samedi 22 août 2009

Plissken la suite c'est quand bordel ?

Bondia, the geeks family.

Bon, alors : la connexion web est rétablie, mais maintenant c'est le taf qui reprend le relais. Avalanche de trucs à gérer jusqu'à vendredi prochain inclus.

Mais je vais pouvoir enfin réécrire ici normalement juste après. Considérons que ces quelques jours d'absence auront été comme des vacances forcées de jpmars. Je fourmille d'idées qui s'accumulent à chaque jour qui passe, donc j'espère vraiment que les quelques uns d'entre vous qui reviennent régulièrement de ce côté-ci de la planète Mars, seront au rendez-vous le week-end prochain.

Y a pas à dire : savoir qu'on est lu, même par une poignée, et qui plus est jusqu'à Vancouver, ça motive !

Au fait, si y en a dans le coin qui ont vu les 15 minutes d'Avatar hier pour le A day, leur opinion m'intéresse.

Bon je retourne à mon appart voir l'avancée des travaux... (voir épisode 147, enfin le post précédent quoi)

See you très bientôt

End of transmission...


mardi 18 août 2009

J+8 sans connexion web

Hello les aminches, c'est un Plissken désespéré qui vous parle, en ce mardi matin tandis qu'un technicien Orange tente désespérément de rétablir la connexion web de chez mes parents (où je crèche momentanément because gros travaux chez moi, mais c'est une autre histoire)...

"Un câble a été coupé dans l'immeuble", qu'il me dit ! Ca va être coton... Je suis connecté présentement via une connexion freewifi médiocre et irrégulière qui m'empêche d'écrire de vrais textes inspirés avec toute la concentration requise. J'ai bon espoir que monsieur le technicien finira par résoudre le problème mais ca risque de prendre encore... quelques jours. Le techos vient de me dire qu'il va devoir revenir. Putain !

Bref, n'oubliez pas ce blog et reviendez-y pour voir... cette situation de merde finira bien prochainement par se solutionner !

D'ici là portez vous bien, scuddez bien et... see you forcément soon, je ne lâche pas le morceau.

End of tranmission...

mercredi 12 août 2009

Y en a marre de la looooose !!!


Les aminches, chui ENERVE !!!

Frustration,
quand tu me tiens... Momentanément absent de mon repaire en cours de travaux pour six semaines, je suis relocalisé en un lieu où, merci connards d'Orange, la connexion a mystérieusement planté et reste kapoute depuis deux jours.

J'ai sous le coude toute une nécro émue sur John Hughes débutée ce week end et qui n'attends plus que d'être parachevée pour étaler sa nostalgie bluesy sur ce blog.... je fais comment moi ?!? Depuis le taf où j'écris ce minipost, je n'ai pas le loisir de poursuivre tranquillement ma Hughes bafouille, je suis donc obligé d'attendre que les trisomiques de chez France Télécom veuillent bien respecter leur engagement de rétablir la connexion sus mentionnée d'ici ce soir. Croisons les ventouses.

Patience donc, les rebelles, je ne mollis pas, loin de là, mais je suis juste victime temporaire d'un mauvais concours de circonstances.

D'ici le retour très prochain de ma plume foudroyante et martienne, bonjour chez vous !

PS : je viens d'apprendre que Seinfeld sera en France cet automne pour présenter un nouveau programme de son cru au Mipcom de Cannes, c pas génial ça ???

End of transmission from der trabajo....

jeudi 6 août 2009

Flash Mars : Avatar day le 21 août


Le film de James Cameron ne sortira en France (et dans le reste du monde) que le 16 décembre prochain mais d'ores et déjà 20th Century Fox a décrété le 21 Août "Avatar day" - ne me demandez pas pourquoi le 21 août, j'en sais rien !

Principe : projeter gratuitement quinze minutes inédites d'Avatar au cours de séances spéciales organisées à partir de 18h, exclusivement dans les cinémas Gaumont et Pathé de onze villes. Voici la liste des villes et établissements concernés. Ha ben oui, coco, faut bien te me la marketer aux petits oignons, ta révolution cinématographique de dans quatre mois !

- Bordeaux : Gaumont Talence

- Lieusaint : Gaumont Carré Sénart

- Lyon : Pathé Carré de Soie

- Marne-la-Vallée : Gaumont Disney Village

- Marseille : Pathé Plan de Campagne

- Montpellier : Gaumont Multiplexe

- Nantes : Pathé Atlantis

- Paris : Gaumont Champs-Elysées Marignan

- Paris : Gaumont Opéra

- Rennes : Gaumont

- Rouen : Pathé Docks 76

- Toulouse : Gaumont Wilson

Si j'ai bien compris, la projection sera en 3D. Le site des cinémas Gaumont&Pathé et de Fox France donneront plus d'infos sur l'événement à partir du 19 août. Bon je vais faire une sieste moi, fait vraiment chaud...

End of transzzzzzzzzzzz......


Zombieland : trailer 2. Moi vouloir zombies.

Les aminches il fait chaud, et je ne suis même pas parti du tout en vacances pour cause de fonds détournés par des travaux dans mon appartement terrien. Et je rentre au burlingue ce lundi (sanglots). Bref !

Avant de trouver le temps d'écrire une petite review bien haineuse de Very bad trip, au sujet duquel je ne comprends ab-so-lu-ment pas l'engouement de certains (z'avez fumé de la kryptonite par le cul ou quoi les gars ?), voici le second trailer de Zombieland. Un trailer non censuré en plus, donc ça barbaque pas mal - j'ai juste toujours du mal avec l'hémoglobine en images de synthèse sur certains plans. Woody Harrelson en fait toujours des caisses en gros redneck boulet, mais perso j'adore. j'aime beaucoup aussi les plans urbains apocalyptiques de grandes villes en ruines et infestées de zomblards. Ha oui et pis la référence à Délivrance au début, hi hi !

Le résultat sera peut être décevant à l'arrivée, mais pour l'instant les bonnes vibes du premier trailer (voir post du 21 juin, merci) sont confirmées. Et en plus, y a toujours le "Everybody wants some" de Van Halen. Miam, slurp.

Au passage ce trailer est un "Age restricted" : n'oubliez donc pas de rentrer dans les petites cases noires ci-dessous votre date de naissance (à l'américaine donc en commençant par le mois avant le jour) pour que la bande annonce se débloque. A condition que vous soyez majeurs. Mais qui peut vous empêcher de tricher ? Sûrement pas ce Plissken de Mars. Allez en voiture Simone, fais don'péter le trailer bien bouseux !

Sortie France toujours le 28 novembre.




EOT...

dimanche 2 août 2009

Moon et District 9 : deux classiques de la SF en vue ?







L'un comme l'autre pour des raisons très différentes, District 9 et Moon sont deux films extrêmement attendus pour leur capacité annoncée à s'imposer comme les deux nouvelles bombes du genre science-fiction. Je note qu'aux Etats-Unis, ils sont tous les deux classés "R", donc interdits en salles aux moins de 17 ans non accompagnés. Et tous deux sont précédés d'une réputation d'oeuvres radicales, violentes et "in your face". J'en peux plus d'attendre !

Dans Moon, Sam Rockwell incarne Sam Bell, unique occupant d'une base lunaire dont le travail consiste à extraire et envoyer vers la Terre un minerai utilisé comme carburant vert. Son unique compagnon sur la Lune : un super computer baptisé GERTY (dont la voix n'est autre que celle de Kevin Spacey), qui gère le bon fonctionnement de la base et répond aux besoins quotidiens de Sam. Alors que son contrat de trois ans arrive à terme, Sam commence à souffrir de l'isolation et développe des symptômes inquiétants. C'est alors qu'à la suite d'un accident, il fait une découverte aux implications vertigineuses.
Film de "hard sci fi" prenant le parti du réalisme à la 2001 (la Nasa a d'ailleurs été consultée), Moon promet une somptueux trip spatial et les superbes images de la bande annonce sont tout bonnement insensées quand on pense au budget de ce film de SF indépendant (5 millions de dollars !!!). Les premières critiques de Moon sont en tout cas dythirambiques et saluent entre autre l'incroyable performance de Sam Rockwell dans le rôle de Bell. On le voit quand en France, ce bijou nom di Diou ???

Dans District 9, produit par Peter Jackson, les aliens ont débarqué depuis trente ans sur Terre, derniers survivants d'un monde en péril. Parqués depuis des années dans un bidonville d'Afrique du Sud, le District 9, ils sont gérés par une compagnie privée, Multi-National United (MNU), qui ne cherche qu'à trouver un moyen pour exploiter leur technologie à des fins militaires. Alors que la cohabitation avec les humains devient de plus en plus problématique, un agent de MNU contracte au contact des visiteurs un virus qui altère son ADN. En pleine mutation, il semble devenir la clé pour décrypter les secrets de leurs armements. Produit pour 30 millions de dollars, District 9 a reçu une critique absolument délirante de Massawyrm, un des contributeurs du site AICN. Le film a été projeté au dernier Comic Con de San Diego où il a fait un véritable tabac.

Entre District 9, Moon et le Avatar de Cameron pour décembre, il semble que cette fin 2009 nous apportera des oeuvres décisives dans l'Histoire du genre le plus chéri des geeks, notre bonne vieille science-fiction. On croise les vingt doigts, les mutants !

Moon, de Duncan Jones. 97 min. Sortie France inconnue (et il faut que ça cesse !)

District 9, de Neill Blomkamp. 112 minutes. Sortie France le 16 septembre

End of transmission...


Inglourious basterds : gloire à Tarantino !



Greetings, programs... Plissken here...
Entre deux siestes dominicales, voili le fond de ma pensée sur le Tarantino que j'ai pu voir cette semaine en projection de presse. Enjoy et surtout enjoy le film quand il sortira le 19 août !

Résumé : dans la France occupée, les destins croisés de Shosanna Dreyfus, rescapée d’une famille juive exécutée par les SS, et d’un commando de chasseurs de nazis emmené par le lieutenant américain Aldo Raine. Leur objectif : liquider les hauts responsables allemands présents le soir de la projection parisienne d’un film à la gloire du Troisième Reich.


Voilà, c’est fini. Après 10 ans de gestation dans les synapses de Quentin le fou, 14 semaines de préparation, trois mois de tournage et six de post-production, Inglourious basterds nous délivre enfin d’une interminable attente. Un suspense teinté d’angoisse depuis la projection en mai du monstre à Cannes, d’où résonnaient moult échos assassins sur le résultat. Trop long, trop bavard, grotesque, farce de mauvais goût… Je n’ai pas dû voir le même film. Inglourious Basterds est un monument de plaisir, certes parfois coupable, mais dont les 148 minutes filent à la vitesse d’une balle de Luger. Faux remake de l’italien Une poignée de salopards, d’Enzo G. Castellari (« Inglorious bastards » en version internationale, 1978), dont il ne reprend qu’un squelette de trame, Inglorious basterds n’est d’abord pas un film de guerre, bien plutôt d’espionnage.

Divisée en cinq chapitres, l’intrigue entrecroise deux récits : une vengeance personnelle et un complot allié contre des dignitaires nazis à Paris. La vendetta est celle de la jeune juive Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent) dont la famille se fait, au début, massacrer dans la ferme du paysan qui la cache par les hommes du colonel SS Hans Landa (Christoph Waltz, extraordinaire). Affublé du sinistre sobriquet de « chasseur de Juifs », Landa a été envoyé en France par Hitler pour débusquer ceux qui ont passé les mailles du filet nazi. Shosanna s’extrait in extremis de la fusillade et, trois ans plus tard, se retrouve propriétaire d’un cinéma à Paris sous une fausse identité. Or, l’endroit vient d’être choisi par Goebbels pour accueillir la projection officielle de son dernier film de propagande, « La Fierté de la nation », basé sur les récents exploits du soldat Fredrick Zoller (Daniel Brühl)… et Landa assurera la sécurité de la soirée. Pour Shosanna, l’occasion est trop belle d’un attentat ciblé. Parallèlement, le commandement allié décide lui aussi de profiter de l’événement pour liquider sur place les principaux leaders du 3e Reich : il fait appel pour cela aux services des « Bâtards ». Un commando très spécial de huit soldats juifs américains, emmené par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt, drôle et bouffi) et dédié exclusivement à de sanglantes missions punitives en Europe contre les nazis. Scalpant leurs victimes, les « Bâtards » sèment l’effroi parmi les troupes hitlériennes. Les destins de Shosanna et des hommes de Raines, l’une ignorant le stratagème des autres et réciproquement, se joueront le soir de cette projection à haut risque.



J’ai écrit plus haut qu’Inglourious basterds était un film d’espionnage mais il s’agit plus sûrement d’un Ovni. Une fête des sens alternant les langues (Anglais, Français, Allemand), les styles (western spaghetti, guerre, espionnage, comédie, épouvante) et les musiques (de Morricone à Lalo Shiffrin en passant par Tiomkin et même… le tandem Bowie/Moroder pour le morceau culte Cat people !). Foutoir laxiste, comme dans le diptyque Grindhouse ? Jamais de la vie ! L’écriture s’avère d’une précision d’horloger, mettant patiemment en place les pièces du puzzle pour lâcher les chiens dans un dernier chapitre de pure folie où une salle de cinéma prend des allures d’enfer de Dante, ricanements d’outre-tombe compris.

Certes, comme toujours chez Tarantino, ça jacte longuement dans Inglourious Basterds. Mais l’exceptionnelle qualité des dialogues, y compris lors des échanges en Français, les sauve de la logorrhée auto-suffisante. Pourquoi ? Parce qu’ici, Tarantino ne s’égare pas en conjectures masturbatoires sur les vertus du Big Mac, de la Pina colada ou d’un nanar culte de karaté. Dans IB, les joutes verbales sont autant de parties de faux-semblant entre les protagonistes, les uns (nazis) cherchant à démasquer les autres (alliés, Juifs), nourrissant ainsi une dynamique du chat et de la souris. Tension garantie.

Témoin le sublime premier acte où l’implacable colonel Landa, parfait salopard onctueux, feint l’amabilité et le simple contrôle de routine face au fermier français Perrier Lapadite qui, lui, feint de ne pas comprendre que Landa sait déjà qu’il cache dans sa cave la famille Dreyfus. Filmée à la Sergio Leone avec force gros plans sur les visages, la séquence prend son temps mais vous tient par les cojones jusqu’à ce que la mort abatte ses cartes. Et dans la peau de Landa, Christoph Waltz impose instantanément le plus inoubliable bad guy de toute la filmo de Tarantino. Sa palme d’interprétation à Cannes n’est que justice. Plus tard, dans la jubilatoire scène de l’auberge La Louisianne, trois Bastards grimés en officiers teutons et leur taupe, l’actrice allemande Bridget von Hammersmark (Diane Kruger, éblouissante), devront faire gober leur subterfuge à un major soupçonneux. Une fusillade brève mais tétanisante renvoyant à Reservoir dogs va clore ce poker menteur d'anthologie. Etourdissant !



La violence, comme dans presque tous les Tarantino, est omniprésente dans Inglourious basterds. Ponctuelle, elle éclate en décharges brutes et sans aucune retenue. Défouloir cathartique, le film réserve un traitement particulièrement sadique aux nazis. Scalpés, écrabouillés à coup de batte de baseball, brûlés vifs, scarifiés, égorgés, criblés de centaines de balles… On risque d’entendre s’élever ici et là certaines voix pour s’interroger sur la moralité (amoralité) de ce parti pris et les intentions du cinéaste. A-t-il voulu susciter une réflexion ? Se livrer simplement au pur plaisir de massacrer « pour de faux » et sans mauvaise conscience les pires bourreaux du XXe siècle ? Les historiens ne manqueront également pas de tiquer devant la liberté totalement décomplexée prise par Tarantino avec le sort d’Hitler lui-même dans le chapitre final. Et le réalisateur s’expose au risque de déclencher, chez certains esprits mal tournés, des interprétations malsaines de ses débordements. Mais soyons clairs : Inglourious Basterds est une uchronie, un fantasme fun délesté de tout réalisme historique. Son seul « message », délivré dans l’halluciné climax, est une métaphorique déclaration d’amour au cinéma, assez puissant selon Quentin pour changer le cours de l’Histoire.



Les rats de cinémathèques vont se repaître de leur habituelle ration de références et clins d’oeils. Via les dialogues, la musique, l’image ou les guest stars, Tarantino rend hommage pêle-mêle aux films de genre italiens des années 60/70, à la Nouvelle vague, au cinéma allemand. Ainsi qu’à des classiques comme Le Dernier train du Katanga (dont l’acteur principal Rod Taylor joue ici le rôle de Churchill), Les Douze salopards, Les Canons de Navaronne, La Féline, Le Sang des autres… la liste est longue. Exécutée par un caviar de casting qui n’oublie pas les copains (le réalisateur Eli « Hostel » Roth, dans le rôle du sergent Donowitz, le massacreur à la batte. Amusant !), la ludique symphonie des salauds sans gloire vous emporte par sa fougue, son audace et sa liberté. Nul ne sait comment elle vieillira mais sur le moment, seul compte le plaisir intense et incomparable de voir un VRAI film. Entre une pelloche-valium française (au hasard : Welcome) et une dégénérescence numérique ricaine (au hasard : Transformers 2), ça fait du bien. Inglourious Basterds m’a rappelé pourquoi j’aimais le cinéma. J’ai déjà dit « merci » à Pixar dans une précédente critique alors… Danke Quentin !


Inglourious basterds, de Quentin Tarantino (2h28). Sortie nationale le 19 août