vendredi 26 décembre 2008

Scuds épisode 1 : l'intégrale


SCUDS Episode 1 from SCUDS on Vimeo.

Enjoy et n'hésitez pas à laisser vos commentaires sur le site www.scuds.tv

Je vais bientôt réalimenter ce blog beaucoup plus régulièrement mais j'ai actuellement de gros soucis de connexion résolus ces prochains jours. Patience !

dimanche 21 décembre 2008

Scuds, épisode 1 : le teaser !


SCUDS Episode #1 Teaser from SCUDS on Vimeo.

A défaut de superbes messages lyriques, drôles et distingués que vous êtes en droit d'attendre plus régulièrement sur ce blog (patience : je vais bientôt jeter mon ordi tout vieux et tout pourri qui rend insuportablement longues mes connexions internet et freine, j'avoue, mon enthousiasme), voici, pour Noël, le teaser de Scuds, épisode 1.

L'émission sera en ligne d'ici 48 h. Pour tout savoir sur le sommaire et laisser vos comm', rendez vous sur notre blog :

http://www.scuds.tv/

Coming next : le Top 10 du pire et du meilleur en cinéma pour 2008 par la JPFM team. Enorme !

End of transmission

jeudi 18 décembre 2008

Et JPFM ? Et Scuds ??? Des news rapido

Oui, des news rapido donc :
J'ai fondamentalement manqué ces derniers jours à mes engagements de régularité sur ce blog et j'en suis totalement marri. Je vais me la frimer grave deux secondes : j'étais à Nouviorke pour le turbin et depuis mon retour, je suis rentré à des heures indues ces trois derniers soirs.
Alors je rassure ma dernière poignée de fans : NON, ce blog n'est pas mort, juste un petit contretemps, donnez moi encore deux jours et tout rentrera dans l'ordre dés ce week end. JPFM passera l'hiver, voire même toute l'année 2009, c'est clair ?
Pour Scuds : on monte définitivement le numéro un ce vendredi soir avec les camarades Arnaud et Jay. Et voilà. Non, "voilà" n'est pas un quatrième larron, c'est juste un "voilà". Le bouzin sera en ligne avant Noel. Et en plus ça sera vraiment bien. Promis. Juré. Obligé. Parole de Plissken.
Pour conclure donc : patience ! I'll be back this ouikènde. Et pour Noel sur JPFM, attendez vous à dévorer le super Top 10 du pire et du meilleur en cinéma de l'année 2008 selon mes fidèles bretteurs du clavier, David Mika, le Dr No et Strike. Et moi aussi, bien sûr (non parce que bon, c'est qui le patron ici ?) Et nom d'un Gremlin en rut, ça va ruer sec dans la crèche du p'tit Jésus.
Allez, comme je dis toujours classieusement, un Cognac à la main, avant de rentrer la viande dans le torchon :
End of transmission...

samedi 6 décembre 2008

John Plissken is BACK, starring Benjamin Button and Vic Mackey





Bien !

Fini de rire. HTML, je t'ai occis, saloperie. Avec l'aide d'un mystérieux chevalier venu de Blogger, alias Viti-Vino, j'ai triomphé de ta perfide opacité, terrassé tes pièges sournois et défait tes fielleuses tentatives d'empêcher mon grand dessein de se réaliser sur ce blog : créer une balise "lire la suite". Comme pour un vrai blog de standing CSP+ .

Ce blog de l'espace peut donc enfin reprendre son cours normal. Tremblez concurrents, exultez fidèles alliés : JPFM is back for more !

Aujourd'hui, je vais jouer (avec moi même) au Masque et la plume avec mes impressions The Curious Case of Benjamin Button (que je n'ai pas vu, c'est malin). Et sur The Shield saison 7 (que j'ai vu, c'est géant). Alors, ça sent bon ou pas, tonton JP ? Oui mon petit, très bon, tiens vient lire la suite par ici....


THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON, de David Fincher : UN NOUVEAU CHEF D'OEUVRE POUR FINCHER ?




Le Pitch : Benjamin Button (Brad Pitt), un homme au destin unique : à sa naissance, en 1918 à la Nouvelle Orléans, une malformation génétique fait de lui un bébé octogénaire. Mais à mesure qu'il grandit, Benjamin rajeunit d'année en année, passant du statut de vieillard à celui de jeune homme, tandis que son mental, lui, vieillit comme tout le monde. Le film suit son épopée à travers le 20e siècle jusqu'à nos jours.

Le Buzz : L'étrange histoire de Benjamin Button est adapté d'une nouvelle écrite en 1920 par F. Scott Fitzgerald. Au scénario : Eric Roth, auteur, entre autres, de celui de Forrest Gump. Les critiques qui ont eu la chance de voir Benjamin Button comparent d'ailleurs à plusieurs reprises les deux films. Dans les deux cas, le parcours d'un homme différent des autres est étroitement mêlé à la grande Histoire de l'Amérique.
Je rassure ceux qui ont détesté Forrest Gump : tout le monde s'accorde à dire aux USA que Benjamin Button, c'est beaucoup moins niais. On parle de ce film comme d'une expérience cinématographique unique, une performance technologique ET artistique extraordinaire, une fable existentielle et magique mêlant l'intime au spectaculaire, dans laquelle le seul grand méchant de l'histoire est le temps (celui qui passe et nous broie, hein, pas la météo).

La Plissken bafouille : ben moi en fait, j'ai très très envie de le voir, ce film. Matez la bande annonce et vous serez du même avis je pense. En plus, y a Elias Kotteas dans le casting et ce mec est juste l'un des plus grands acteurs du monde (après Kurt Russel, bien sûr).

L'étrange histoire de Benjamin Button, de David Fincher : sortie le 4 février 2009.


THE SHIELD SAISON 7 : L'ADIEU AU ROI MACKEY
Pitch : C'est l'heure de payer l'addition pour le flic ripou Vic Mackey et sa Strike team dont la désintégration couvait déjà depuis la saison 4. Depuis l'enquête avortée de l'officier de l'IGS Kavanaugh, l'étau s'est resserré mais avant d'être définitivement coincé, Vic se jette dans une guerre sans merci contre le cartel mexicain qui menace de faire main basse sur Los Angeles. Une victoire, avec le concours du bureau fédéral des douanes, pourrait justement lui offrir une issue de secours idéale.... (je fais trop bien les pitch)

Le buzz : critiques, fans, ma boulangère Mme Praloud : tout le monde est d'accord, la 7e et dernière saison de The Shield est un chef d'oeuvre.

La Plissken bafouille : Shawn Ryan, le créateur de The Shield, a tout simplement concocté avec ses scénaristes la conclusion de série télé la plus EXTRAORDINAIRE de toute l'Histoire des séries télé. Rien moins.
Mackey va bel et bien payer pour ses années de magouilles en tout genre et surtout pour le meurtre de l'agent Terry Crowley dans le tout premier épisode de The Shield. Et ce prix à payer conduira ce héros criminel vers une fin que, selon votre morale personnelle, vous trouverez trop douce ou trop cruelle. Mais nom de Dieu, quelle autre série que celle là vous tient aujourd'hui à ce point en haleine, vous fait littéralement bondir de votre siège, debout devant l'écran, à hurler à l'issue d'une scène "ouah bon sang mais c'est énorme, putain !!!", la bave aux lèvres, les poings serrés, l'échine transpercée par l'adrénaline ? Aucune.

J'étais précisément dans cet état à la vision notamment des épisodes 8, 9, 10, 12 (la confession de Mackey rrrââââhh ! Dans le Top 10 des moments les plus forts de toute l'Histoire des séries télé. Voire de la dramaturgie !) et, bien sûr, du 13e et dernier acte.

Merci à Shawn Ryan, Michael Chiklis et tous les responsables de ce monument du petit écran qui a fait ses adieux aux Etats-Unis, le 25 novembre, sur la chaîne FX. Je vois mal comment le prochain Golden Globe du meilleur acteur pourrait échapper à Michael Chiklis (les nominations tomberont le 11 décembre à 5h du matin, heure californienne ; la cérémonie aura lieu le 11 janvier)

Une seule question me haaaanteuu désormais : quelle autre série policière saura prendre la relève de The Shield ? Un "pins" collector JPFM à celui qui trouvera la réponse. Ha oui, y a enjeu là, clairement.

Coming next : des nouvelles de Scuds. Et du Dollhouse de Josh Whedon. Et encore un peu de série ricaine avec The Mentalist et Sons of Anarchy.




jeudi 27 novembre 2008

La révolution sur JPFM, la suite : ayé ou pas ?

Ha non mais c'est dingue cette histoire de HTML !
Sérieux non mais, quel est le con qui m'a inventé un truc aussi imbitable ? Mais même sur Mars on cause pas aussi techno geek, quoi ! Trois jours déjà que j'essaie en vain de décrypter ces foutus hiéroglyphes pour apporter un zeste de sophistication à jpmars.com.
Merci d'ores et déjà à Viti-Vino, alias Philippe C., pour ses précieux conseils par mails interposés. Non parce que sinon, mon grand chantier révolutionnaire d'installation d'un lien "lire la suite" à cliquer sur chaque post (pour pouvoir lire la suite...), j'y serais encore à la sortie de Captain America en salles !
J'ai donc tout suivi les conseils de Viti, mais du fait de mon statut de trisomique 21 en matière de HTML, j'ai, me semble-t-il, pas encore totalement pigé le truc techniquement, les plus fins observateurs l'auront peut être remarqué. Mais y a du progrès ! Et avec un peu de chance, j'aurai, d'ici la fin de la week, fini par maîtriser pour de bon les subtilités de la balise "lire la suite" pour enfin reposter des articles normaux comme au bon vieux temps de la gloire de JPFM.
Stay tuned et n'abandonnez pas votre vieux John qui fait le maximum pour vous rendre la lecture de ce blog plus agréable (violons, contrebasse, maracas).
EOT... (j'ai la flemme de l'écrire en entier, il est tard....)

dimanche 23 novembre 2008

Scuds, Episode 1 : on enregistre aujourd'hui, hé !

Live long and prosper, les avertis !
Juste un mot en passant avant de revenir ce soir : avec Arnaud et Jérôme, on enregistre cet après midi le premier épisode de Scuds, notre émission de débats de très très haute volée sur l'actualité geek.
Mise en ligne très bientôt sur www.scuds.tv, mais je sais que vous le savez alors pourquoi vous le répéter again and again and again and again and again (merde, ça me reprend, en ce moment j'imite sans arrêt Robert Smith dans A Forrest...) ?
A ce soir, et un grand merci à Fanette, Renaud et Sébi pour leurs pertinentes interventions riches d'enseignements et aussi de tournures de style élégantes et raffinées.
Rendez vous ce soir, folks
End of transmission...

vendredi 21 novembre 2008

La tornade Twilight s'abat sur l'Amérique + ZE critique from JPFM




Héééééééééé ben voilà !

On avait prédit un démarrage en trombe : à l'heure (23h11 et 47 secondes sur mon réveil Spidey) où je tape ces lignes, les chiffres des premières séances officielles de Twilight ne sont pas encore tombés (décalage horaire oblige) mais le film a déjà fait sa petite saignée au box office..

Et moi de sortir deux chiffres à l'appui de mon petit calembour bien frais : aux séances de minuit précédent le jour de sa sortie américaine (le 21 novembre, donc), Twilight a d'ores et déjà raflé 7 millions de dollars de recettes sur le territoire US. En comparaison, Sex and the city, autre film ciblé femmes qui avait bénéficié de séances de minuit la veille de sa sortie, n'avait réuni "que" 2,7 millions de dollars à l'issue de ces fameuses séances.

Mieux : Twilight est entré directement à la 3e place (après Star Wars : episode 3 et The Dark Knight) des meilleures réservations de tickets sur Internet du site de vente en ligne Fandango. Une étude menée par Fandango auprès des ados, citée dans Variety, indique que 34% des sondés ont déclaré avoir l'intention de sécher l'école ce vendredi pour aller voir Twilight (ha ben bravo...). Selon les spécialistes, le film peut espérer un premier week end entre 50 et 60 millions de dollars de recettes, soit des prévisions plus que confortables pour un projet rejeté de toute part avant d'être finalement produit par la firme indépendante Summit.

Laquelle se frotte déjà les mains de la juteuse franchise qui s'annonce, quatre romans de Twilight, tous des best sellers, étant déjà parus sous la plume de l'écrivain Stephenie Meyer. Vous êtes largué en Twilight ? Relisez donc mon précédent post, sacré nom d'une goule !!!


En France, il y a fort à parier que Twilight va lui aussi trouver son public - il suffit de relire le commentaire de notre fidèle lectrice Buffy-Addict pour en avoir un petit indice...


Bon ok, mais et le film dans tout ça ? Ca vient, voilà, bande de carnivores dégénérés...


ZE CRITIQUE DE TWILIGHT BY JOHN PLISSKEN IN PERSON

Hé oui c'est encore moi ! Alors, ça vaut quoi Twilight, ne cesse de me demander Mme Praloud (c'est ma boulangère) à chaque miche achetée pas trop cuite, s'il vous plait, merci ? Je vais faire court parce que bon, les bottins de critiques assomantes, je laisse ça à David Mikanowski (reviens David, je te charrie et tu le sais bien).

En tant que mâle viril assumant ses goûts de velu, je n'ai pas lu un seul des quatre romans de la saga Twilight ("Fascination" en VF, chez Hachette). Je ne suis clairement pas la cible et, foi de Plissken, j'allais plutôt en trainant les pieds à la projection de cette variation vampirique pubère de Roméo et Juliette. Surprise : Twilight, c'est pas mal du tout ! Pas un choc, hein, juste une plutôt bonne surprise mais, vu le produit dégoulinant redouté, c'est déjà énorme.

Premier bon point : les acteurs. On attendait des ados jetables calibrés MTV tout juste bons à se bécoter l'oeil sombre devant la caméra : hé ben non, caramba encore raté comme dirait Alcazar, on a droit à de vrais comédiens, convaincants et tout !
Kristen Stewart, dans le rôle de la lycéenne Bella Swan qui tombera raide dingue dans son nouveau lycée du ténébreux Edward Cullen, n'en fait jamais trop quel que soit le registre : la mélancolie, l'ennui, le choc amoureux, l'éveil de la sensualité, la peur... Entre Bella et Cullen le vampire, joué par le bôgosse Robert Pattinson (d'ores et déjà semeur d'émeutes féminines partout sur son passage, vous verrez à Paris !), le coup de foudre sonne sang pour sang vrai. Etonnant, non ?

Le reste du casting est à l'avenant. On a plaisir à retrouver ce vieux beau de Peter Facinelli (il aura 35 ans le 26 novembre, soit deux ans de moins que moi. Salaud !), ex-flic poseur dans l'éphémère série rutilante Fastlane et ici très amusant en papa vampire péroxydé. Tous les autres membre de la famille Cullen jouent eux aussi leur partition sans fausse note.

A noter aussi dans la distrib' une palanquée d'échappés de séries télé, dont l'excellent Billy Burke dans le rôle du papa de Bella Swan, shérif pépère de la bourgade pluvieuse de Forks. La maman de Bella, elle, est incarnée par Sarah Clarke. Amusant : Billy Burke et Sarah Clarke ont tous deux tenus des rôles marquants dans... 24. Burke jouait le père de famille psychopathe de la saison 2 ; Sarah Clarke fut, dans les 3 premières saisons, l'interprète de Nina Meyers, soit l'une de plus grandes BIATCH de toute l'histoire des séries télé. Salope ! Mais quelle actrice...

Et le reste ? Une photo splendide (signée d'un fidèle de la réalisatrice), de beaux paysages romantiques à souhait, une acuité certaine dans la description du vécu lycéen, deux ou trois scènes d'action rondement menées, une famille de vampires franchement attachante et sexy (pour les vampires dégueus, prière de mater True Blood et ronfler), un détournement original de la condition vampirique... bref, un bilan plutôt pas moisi du colon (rentre chez toi Baudelaire, Plissken est dans la place !).
Attention : point ici de chef d'oeuvre, loin de là. Oui, Twilight est bel et bien mièvre à plus d'un titre et s'avère plus une love story doucereuse qu'un "scary movie" saignant. Mais un film dont on n'attendait rien d'autre qu'une daube pour ados déréglées et qui, au final, se révèle un bon divertissement, ça force un peu le respect, non ? Alors respect ! Et longue vie à la franchise (enfin, tant qu'elle n'accouche pas de films avariés).

Sur ce, Morphée me tanne, je vais me coucher.... (oui je sais ça casse l'ambiance, mais Plissken est plus sexy avec ses 8 heures de sommeil...)

Twilight, de Catherine Hardwicke. Sortie France le 7 janvier.
End of transmission...






mercredi 19 novembre 2008

Dr No vs the flying DVD : Indiana Jones 4, Starship Troopers 3, Iron Man.




Goooooooooood morning Geeknaaaaam ! (soupir)
Dr No, notre expert DVD, n'a rien à envier à David Mikanowski sur deux points (hormis une passion illimitée pour les choux de Bruxelles) : une cruauté sans retenue envers les nanars et un plaisir sadique à les démembrer verbalement (c'est un peu pareil en fait). Et maintenant en plus, le faquin, il s'en prend même aux vieux (cf Indy 4) ! En même temps, j'y peux rien, ça me fait rire.

Heureusement, notre bon docteur n'est pas totalement inhumain (pas encore) et aussi, parfois, lui arrive-t-il de s'attendrir pour quelque oeuvre plus aboutie que les purges qu'il me propose de chroniquer. Cette semaine c'est Iron Man qu'il épargne... Mais je le vois déjà qui s'agite, bistouri menaçant en main, ok cher docteur, à vous de jouer ! JPFM....
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, de Steven Spielberg (*)
Papy Jones est énervé. Il a remis son chapeau élimé et sa veste en cuir surannée. Muni de son fouet légendaire et d’un déambulateur (c’est qu’il se fait vieux maintenant), l’archéologue le plus célèbre du cinéma est parti pour une nouvelle aventure. La quête du ridicule le plus absolu (hé v'lan ! - NDJP). Et rassurez-vous, après moult péripéties, il va y parvenir avec une aisance sidérante pour son âge canonique. Il n’y a pas de raison, Steven Spielberg a le droit lui aussi, comme son ami George Lucas, co-producteur du film, de saboter et ridiculiser une des sagas les plus fantastiques du cinéma populaire mondial. Il n’y a pas de mot assez fort pour décrire le sentiment de trahison et de ressentiment qui ressort après la vision de ce pathétique navet. Tout est grotesque. L’intrigue, les personnages, les effets spéciaux, il n’y a rien à sauver. Allez hop ! Tout ce p’tit monde à la maison de retraite !! (RIP, petit DVD - NDJP)
Sortie le 25/11 chez Paramount Home Entertainment.
Starship Trooper 3 Maraudeur, de Ed Neumeier (*)
Les arachnides sont de retour ! Et elles continuent de démembrer avec passion cette pathétique armée terrienne constituée d’acteurs et d’actrices de secondes zones (pour être gentil). Heureusement Casper Van Dien (ce bon aryen de héros du premier opus) est là pour sauver le monde et mettre minable ces féroces insectes de l’espace qui veulent, jusque dans nos bras, égorger nos filles et nos compagnes… Paul Verhoeven, avec Starship Troopers premier du nom en 1997, avait signé un chef d’œuvre pamphlétaire, pervers, délirant et visionnaire. Sa dénonciation virulente de la propagande guerrière et fanatique du gouvernement terrien rappelle une certaine période, sombre et honteuse, de notre histoire récente. Malheureusement ses deux suites ne tiennent pas une micro-seconde la comparaison. Edward Neumeier, scénariste de l’original, tente désespérément de s’élever au niveau de son illustre aîné. À défaut d’être sarcastique, il est juste pathétique. Starship Troopers 3 est un nanar de l’espace (finalement c’est logique) sans queue ni tête. Do you want to know more ? Hope not !!
Sortie le 3/11 chez Gaumont Columbia Tristar

Iron Man, de Jon Favreau (****)
Alleluiah mes frères ! Voici enfin un super-héros, un vrai (enfin non, mais en fait si, bref c’est un peu compliqué). Pas un super-tocard ou un super-bouffon comme on a pu en voir une quantité invraisemblable ces dernières années. Et c’est le génial Robert Downey Jr (acteur fantasque et fantastique qui s’était perdu un temps dans l’alcool et la drogue) qui incarne le plus ambigu des super-héros Marvel, Tony Stark alias Iron Man. Comme Batman, Iron Man est un homme (à peu près) comme les autres, sans super pouvoirs… Et c’est ce qui rend ce personnage si intéressant. Robert Downey Jr était l’acteur rêvé pour incarner ce héros alcoolique, fêtard et iconoclaste en quête de rédemption. Et il est proprement génial. La distribution est d’ailleurs la grande force d’Iron Man. Gwyneth Paltrow et Jeff Bridges sont aussi parfaits qu’inattendus dans ce blockbuster ironique. Iron Man est tout simplement le plus intéressant film de super-héros depuis les Batman de Tim Burton (oui alors, heu, là, je m'insurge carrément parce que moi j'adore Spider Man 2 mais bon c'est la rubrique à No, donc je me tais pfff... fassiste ! NDJP)
Sortie le 5/11 chez M6 Video


lundi 17 novembre 2008

Twilight : la France contaminée ?




L'été dernier, au Comic Con de San Diego (oui je sais, je ne manque pas une occasion de refourguer mon voyage à San Diego, je me la raconte, je suis un nombril sur pattes, tant pis j'assume, forgive me Lord ! Amen), une tendance n'a pas échappé aux observateurs de prestigieux supports tels Variety, le Hollywood Reporter, Time Magazine ou John Plissken from Mars worldwide inc.

En effet, bien plus que les années précédentes, cette 39e édition du Comic Con semblait résonner au son pénible des barrissements hystériques de grosses ados ricaines gavées de jelly donuts. Et pourquoi donc ? La réponse en un mot : TWILIGHT. LA nouvelle drogue dure des adolescentes, venues en masse à San Diego pour hurler leur amour aux comédiens invités à présenter sur place le film en avant première.

Vous n'en avez peut être encore jamais entendu parler, mais JPFM vous aura prévenu : d'ici la sortie de ce film, le 7 janvier, le phénomène Twilight va s'abattre sur vous tel l'orage de grêle sur une bourgade de Champagne Ardenne (ou le courroux de David Mikanowski sur Quantum of Solace).

Vendu comme un "Roméo et Juliette" fantastique, Twilight décrit la romance impossible (mais si quand même) entre la jeune Isabella Swan et son camarade de classe ultra mystérieux et très pâle Edward Cullen. Et pour cause : Edward est membre d'une famille de vampires (les Cullen, donc), récemment installés dans un charmant trou paumé nommé Forks, en plein Etat du Washington (le plus pluvieux d'Amérique - idéal pour les vampires, rapport au soleil, capito ?).

Signé de la réalisatrice Catherine Hardwicke ("Thirteen"), Twilight est l'adaptation d'un best seller éponyme de Stephenie Meyer (sorti en France sous le titre : Fascination, éd. Hachette), qui a donné lieu, depuis 2005, à une saga à la Harry Potter - quatre tomes ont été publiés. A en croire le jouli dossier de presse remis aux journalistes, ils se sont écoulés à 18 millions d'exemplaires dans 35 pays (dont 8,5 millions aux USA)

En plus de l'anecdote San Diego (vous ai-je déjà dit que j'étais présent au dernier Comic Con ?), il suffit d'observer les images de l'avant première américaine du film pour saisir que Twilight, avec ses beaux ados ténébreux, sa B.O calibrée et sa love story interdite, a tapé grave dans le mille (et la libido naissante) des teenageuses (... Est-allemandes ! Ho, rires, là, merci...).

Reste à savoir si le film tiendra ses promesses au box-office US (il sort là-bas le 21 novembre) mais, au vu du nombre colossal de préventes de tickets et du nombre de séances spéciales ajoutées avant la sortie officielle, le pari semble être gagné (gnégnégné...).

Chez nous, c'est donc le 7 janvier que sort Twilight et votre serviteur a pu le voir hier... Mais le distributeur nous ayant poliment demandé d'attendre au moins la sortie américaine pour parler du film, JPFM restera bien élevé et patientera donc trois jours avant de vous en dire un poil plus. See you samedi donc pour la riviouve (c'est mimi écrit comme ça, non ?)

En attendant de vous faire les crocs sur la critique, here is ze romantic trailer with zi teenageuses in flower and zi tenebrous vampaïrz.




PS : en tout cas moi j'aime bien Twilight ne serait ce que parce qu'on y retrouve, dans le rôle de la maman d'Isabella Swan, la délicieuuuuuse Sarah Clarke, alias Nina Meyers forever....

PS : pour les curieux, le blog français Twilight : http://fascination50.skyrock.com/. Ah ben oui parce qu'évidemment on est en plein dans le marketing viral à fond les canines depuis le début de cette affaire, hein !

rePS : end of transmission....


Star Trek XI : la bande annonce !

Greatings, programs....

Projetée aux Etats-Unis lors des premières séances de Quantum of Solace, sorti vendredi là bas, voici la vraie première bande annonce du prochain Star Trek, signé JJ Abrams.

Comme votre Plissken d'amour l'a écrit dans son dernier post suite à la projection par Paramount, jeudi dernier à Paris, de 25 minutes du film en avant première, ces images (et d'autres) annoncent davantage un pétaradant summer blockbuster qu'un Star Trek dans la tradition. Et c'est pas plus mal !

"Buckle up !"



Et pour les maniaques de la belle, image, voilà le lien Apple pour visionnage en HD

http://www.apple.com/trailers/paramount/startrek/hd/

Coming next : premières impressions sur Twilight, film de vampires hyperméga-über culte chez les ados ricains (avant même sa sortie US, le 21 novembre... ben oui moi aussi je trouve ça bizarre, les aminches)

End of transmission...

jeudi 13 novembre 2008

Watchmen et Star Trek : ça dépote, les poteaux !

Bon, fougère de blabla (j'aime pas le foin).

Pour commencer, here is THE nouvelle bande annonce des Watchmen :







Ha ça vous retourne le colon hein, bande de graisseux !!! (copyright Zégut)

Et maintenant, mon petit compte rendu !
Jeudi matin, au Gaumont Champs Elysées, Paramount avait rameuté le ban et l'arrière ban des journalistes geeks et moins geeks pour une gouleyante projection double programme : 25 minutes en avant première mondiale de Watchmen de Zack Snyder suivies, après un entracte, de 25 autres minutes du prochain Star Trek, de JJ Abrams. En bonus : les présences de Dave Gibbons (co-auteur de la BD Watchmen), Zack Snyder et, pour la partie Star Trek, de JJ Abrams himself. Un vrai petit événement en soi, dont notre JJ semblait se régaler (entrée tonitruante dans la salle par un "Bonjour, ça va ?" en français, un plaisir non dissimulé à revenir à Paris, où JJ dit avoir "habité pendant un an").

Pour tout le descriptif du cérémonial de ce matin, avec un Zack Snyder hyper "easy going" et un JJ Abrams monté sur ressort (ce mec est une putain de pile électrique à la Tarantino, c'était très amusant), je vous renvoie à un résumé assez bien fichu d'un journaliste présent dans la salle pour le site lci.fr : voilà le lien, lisez cet informatif compte rendu et marrez vous bien (après on ne viendra pas me dire que John Plissken n'est pas confraternel, nom d'une gloumoute bleue).

Je me contenterai donc de vous livrer mes impressions à chaud sur les extraits projetés.

WATCHMEN

Trois séquences ont été projetées. Pour les nuls en Watchmen qui souhaiteraient en savoir un peu plus sur le scénario de ce pavé monumental de la BD contemporaine, JPFM pense à vous : Wikipediaaaaaaaaa !

Les trois séquences, donc :

  1. Le générique d'ouverture suivi de la première scène : l'agression du Comédien, l'un des super héros à la retraite des Watchmen, agressé chez lui par un mystérieux assaillant, et qui finira défenestré (et bien mort, bitume de merde). Très impressionnant. La scène est au moins aussi violente que dans la BD, le Comédien se fait fracasser le visage à grands coups de ralentis matrixiens, l'esthétique reprend la meme colorimétrie un brin délavée, l'acteur incarnant Le Comédien (Jeffrey Dean Morgan) est bluffant de ressemblance... On peut parler de morceau de bravoure. Plissken approved !
  2. Une autre séquence centrée sur le Docteur Manhattan, seul vrai personnage de la saga Watchmen à disposer de super pouvoirs. Même impression : une grande fidélité dans l'esprit à la BD. Le montage comprends notamment une séquence ou le Dr Manhattan, jadis humain puis transformé en Dieu vivant après un accident nucléaire, soliloque en voix off sur sa nouvelle condition d'über créature. Et sur son détachement total de la race humaine. La scène restitue totalement l'ambiance hyper dépressive et déprimante qui se dégage de ce passage dans la BD. En revanche, j'ai moins accroché sur le look encore trop images de synthèses des plans sur la planète Mars. On a presque l'impression de voir un dessin animé en 3D. Mas j'imagine qu'il s'agissait de plans encore non finalisés.
  3. Nite Owl et Silk Spectre (le Hiboux et le Spectre Soyeux en VF) profitent d'une émeute en prison pour faire échapper Rorschach. Plus un dernier montage rapide de divers plans du film qui confirme : on ne rigole vraiment pas dans Watchmen et l'ambiance glauque de fin du monde imminente présente à chaque page de la BD a survécu au passage sur pellicule.

A l'issue, comme disait mon adjudant-chef, toute la salle était conquise. Zack Snyder a promis juré que le film serait classé R (interdiction aux -17 ans non accompagnés aux USA), donc sans concession, au moins graphiquement, par rapport au radicalisme de la BD (ou "roman graphique" diront les puristes qui chipotent).

STAR TREK XI

Bon ! Vu que je viens de pondre un bottin pour les Watchmen, je vais aller fissa sur ST. En cinq mots : putain de nom de Dieu !!! Franchement le reboot s'annonce des plus explosifs, en tout cas 1000 fois plus rock'n'roll que les dix précédents films réunis. Le scénario a décidé d'incarner réellement les icônes compassées et sentencieuses qu'étaient Kirk et sa team.

On découvre un James T. Kirk dans son adolescence, arrogant, tête brûlée et gros dragueur (il fait du plat à Uhura dans un bar !). Mega séquences d'actions filmées pied au plancher façon Bourne, avec un petit parfum de serial, esthétique rétro a priori bien négociée, effets spéciaux over the top, Simon Pegg déjà culte en Scotty, Romulans très très méchants...

Comme le dit mon confrère Alain Carrazé, on est plus du tout dans un Star Trek classique, mais dans un gros blockbuster d'action estival qui fait ka-boom de partout et dans lequel on n'aura, a priori, pas le temps de s'emmerder. Franchement c'est la meilleure chose qui pouvait arriver à l'univers croulant de Star Trek.... Et JJ Abrams parvient en plus à nous recaser sa vraie-fausse bière culte Slusho au détour d'un dialogue. Trop fort, JJ !

J'ai été un peu trop concis, sur ce post, non ?

End of transmission....


mercredi 12 novembre 2008

John Carpenter's RIOT !!!

Mes enfants, à moi mes sels, vite !!!
John Carpenter, l'immense, l'unique, l'éternel, le tout puissant, est enfin annoncé sur un nouveau long métrage pour le cinéma.
Oui, le cinéma ! Non parce que les Masters of horror en téloche, c'était bien sympa, mais quand même un peu mou du tibias.

Ca s'appelle Riot, c'est tiré du scénario d'un certain Joe Gazzam et apparemment, point de fantastique dans l'histoire. C'est du thriller pur et dur, comme au bon vieux temps de Assaut (râââh, Assaut...).


Nicolas Cage (pitié John, essaie d'en faire un bon acteur, pitié pitié pitié pitié !) incarne un condamné à perpèt' qui, contraint par les circonstances, prendra fait et cause pour un nouvel arrivant, jeune délinquant incarcéré pour une peine courte et pris en otage par des émeutiers. Rob Cohen (le réal de l'atroce XXX) devait initialement réaliser Riot (dont le précédent titre était "Scared Straight") : on l'a donc échappé belle (jolie expression vu le contexte carcéral, arf arf arf).


Prévu pour 2009 et annoncé au dernier AFM (American Film Market) de Los Angeles, Riot est le premier film au cinéma de John Carpenter depuis Ghost of Mars (2001). Je prie les dieux de la pelloche pour que Big John aie retrouvé le feu sacré.


Rien n'est moins sûr mais l'annonce d'un nouveau Carpenter au cinéma, quoi qu'il arrive, c'est un peu comme l'annonce d'un nouvel AC/DC dans les bacs : on a envie d'organiser une grande fête païenne et de danser nu autour d'un grand bûcher en poussant des cris de marcassin. Amen.


End of transmission...


Star Trek XI : ben ouais, encore ! (part II)





Star Trek XI, les visuels : suite et fin. Voici donc cinq autres visuels (pour voir les cinq premiers du précédent post : c'est ici, Jim) révélés par l'excelllllllent magazine Entertainment Weekly, tirés du prochain Star Trek. Lequel ne sera forcément pas un Star Trek comme les autres, puisque :

  1. il est réalisé par JJ Abrams, le créateur visionnaire et mégageek de Alias, Lost et Fringe (mais qui doit encore faire ses preuves de réal ciné qui déchire, parce que bon Mission Impossible 3, hein, bof...)
  2. le film est un reboot de la franchise et reprend l'univers Star Trek littéralement à la naissance de ses personnages (vi, on va voir comment ils étaient Spock et Kirk, quand ils étaient encore puceaux. Mais ont-ils jamais forniqué un jour dans leur vie, ces deux là ?).
  3. L'approche visuelle choisit de revenir aux sources de la première série télé des sixties : un paradoxe total donc, mais le défi esthétique est d'autant plus intéressant.


    Et j'le prouve avec ces cinq photos, donc de haut en bas :

Photo 1 : l'équipage de l'Enterprise au grand complet. Il n'aura pas échappé aux experts que les uniformes sont la copie conforme, au moins dans l'esprit, de ceux de la série télé des années 60. Un choix couillu au regard du risque de ridicule achevé à l'écran. Mais bon esprit : JJ Abrams joue la carte de la candeur assumée chère au coeur des trekkies et fait vibrer leur fibre nostalgique. Un procédé quelque part dans l'air du temps, à l'heure où Hollywood remake à tour de bras ses vieilles séries télé (Super Jaimie, Galactica, Beverly Hills, K2000 et bientôt V...). Les effets spéciaux ultra mega high tech signés ILM seront de toute façon là pour faire passer la pilule "old fashion" des costumes.

Photo 2 : Kirk dans son fauteuil de capitaine, McCoy debout à ses côtés : on est en plein dans la pose icônique, là, coco.

Photo 3 : l'USS Enterprise. Rien à dire : de toute beauté. JJ Abrams l'a voulu fidèle à la vision qu'il en avait eu dans le premier Star Trek, de Robert Wise (1979), qui l'avait profondément marqué dans son enfance.

Photo 4 : McCoy et Kirk : intrigués par un strip intégral de Uhura totalement bourrée.

Photo 5 : Vous l'avez reconnu ? C'est Hulk ! Je veux dire, Eric Bana dans le rôle d'un vilain chef romulien ! Faut pas l'emmerder aux heures de pointes dans le métro, lui, c'est clair.

La vraie première bande annonce de Star Trek XI sera montrée au public américain à partir du vendredi 14 nov pendant les séances de Quantum of Solace. Et de larges extraits du film seront dévoilés à la presse française ce 13 novembre par Paramount, en présence de JJ Abrams.

Compte rendu demain soir par votre serviteur (ben moi quoi, vous suivez un peu ???).

End of transmission....

Star Trek XI : ben ouais, encore ! (part one)

















Ils sont quand même au taquet, chez Entertainment Weekly.
Depuis leur rapprochement spectaculaire avec la sphère geek (consacré l'été dernier par le partenariat exclusif du journal avec le Comic Con de San Diego), ont peut dire que EW est un canard encore plus excitant à lire qu'il ne l'était déjà. Presque aussi cool que JPFM, c'est dire.
Si seulement en France on pouvait lancer un magazine similaire qui marcherait aussi bien. Mais non : chez nous, si tu veux faire de la presse qui marche, coco, il faut déféquer à tour de colon du Closer, du Public et autre cochonnerie pipole trash. Mais je m'égare.... Bref, comme on dit dans la langue de Benny Hill, "EW delivered the goods" et l'excellent magazine a eu récemment la primeur de quelques gouleyants visuels tirés de Star Trek XI de JJ Abrams.
Vous pouvez les consulter sur le site de Entertainment Weekly... ou bien rester sur JPFM, parce que vous êtes mes fifèles séides ! (oui, j'ai tapé "fifèles" au lieu de "fidèles" : c'était à l'origine une faute de frappe, mais j'ai trouvé ça rigolo alors je le laisse...)
Info pour les nuls en Enterprise : le vaisseau spatial que vous apercevez là n'est pas l'USS Enterprise, donc, mais l'USS Kelvin, un engin qui se fait méchamment poutrer par une attaque romulienne au début du film, apparemment bien avant la naissance même du Capitaine Kirk. Cette attaque initiale va déclencher le fil conducteur du scénario.
Légendes photo (de haut en bas) :
Photo 1 : Spock (Zachary "Sylar" Quinto) démarre au quart de tour quand Kirk le vanne sur son pyjama et ses oreilles en pointe.
Photo 2 : James T. Kirk (Chris Pine), le regard plein de fougue et de rêves (collaborer à JPFM).
Photo 3 : l'USS Kelvin, mal barré face à une attaque des Romuliens. Et le bouclier magnétique antiphotons à condension calorifique, alors, c'est pour les Klingons ?!
Photo 4 : John Cho, 36 ans, succède à George Takkei dans le rôle de Sulu. On l'a déjà vu dans Ugly Betty et la série de films "Harold et Kumar" (il joue Harold)
Photo 5 : je pense que Zach Quinto en Spock va faire des étincelles. Sans rire. Super cliché en tout cas.
Star Trek XI, de JJ Abrams : sortie France le 6 mai 2009.

A suivre au prochain post : cinq autres visuels... très intéressants dans ce qu'ils montrent de la direction artistique du projet. Ouah, c'est beau quand je parle, quand même...

mardi 11 novembre 2008

Watchmen et Star Trek XI : nouvelles affiches







Salut la foule, Plissken here.

La peste soit de True Blood ! Je ne comprends pas l'engouement de certains, y compris de mon petit Strike (en même temps il fait 2,57m, le bestiau), pour cette série poussive qui me laisse totalement froid, voire de marbre, voire pire (chui à court d'idée). J'en irai de ma petite critique une fois la saison 1 terminée sur HBO (courant décembre donc).


Sinon, ça m'énerve (oui je suis un contestataire, moi, un écorché vif, un poète enragé, un spadassin de la révolte et chevalier du Heavy Metal, tremblez fans de Souchon !). Ca m'énerve, donc, parce que, à peine évoque-je les prochains Watchmen et Star Trek 11 dans mon précédent post, en me cassant le bassin à mettre en ligne leurs affiches respectives, que je découvre ce matin que de NOUVEAUX VISUELS circulent sur le web.

Alors voilà, la réactivité étant une valeur sacrée de ce sublime blog (en plus de l'humilité, ne l'oublions pas), me voilà contraint de retarder ma petite visite à Mme Praloud ma boulangère pour enquiller direct sur ce souperbe matériel promozionale, ma qué !

Enjoy les aminches, Plissen repassera dans la journée...
End of transmission....



lundi 10 novembre 2008

Joe Johnston dirigera Captain America : et là vous me direz, il reste un cratère.










Heu... seuls les fans assidus des Nuls de la grande époque capteront la vanne ultra praïveill'te de mon titre. Et de toute façon, ce n'est pas le sujet de ce post CAPITAL (Ha, Capital, Guy Lagache, M6, NCIS, Lauren Holly, Holly Hunter nue avec moi dans la brousse un soir de pleine lune, gambadant tous les deux dans le sumac vénéneux et... heu... je vous demande pardon pour cet égarement passager).

Oui j'ai bien dis donc, un post Capital, puisque l'on a donc appris voici quelques heures que First Avenger : Captain America ("Le premier Vengeur : Captain America") sera mis en scène par Joe Johnston.

Warning : le chiffre trois va maintenant planer sur ce post comme le faucon pélerin affamé sur la petite loutre innocente des rivières nebraskaises.


Trois choses à savoir sur First Avenger : Captain America :

- Le film sortira en mai 2011 et servira de prélude au film The Avengers (Les Vengeurs dans la traduction VF du comic book), adaptation au cinéma par les studios Marvel de leur 3e grande équipe de super héros, après Les Quatre Fantastiques et les X-Men.

- Dans Les Vengeurs, (du moins la première équipe née dans la revue "The Avengers" datée de janvier 1963) il y a : non pas des oeufs et de la margarine, mais les super héros suivants : Iron Man, Thor, Hulk, L'Homme Fourmi, La Guèpe (Stan Lee avait aussi envisagé le Bourdon, mais ce nom le déprimait trop) et tout de suite après, Captain America.
- Le comic book Captain America est apparu lui-même en 1941, des cerveaux de Joe Simon (scénario) et "King" Jack Kirby (dessin). Edité par Timely Comics (future Marvel), ce super héros patriotique né pour combattre le nazisme fut le grand concurrent du leader Superman (édité par le voisin DC), en terme de ventes de comics aux USA dans les années 40. La BD cessa sa parution en 1949, faute d'ennemis crédibles à combattre pour Captain America après la victoire des Alliés ! Et c'est grâce à la naissance des Vengeurs, en 1963, que "Cap" fut ressuscité par Marvel pour intégrer la fameuse équipe. Tu veux en savoir plus petit curieux ? C'est ici !


Et pourquoi John Plissken ne voit-il son érectomètre que très moyennement augmenter à l'annonce de Joe Johnston au poste de réalisateur de The First Avenger : Captain America ?

A moi, chiffre 3 !
- Parce que Joe Johnston a réalisé pas mal de bonnes bouses moisies, même si son mou Rocketeer (1991) était déjà un film de super héros à l'ancienne se déroulant pendant la seconde guerre mondiale (Captain America se déroulant à la même période, j'imagine que Marvel voit en Johnston l'homme de la situation)

- Parce que Johnston a réalisé, en plus de bouses moisies... d'autres bouses moisies : Jumanji, Jurassic Park 3, Chérie j'ai rétréci les gosses...

- Et parce que j'aurais préféré John McTiernan à la place !!! Mais bon, je n'aurais pas misé non plus un zloty sur Jon Favreau comme réal' et il a fait du très bon boulot avec Iron Man alors... wait and see.

Tout ce que je demande, c'est que notre futur Captain America ne ressemble pas, si possible, à ça :






Ni à ça non plus si possible :






En même temps, on rigolerait bien ! Rendez vous en 2011 pour nous noyer sous nos propres larmes ou danser le sirtaki.

End of transmission...

Quoi ? JJ Abrams et Zack Snyder à Paris le 13 Novembre ???










Apportez moi mes sels !




Oui ok je sais, ça fait quasiment une semaine que je n'ai rien posté sur le blog, j'en suis conscient : il faut que cela cesse. Je parle de mes retards, pas du blog, les vilains.






Mais essayez vous aussi, de conjuguer travail au burlingue, vie familiale avec femme et enfants, carrière parallèle de bassiste d'un groupe de death metal, attaché parlementaire, entraîneur d'un club de lutte gréco-romaine, fabricant de pipeau et tenue quotidienne d'un blog, 'ferez moins les malins, tiens... Coup de bol : je suis off duty pour les 2 prochaines semaines. Ca va donc dépoter sur ce blog jusqu'au 26 novembre, je m'y engage solennellement devant toi, petit guik enragé qui mord (aie !)

Et entre autres grandes nouvelles de cette semaine morne de novembre : la projection de presse, ce 13 novembre à Paris, de "promo reels" de THE WATCHMEN/LES GARDIENS, de Zack Snyder et de STAR TREK XI de JJ Abrams. Cerise sur le space pancake : Snyder et Abrams seront là ! Lorsqu'ils ont su que John Plissken était à Paris, ils ont demandé à ce qu'on annule toute affaire cessante leurs autres rendez vous pour me rencontrer à l'issue de la projection, d'ailleurs. Je trouve ça un peu excessif, voire agressif pour ma proverbiale humilité, mais bon ! Je ne puis rien refuser à mes fans que voulez vous...

Début de l'événement : 10h20 dans une salle des Champs Elysées, pour une fin prévue vers 12h30. Paramount, le distributeur des deux films en France, soigne un marketing de plus en plus impitoyable puisque Les Gardiens ne sort pas en France avant le 4 mars et Star Trek XI le 6 mai !

Evidemment, je ferai un petit debrief de la journée du 13/11 le soir même. Ben oui, attends, toujours pro le Plissken ho !

Et pour les nuls en Watchmen et en Star Trek XI : cliquez sur les liens suivants





Et mieux encore, les aminches : les bandes annonces

THE WATCHMEN






STAR TREK XI TEASER




mercredi 5 novembre 2008

Obama est-il un geek ?


Bonne question mon cher John, je vous remercie de me l'avoir posée (il est temps que je prenne des vacances moi...)


Trop tôt pour répondre à cette question, d'autant qu'il me reste exactement 37 secondes avant de filer au burlingue (soupir). Mais il est certain que l'ami Oby (...Wan Kenobi, hihi !), en tout cas ses stratèges de campagne, ont clairement ciblé les geeks ces dernières semaines.

Lire cet article mucho interessanto (aprè l'allemand, j'apprends l'espagnol avec la méthode du professeur Gérard Lharnak)

J'y reviendrai plus tard. D'ici là : allez voir http://www.scuds.tv/ et laissez y un commentaire bon sang d'adamantium !

End of transmission

Panique chez Heroes : Tim Kring vire Jeph Loeb et Jesse Alexander !


Alors là, la coupe est pleine. La goutte d'eau fait déborder le vase. La peau de l'ours est vendue. Le cuisinier secoue les nouilles. Les carottes sont cuites et les patates sont puites. J'arrête, revenez.


Les audiences de Heroes sont à ce point inquiétantes depuis la rentrée (10 millions de téléspectateurs en moyenne, c'est vraiment pas glop pour la série US la plus chère du moment) et les commentaires tellement peu avenants sur la saison 3 que, pressé d'agir par son diffuseur NBC, le big boss Tim Kring a finalement kické dehors Jeph Loeb et Jesse Alexander.


J'imagine l'ampleur du malaise aujourd'hui dans le staff de Heroes : légende vivante du monde des comics, Jeph Loeb était un ami personnel de Tim Kring, le cerveau grâce à qui Tim doit bien 80% des idées de la série. J'ai employé l'imparfait, parce que je ne suis plus très sur que les deux continuent de se faire ensemble des barbeuks à Bel Air après ce qui vient de se passer.

Loeb était par ailleurs l'artisan de la connexion de Heroes avec la communauté des geeks. Celui qui, à chaque panel Heroes au Comic Con de San Diego, briefait en coulisses les comédiens de la série avant leur entrée en scène devant 7000 geeks enragés venus voir leurs idoles (je l'ai vu de mes yeux vus !). Quant à Jesse Alexander, il était aussi l'un des piliers du noyau dur de geeks au sein des scénaristes de Heroes. Dur, dur, donc...

Selon un article sehr interessenten (c'est une tentative d'allemand, mais c'est raté je crois) de Variety, que vous pouvez consulter en lien ici ou , Tim Kring a reçu par NBC pour mission de simplifier les intrigues de Heroes. Moins de personnages, moins de circonvolutions scénaristiques où tu ne captes plus rien, plus d'histoires centrées davantage sur les personnages... Bref tenter de revenir à la fraicheur de la saison 1. Et visiblement, Loeb et Alexander ont été désignés premiers fusibles à faire sauter avant le lifting.

On verra bien le résultat, mais là, ça sent vraiment le sympa... le sapin pardon (même pas fait exprès !!!). La saison 3, qui fonce tout schuss dans un grand portnawak jouissif depuis ses débuts, était déjà un gros virage par rapport aux deux premières saisons (la 2, c'était un peu la 1, mais en beaucoup moins bien). On avait reproché à Kring une saison 2 molle du ménisque, d'où l'accumulation de péripéties à fond les ballons dans ce volume 3.

Et voilà que Heroes changerait à nouveau de cap, comme ça, au détriment de toute cohérence éditoriale ? A force de faire la girouette tous les dix épisodes, et ce dans un climat de panique générale, la série risque bien de se vautrer pour de bon comme une otarie sur une plaque de verglas (Plissken, poète de notre temps...). M'enfin bon j'espère me tromper hein... tiens je vais aller jeter un oeil à la nuit électorale US moi, au lieu de raconter des conneries. A très bientôt, bande d'enragés !

End of transmission...

Strike développe sa Big Bang Theory




Bon OK !
Il est temps que je batte ma coulpe. Je me suis égaré. J’ai voulu impressionner mon monde et surtout JPFM (laisse tomber coco, c’est impossible – NDJP), à causer direct de The Wire, Swingtown et autres.... Tout en oubliant de commencer par LA série qui restera dans les annales du peuple geek. Oui, fan fidèle, tu m’as compris : j’aurais dû commencer par te parler de « Big Bang Theory » (Strike est un poète à la rime bien pendue, c’est là tout sa force – NDJP). Mais bon j’imagine que tu t’es déjà jeté sur cette sitcom de l’année voire de l’année prochaine.

L’équation de Big Bang theory ? Soit Léonard et Sheldon, deux geeks scientifiques surdoués rêvant de Nobel, fluent en klingon et spécialistes de « Superman » et « Battlestar Galactica ». Sachant que nos deux asociaux voient débarquer sur leur palier une girl next door au sens strict du terme. Que la dite voisine ne cause ni le klingon ni l’elfe et que les deux autres n’intègrent pas le B-A BA des codes sociaux, style une simple invitation à diner. Sachant que les amis de nos geeks se nomment Wolowitz et Koothrappali et ne parlent aux femmes que bourrés : quel est le destin de Big Bang Theory ?
Un triomphe de plus pour son créateur Chuck Lorre, devenu en quelques années le grand pape de la sitcom aux Etats-Unis après le succès de « Mon Oncle Charlie » (mon associé Jay du brillantissime podcast Scuds adore ce truc, pourquoi Seigneur ? Pourquoi ? NDJP). Et à l’heure où la plupart des fictions voient leur audience s’effriter aux USA, « BBT », comme « Mon oncle Charlie », est l’une des seules à gagner des téléspectateurs.

La raison du succès ? Un humour jouissif basé sur la formule, très à la mode, du geek plongé dans un bain de relations sociales entrainant moult réactions en chaine incontrôlées. Sitcom ultra référentielle, BBT peut devenir incompréhensible pour qui n’a jamais joué en réseau à World of Warcraft, jamais lu de comics ni installé de routeur wifi 802.11g (ma petite femme peut en témoigner). Pour les autres, c’est du bonheur en boite (et pour les non geeks, du malheur en moite ? Bon ok j’arrête – NDJP). Si on m’avait dit, durant mon adolescence douloureuse passée à jouer à Shinobi sur mon Amstrad CPC 6128, que savoir résoudre des équations du second degré et afficher un goût pathologique pour les pantalons écossais, serait THE tendance lourde du début de ce siècle !
Peace.
Strike.

The Big Bang Theory, créée par Chuck Lorre, lancée en septembre 2007 sur CBS.
Diffusion France : saison 1 (17 épisodes) depuis le 18 octobre 2008 sur TPS Star.

lundi 3 novembre 2008

DVD : THE EYE et NO COUNTRY FOR OLD MEN





HELLO LES DEGENERES, PLISSKEN SPEAKING...
Hé ouais, j'ai décidé de me la couler douce et de faire un peu bosser mes spécialistes payés à prix d'or.
Après David Mikanowski et son assassinat en règle de Quantum of Solace, ce sadique de Dr No embraye avec un lynchage impitoyable (mais mérité) du remake US de The Eye, avec Jessica Alba(babababa...), et un éloge vibrant de No Country for old men des frères Coen (personnellement, j'ai ronflé pendant ce film, mais j'avais, il est vrai, ingurgité une choucroute strasbourgeoise chez Bofinger juste avant). Ces deux films, je le rappelle, sont chroniqués à l'occasion de leur sortie DVD en location.
Après ce bon docteur, ce sera autour de Strike demain soir pour une critique de la série télé The Big Bang theory... Et je reviendrai moi même avec tout plein de news mardi soir (non parce qu' on va pas non plus laisser les subalternes s'emparer de ce blog, non ???).

PS : z'avez peut être remarqué le changement visuel du blog... c'est mieux ou pas ? Ho allez quoi, soyez sympa dites moi...

Bon allez, cher Docteur, c'est à vous !

(merci John...) THE EYE (Warner) *
Quand on se fait greffer un organe, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber : un coeur démoniaque ou un rein maudit sur vingt générations. Jessica Alba (enfin son personnage dans The Eye) se fait implanter des nouveaux yeux. Elle va pouvoir enfin se regarder dans un miroir et se dire : « Mais c'est qui cette bombasse de l'espace ? Oh, c'est moi !! Je devrais faire du cinéma ! ». Sinon elle aurait pu aussi se faire greffer un peu de talent mais ça, ça relève de l'impossible (ho oui, c'est bon ! Punis la, docteur, punis la ! NDJP). Réalisé par le tandem Xavier Palud/David Moreau (deux cinéastes français auteurs de Ils), The Eye est le remake inutile et américain (pléonasme!) d'un film asiatique. Le remake semble être le bizutage obligatoire que doivent subir les réal' français quand ils débarquent à Hollywood. D'Alexandre Aja à Jean-François Richet, ils y sont tous passés. Et à chaque fois pour le plus grand plaisir du fan de nanars. Jessica Alba voit donc des trucs qui la terrifient. Probème : Jessica Alba joue super mal la peur. The Eye devient très vite une formidable comédie involontaire à la gloire de l'inoubliable interprète des Nouvelles aventures de Flipper le dauphin. C'est beau. Alba est aussi pathétique qu'elle est jolie. Et elle est très très jolie. Un grand merci à notre duo hexagonal !

NO COUNTRY FOR OLD MEN (Paramount Home Entertainment) *****
Les frères Coen reviennent en force ! Après une série de films agréables quoique décevants compte tenu de leur immense talent, No Country For Old Men vient remettre les pendules à leur place à grands coups de gun fights déchaînés. No Country est un film apocalyptique, la description tétanisante d'un monde en perdition où l'humanité et la morale n'ont plus de place. Avec un Terminator contemporain à sa tête (le fantastique Javier Bardem déguisé en Mireille Matthieu ultraviolente), cette «révolution» entraîne inéluctablement la disparition de l'ancienne génération (représentée par un Tommy Lee Jones en spectateur incrédule qui n'a plus que la mort comme échappatoire). Malgré un final légèrement interminable (légèrement, qu'i'dit, héhé... pardon... NDJP), No Country For Old Men reste un film captivant et bouleversant. Un des chefs d'oeuvres de l'année 2008.
Chroniques signées : Dr NO (bravo pour la concision, Doc' ! Mikanowski, vous me suivrez l'exemple du Docteur pour votre prochaine bafouille si ca ne vous ennuie pas, mon vieux... NDJP).

vendredi 31 octobre 2008

JAMES BOND CONTRE DAVID MIKANOWSKI







AMI TERRIEN GEEK ET CHIC.... PLISSKEN HERE...
David Mikanowski est fou.
On le prie d'écrire des posts pas plus longs qu'un feuillet et il vous pond un Tolstoï.
On lui commande une critique mesurée du dernier 007 et il se la joue Godzilla au Japon.
On lui demande pourquoi tant de haine contre Quantum of Solace et il crie "Banzai !" sabre au clair avant de fendre la foule hébétée sur les Champs Elysées.
Mikanowski est fou certes, mais brillant : je n'ai pu me résoudre à tailler dans son hilarante et très informative chronique. Je ne partage pas totalement son avis, loin de là d'ailleurs et vous pourrez le vérifier sur ma propre critique de Quantum of Solace postée cré cré bientôt sur CultureCie.

D'ici là, dévorez cette missive "dans ta face" mais allez quand même voir QOS... si tout le monde écoutait David Mikanowski, comment ils feraient, les Broccoli, pour rembourser leurs 230 plaques englouties dans le bouzin ? C'est la crise quoi, flûte, alors, hop, filez voir Daniel Craig pulvériser du malfrat et contribuez à la prospérité de l'entreprise Bond Inc.
David mon petit, c'est à toi, attends, j'enlève ta muselière... voiiiiilà... AIIIE ! Saleté, il m'a mordu...

QUANTUM OF SOLACE : QUAND 007 EN PREND POUR SON MATRICULE
Par David Mikanowski (ouaf !)
Lundi 20 octobre, 9h30, sur les Champs-Élysées.
Votre serviteur et le fils (spirituel) du borgne Snake Plissken (John, venu spécialement de la quatrième planète du système solaire) se rendent, le cœur battant, à l’unique avant-première réservée à la presse du dernier James Bond. Après une fouille au corps et quelques attouchements du service d’ordre (avec toucher rectal pour les équipes de Ciné Live et Studio Magazine), on accède enfin à la grande salle prestige de l’UGC Normandie, parés pour un boost d’adrénaline…

La projection démarre avec une demi-heure de retard, du fait de la parano du distributeur qui voit en chaque journaliste un pirate potentiel (appareils photo, téléphones et ordinateurs portables sont confisqués à l’entrée du cinéma, équipé pour l’occasion de portiques de sécurité dignes d’un aéroport). Rien de mieux pour se plonger dans le monde du contre-espionnage que ce barnum à la Big Brother. Un cirque qui fait peut-être partie du plan média de Sony.

Première déception : Quantum of Solace - qui n’a de commun avec Ian Fleming que le titre de l’une de ses nouvelles - ne dure que 1h47. Ce qui en fait le Bond le plus court depuis Goldfinger en… 1964 !

Mais chut, la lumière s’éteint. Et le plaisir des retrouvailles avec Bond est à son comble.

FILM DE TRANSITION

Quantum…, qui s’inscrit directement dans la suite de Casino Royale, démarre exactement là où se terminait l’épisode précédent. Une première dans l’histoire de la saga. On s’excusera donc d’avance de faire comme si tout le monde avait vu le film (sinon comment étayer des arguments sans révéler certains points de l’histoire ?). Si vous redoutez les spoilers, merci donc de ne pas lire ce qui suit…

La poursuite automobile qui ouvre le film est nerveuse et percutante. A bord d’une Aston Martin, 007 se fait courser par des vilains en Alfa Romeo le long d’une corniche. Daniel Craig, habillé par le célèbre couturier Tom Ford, conduit sa caisse comme une Batmobile. Les bagnoles se crashent violemment contre des 15 tonnes et tombent d’une falaise. Whaaaaa ! Le décor est bien planté pour une belle histoire d’espion vengeur.
Un sinistre coup de gong ramène le spectateur cul dans son fauteuil. C’est juste le générique d’une rare laideur qui nous annonce que ça ne va pas être de la tarte. Ceux toujours très kitsch de la série créés par Maurice Binder avaient au moins du charme. Celui-ci est d’un mauvais goût absolu et d’une pauvreté graphique invraisemblable. La chanson de Jack White* et de la diva R’n’B Alicia Keys, Another Way to Die, fait heureusement passer la pilule. Même si, au départ, Amy Whinehouse et Duffy étaient fortement pressenties pour interpréter la chanson vedette du film.

La meilleure scène d’action de ce Bond - mais aussi la plus spectaculaire - est placée juste après ce générique. Notre agent secret se lance à la poursuite d’un tueur sur les toits de Sienne, puis traverse l’arène du Palio, où se déroule chaque année une célèbre course de chevaux. L’affrontement se conclu dans une tour florentine en rénovation. Passant au travers d’une vitre en image de synthèse, Bond rebondit sur un échafaudage avant de se balancer dans le vide le long d’une corde !
La scène est formidable, elle a un rythme inouï qui rappelle le meilleur du cinéma de Hong-Kong. Elle s’inspire surtout du style visuel d’une série concurrente - celle de la trilogie Jason Bourne - dont elle emprunte tous les tics de mise en scène (caméra portée, montage heurté). Profitez-en. C’est la dernière fois qu’une séquence d’action d’une telle ampleur martèlera l’écran pendant 90 minutes.

UN BOND EN AVANT ?

Car après cet appetizer, on rentre de plein pied dans l’intrigue du film. Et les problèmes apparaissent…

Il faut savoir que l’un des principaux scénaristes du film, Paul Haggis**, s’est totalement désolidarisé du projet, en se mettant en grève après un sérieux clash avec la production. Quand le tournage débute, un tiers du script n’est toujours pas écrit, alors que la date de sortie, elle, est déjà fixée par le distributeur. Ca se ressent beaucoup pendant la vision du film, tant ce pauvre Daniel Craig semble largué au fil du récit, naviguant à vue et passant d’un pays à l’autre sans aucune espèce de logique.

D’habitude, 007 accomplit la mission qu’on lui assigne, alors que cet épisode est construit autour de la vengeance personnelle de Bond (comme dans Permis de tuer, tiens). Notre agent cherche en effet à régler ses comptes avec l’organisation criminelle qui a provoqué la mort de Vesper Lynd, sa maîtresse traîtresse noyée dans les ruines d’un palais vénitien à la fin de Casino Royale.

Très bien. Mais alors pourquoi ce 22ème volet déconne-t-il autant ?
TERMINATOR BOND

Craig est irréprochable. Le comédien britannique se donne à 100 % et assure dans un rôle très physique. On peut néanmoins tiquer sur l’évolution de son personnage. Dans Casino Royale, le Bond blond passait par tous les stades émotionnels (amour, souffrance, haine). Ici, il n’est plus qu’une machine à tuer qui, tel un bulldozer, détruit tout sur son passage, arrachant les poignées de porte à pleine main avec une facilité déconcertante.
On pourrait le croire invincible, s’il ne saignait pas à un moment donné du film. La grande force du précédent opus était d’humaniser Bond. Celui-ci le fait passer pour un Terminator en smoking. Difficile de s’attacher à un androïde…

Pire : ce 007 n’a pas une once d’humour. Il ne décroche la mâchoire que pour lancer quelques vannes bien senties à ses adversaires (elles sont écrites par une armée de punchliners). Mais ces répliques, trop mécaniques, manquent vraiment de naturel. Décoince James…

Le plus drôle, c’est peut-être cette manie qu’ont les producteurs de transformer Bond en homme-sandwich. Publicité vivante pour des voitures de sport, des marques de champagne, des montres de luxe et autres produits bling-bling… Vous me direz qu’il n’y a rien de nouveau dans cette démarche. Sauf que le placement de produit représente ici 63 millions d’euros ! Soit 35 % du budget du film (estimé à 230 millions de dollars, record absolu pour un James Bond). On subit donc ici, jusqu’à l’indigestion, des pubs subliminales pour Ford, Coca Zéro (devenu OO !), la bière Heineken, Sony Ericsson, Swatch et consorts. My name is “product placement” ?

RESTONS CALMES

Les autres personnages du film n’ont pas plus bénéficié d’un traitement de faveur. A commencer par le méchant en chef, Dominic Green, joué de manière grotesque par l’avorton Mathieu Amalric (il s’est inspiré du regard de Nicolas Sarkozy pour son personnage). Acteur fétiche du pénible Arnaud Depleschin, Amalric n’est vraiment pas à sa place dans l’univers bondien. Le félon fait les gros yeux mais provoque davantage le rire que la crainte.
A l’image de son homme de main à moumoute, un homo qui finira rétamé dans un escalier après un méchant croche-patte de Gemma Arterton, Miss potiche 2008. Voulant mettre la main sur les ressources naturelles mondiales, l’éco-terroriste Green spécule sur le réchauffement de la planète et parie sur des réserves d’eau de source. Mais on s’en fout…

Pour jouer un vilain français, Amalric aurait dû demander conseil au suave Michael Lonsdale sur le tournage de Munich de Steven Spielberg (où Daniel Craig trimballait aussi sa carcasse). Le Hugo Drax de Moonraker se serait fait un plaisir de lui expliquer comment se comporter en authentique salaud mégalomaniaque.

La James Bond girl Olga Kurylenko relève un peu le niveau. Cette bombe ukrainienne, devenue depuis la compagne du réalisateur Marc Forster (ben voyons - NDJP), accompagne ici le hitman originel dans ses aventures. Ayant baisé avec le méchant, Bond n’y touchera pas, effleurant seulement ses lèvres lors d’un timide baiser final. Camille - c’est le nom de son personnage - est une femme au passé tragique. Toute sa famille a été tuée sous ses yeux quand elle était enfant (elle le répète deux fois pour ceux qui somnolent au fond de la salle).

Kurylenko est en tout cas plus intéressante que Gemma Arterton, l’autre Bond girl, qui termine nue sur le lit qu’elle a partagée la veille avec Bond et surtout noyée dans du pétrole, à l’image de Shirley Eaton, le cadavre plaqué or de Goldfinger ©. Le phallus mortel de 007 (deux cercles et une tige, hum…) a encore frappé.

Sinon, tout le monde tire la gueule dans cet épisode. De M la momie (Judi Dench) qui habite dans un HLM tout pourri de la banlieue londonienne (à croire que le M16 la paie au lance-pierre) à Felix Leiter (Jeffrey Wright), célèbre agent de la CIA et ami de Bond, qui n’a rien à faire que bouder dans son coin.

La palme de la tête de lard revenant à Giancarlo Giannini qui retrouve le rôle qu’il tenait dans Casino Royale. Celui de Mathis, l’indicateur qui rencarde Bond (et le public largué) lorsque le scénar devient vraiment trop imbuvable. Pour le remercier, notre agent de sa très gracieuse Majesté s’en sert comme bouclier vivant pour contrer les balles de deux flics boliviens ripous. Mathis termine dans une benne à ordure, agonisant la bave aux lèvres et ânonnant des conneries du genre : “Pour pardonner aux autres, il faut que tu te pardonnes à toi-même, James… Glups !” ou bien “Les morts se moquent d’être vengés”. Merci Carlo, ciao bello !

Bien avant cette bérézina, on avait pourtant assisté à une scène impressionnante à l’Opéra de Bregenz en Autriche. Un amphithéâtre de 7000 spectateurs où Bond s’énerve contre des portes flingues à oreillettes. Là, il se passe vraiment quelque chose, des frissons remontent de la mémoire cinéphile (on pense au final de L’homme qui en savait trop ou à celui du Parrain 3). En une scène, le film se glace.
Mais ce coup de sang ne dure que quelques minutes, après quoi le bal repart comme si rien n’était et Daniel Craig sirote à nouveau son dry martini avec l’air absent (il s’en tape, il a signé encore pour trois films). N’empêche qu’on y a cru. Cette cassure quasi-expérimentale sauve de justesse le film.

Pour le reste, les scènes d’action tombent systématiquement tous les quarts d’heure, mais on ne s’implique jamais émotionnellement. Ou si peu. Prenez le moment où Bond et Camille tombent en chute libre depuis un DC-3. Après avoir assisté à l’une des poursuites en avion les plus soporifiques de l’histoire du cinéma, on est à peine surpris quand le couple atterrit, pile, dans le cratère où Green a établi son barrage.
(ATTENTION : NE PAS LIRE LES QUATRE LIGNES SUIVANTES SI VOUS NE SOUHAITEZ PAS CONNAITRE LA FIN DU FILM - NDJP)
A la fin, Bond s’infiltre dans le repaire du méchant et fait tout sauter (zzzzzzz…). Au milieu des flammes de l’enfer, Craig affronte Amalric qu’il laissera crever en plein désert. Avec tout de même un jerrican de pétrole pour abreuver sa soif (il n’a pas supporté de voir Gemma Arterton transformée en flaque de goudron sur son pieu).
(FIN DES SPOILERS)

La grande question, c’est de savoir si ce nanar surproduit va dépasser les 594 millions de dollars de recettes mondiales générées par Casino Royale ? Lors du générique de fin, un panneau nous indique que Bond reviendra. On n’est pas trop pressé de revoir sa gueule (bon ça suffit David, tu nous l'as bien viandé le Bond, je te remets la muselière - NDJP).

Quantum of Solace, de Marc Forster
Avec : Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench, Giancarlo Giannini, Gemma Aterton, Jeffrey Wright.
Durée : 1h47. Sortie nationale : le 31 octobre 2008.

* Pour ceux qui auraient passé ces onze dernières années en expédition spéléo, il s’agit du leader du groupe de rock The White Stripes.

** Paul Haggis a signé le scénario de Million Dollar Baby et Casino Royale. Il a aussi réalisé Collision et Dans la vallée d’Elah.


Merci Diamond Dave, c'était du Grand Mika ! La prochaine fois, on t'envoie chroniquer High School Musical 3, parait que la musique adoucit les moeurs...

Coming Next (mais demain, hein) : Dr No et Strike, pas en reste de leur coté...

End of transmission (pas trop tôt, vindieu !)