final du fameux "SO SAY WE ALL !"... auquel toute l'assemblée a répondu du tac-au-tac, comme dans la série : "SO SAY WE ALL !". L'hallu totale continue...

Bref, tout cela était peut être un poil vaseux, voire oiseux, mais finalement, le plus important dans tout ça, c'est qu'on a vu une série de SF bourrée de Cylons vicelards et de vaisseaux Viper belliqueux se faire dérouler le tapis rouge au siège des Nations Unis. Et ça, les aminches, on est pas prêt de l'oublier !

Encore une nouvelle victoire de la culture geek dans sa guerre contre les esprits obtus...

SO SAY WE ALL !


PS : même si je ne suis pas un fan acharné de BSG, je dois reconnaître qu'il s'agit d'une série capitale et je m'associe au deuil de tous ses fans pour la diffusion de l'ultime épisode, ce vendredi 20 mars, sur Sci-Fi US (ha merde, faut l'écrire "Sy Fy" maintenant, il parait...). Amen.


End of transmission....







lundi 16 mars 2009

Rions un peu avant Spider Man 4



Hi les aminches, Plissken here.

Je vous préviens c'est du lourd. On connaissait déjà la série télé américaine toute ripou produite entre 1977 et 1978 pour CBS, avec Nicholas "huitre avariée" Hammond dans le rôle de Peter Par... quoi ? Ha, vous connaissiez pas la série télé US non plus ???

ok, j'ouvre une parenthèse, prenez ça dans la face :



Hilarious, izn'it ? Et encore, c'est du pipi de mérou à côté de ce dont j'allais vous parler avant de m'interrompre : une autre série Spider Man, japonaise celle là, produite aussi en 1978 par la célèbre firme Toei (et moei contre le reste du monde... ok bad joke...).

Cette série ultramegafunky, appelée simplement "The Japanese Spider Man" par les ricains et "Supaidaman" en VJ (version jap) a fait pendant longtemps les délices des internautes curieux et patients qui l'avaient repérée sur la toile (hihi...).

Marvel, qui avait cédé en 1978 la licence de Spider Man à la Toei pour en faire ce qu'elle voulait sur le Japon, a décidé voici quelques semaines de reprendre sur son site des épisodes de ce feuilleton il faut bien le dire totalement hallucinant pour nous occidentaux. Imaginez Spider Man accouplé avec les Power Rangers et vous obtenez ce résultat certes improbable mais, comme le souligne fort à propos Merrick du site AICN, tellement plus fun que Spider Man 3 !

N'hésitez pas à vous faire l'épisode entier, de préférence à l'issue d'une soirée riche en psychotropes, en plus c'est sous titré en anglais et quand on saisit les subtilités de l'intrigue, le plaisir n'en est que meilleur !

Mon Top des choses que je préfère dans Supaidaman :

- Le "yeah yeah yeah wow" du générique (cf début du post)
- La pose "roaaarrr" de Spider Man au début du dit générique.
- Le nom du robot géant de Spider Man : le Léopardon. Je ne m'en lasse pas.
- La découverte par le jeune héros Takuya de ses pouvoirs de Spider Man dans sa chambre.
- La bande son sur les bastons (Batman TV enfoncée au riromètre).
- Le combat final entre Léopardon et le Boukunryu (c'est le robot géant des forces du mal).
- Non mais tout en fait.... matez... et restez pétrifiés d'admiration émue devant cet indescriptible spectacle...

Ok je sais, j'avais dis dans mon précédent post que je parlerais de Watchmen mais était-il pensable de laisser passer une telle occasion de poilade ? Je dis non !

See you later pour deviser sur de la série téloche (Lost ? 24 ? Dollhouse ? Damages ? Sais pas j'me tate...)

End of transmission (et cliquez pas sur lire la suite, c'est la fin du post)

dimanche 15 mars 2009

John is back for more ! Je dégaine Scuds 3....


Naaaaaonnnnnnnnnnnnnnn !!!!!! Fidèle public qui m'a réclamé à corzéacri !!!! JPMARS isn't dead  !!!

John Plissken reprends les armes et j'ai bien lu les messages d'encouragements (trois ou quatre mais c'est largement suffisant) de certains d'entre vous qui (sans blague) m'ont réchauffé mon petit coeur de martien.

Il est hors de question que je laisse plus avant ce blog à l'abandon. D'autant que le Dr No, oui toujours lui, ne cesse de m'envoyer par Chronopost des poupées vaudou à mon effigie percées d'une aiguille supplémentaire à chaque colis avec toujours la même note rageuse griffonnée au feutre rouge sur un post it graisseux : "et mes chroniques DVD, tu les publies quand Téchiné fera un Vendredi 13, connard ???"

DONC ! Par esprit de survie autant que pour répondre aux suppliques de la plèbe, je réanime JPMARS.COM. Et voilà pour commencer, en guise de hors d'oeuvre, un petit rappel de Scuds 3, en attendant de nouveaux posts à partir de demain.

Et sinon, je persiste : respect à Watchmen (on en recausera dans Scuds 4...et moi même ici demain soir)



SCUDS#3 from SCUDS on Vimeo.