vendredi 31 octobre 2008

JAMES BOND CONTRE DAVID MIKANOWSKI







AMI TERRIEN GEEK ET CHIC.... PLISSKEN HERE...
David Mikanowski est fou.
On le prie d'écrire des posts pas plus longs qu'un feuillet et il vous pond un Tolstoï.
On lui commande une critique mesurée du dernier 007 et il se la joue Godzilla au Japon.
On lui demande pourquoi tant de haine contre Quantum of Solace et il crie "Banzai !" sabre au clair avant de fendre la foule hébétée sur les Champs Elysées.
Mikanowski est fou certes, mais brillant : je n'ai pu me résoudre à tailler dans son hilarante et très informative chronique. Je ne partage pas totalement son avis, loin de là d'ailleurs et vous pourrez le vérifier sur ma propre critique de Quantum of Solace postée cré cré bientôt sur CultureCie.

D'ici là, dévorez cette missive "dans ta face" mais allez quand même voir QOS... si tout le monde écoutait David Mikanowski, comment ils feraient, les Broccoli, pour rembourser leurs 230 plaques englouties dans le bouzin ? C'est la crise quoi, flûte, alors, hop, filez voir Daniel Craig pulvériser du malfrat et contribuez à la prospérité de l'entreprise Bond Inc.
David mon petit, c'est à toi, attends, j'enlève ta muselière... voiiiiilà... AIIIE ! Saleté, il m'a mordu...

QUANTUM OF SOLACE : QUAND 007 EN PREND POUR SON MATRICULE
Par David Mikanowski (ouaf !)
Lundi 20 octobre, 9h30, sur les Champs-Élysées.
Votre serviteur et le fils (spirituel) du borgne Snake Plissken (John, venu spécialement de la quatrième planète du système solaire) se rendent, le cœur battant, à l’unique avant-première réservée à la presse du dernier James Bond. Après une fouille au corps et quelques attouchements du service d’ordre (avec toucher rectal pour les équipes de Ciné Live et Studio Magazine), on accède enfin à la grande salle prestige de l’UGC Normandie, parés pour un boost d’adrénaline…

La projection démarre avec une demi-heure de retard, du fait de la parano du distributeur qui voit en chaque journaliste un pirate potentiel (appareils photo, téléphones et ordinateurs portables sont confisqués à l’entrée du cinéma, équipé pour l’occasion de portiques de sécurité dignes d’un aéroport). Rien de mieux pour se plonger dans le monde du contre-espionnage que ce barnum à la Big Brother. Un cirque qui fait peut-être partie du plan média de Sony.

Première déception : Quantum of Solace - qui n’a de commun avec Ian Fleming que le titre de l’une de ses nouvelles - ne dure que 1h47. Ce qui en fait le Bond le plus court depuis Goldfinger en… 1964 !

Mais chut, la lumière s’éteint. Et le plaisir des retrouvailles avec Bond est à son comble.

FILM DE TRANSITION

Quantum…, qui s’inscrit directement dans la suite de Casino Royale, démarre exactement là où se terminait l’épisode précédent. Une première dans l’histoire de la saga. On s’excusera donc d’avance de faire comme si tout le monde avait vu le film (sinon comment étayer des arguments sans révéler certains points de l’histoire ?). Si vous redoutez les spoilers, merci donc de ne pas lire ce qui suit…

La poursuite automobile qui ouvre le film est nerveuse et percutante. A bord d’une Aston Martin, 007 se fait courser par des vilains en Alfa Romeo le long d’une corniche. Daniel Craig, habillé par le célèbre couturier Tom Ford, conduit sa caisse comme une Batmobile. Les bagnoles se crashent violemment contre des 15 tonnes et tombent d’une falaise. Whaaaaa ! Le décor est bien planté pour une belle histoire d’espion vengeur.
Un sinistre coup de gong ramène le spectateur cul dans son fauteuil. C’est juste le générique d’une rare laideur qui nous annonce que ça ne va pas être de la tarte. Ceux toujours très kitsch de la série créés par Maurice Binder avaient au moins du charme. Celui-ci est d’un mauvais goût absolu et d’une pauvreté graphique invraisemblable. La chanson de Jack White* et de la diva R’n’B Alicia Keys, Another Way to Die, fait heureusement passer la pilule. Même si, au départ, Amy Whinehouse et Duffy étaient fortement pressenties pour interpréter la chanson vedette du film.

La meilleure scène d’action de ce Bond - mais aussi la plus spectaculaire - est placée juste après ce générique. Notre agent secret se lance à la poursuite d’un tueur sur les toits de Sienne, puis traverse l’arène du Palio, où se déroule chaque année une célèbre course de chevaux. L’affrontement se conclu dans une tour florentine en rénovation. Passant au travers d’une vitre en image de synthèse, Bond rebondit sur un échafaudage avant de se balancer dans le vide le long d’une corde !
La scène est formidable, elle a un rythme inouï qui rappelle le meilleur du cinéma de Hong-Kong. Elle s’inspire surtout du style visuel d’une série concurrente - celle de la trilogie Jason Bourne - dont elle emprunte tous les tics de mise en scène (caméra portée, montage heurté). Profitez-en. C’est la dernière fois qu’une séquence d’action d’une telle ampleur martèlera l’écran pendant 90 minutes.

UN BOND EN AVANT ?

Car après cet appetizer, on rentre de plein pied dans l’intrigue du film. Et les problèmes apparaissent…

Il faut savoir que l’un des principaux scénaristes du film, Paul Haggis**, s’est totalement désolidarisé du projet, en se mettant en grève après un sérieux clash avec la production. Quand le tournage débute, un tiers du script n’est toujours pas écrit, alors que la date de sortie, elle, est déjà fixée par le distributeur. Ca se ressent beaucoup pendant la vision du film, tant ce pauvre Daniel Craig semble largué au fil du récit, naviguant à vue et passant d’un pays à l’autre sans aucune espèce de logique.

D’habitude, 007 accomplit la mission qu’on lui assigne, alors que cet épisode est construit autour de la vengeance personnelle de Bond (comme dans Permis de tuer, tiens). Notre agent cherche en effet à régler ses comptes avec l’organisation criminelle qui a provoqué la mort de Vesper Lynd, sa maîtresse traîtresse noyée dans les ruines d’un palais vénitien à la fin de Casino Royale.

Très bien. Mais alors pourquoi ce 22ème volet déconne-t-il autant ?
TERMINATOR BOND

Craig est irréprochable. Le comédien britannique se donne à 100 % et assure dans un rôle très physique. On peut néanmoins tiquer sur l’évolution de son personnage. Dans Casino Royale, le Bond blond passait par tous les stades émotionnels (amour, souffrance, haine). Ici, il n’est plus qu’une machine à tuer qui, tel un bulldozer, détruit tout sur son passage, arrachant les poignées de porte à pleine main avec une facilité déconcertante.
On pourrait le croire invincible, s’il ne saignait pas à un moment donné du film. La grande force du précédent opus était d’humaniser Bond. Celui-ci le fait passer pour un Terminator en smoking. Difficile de s’attacher à un androïde…

Pire : ce 007 n’a pas une once d’humour. Il ne décroche la mâchoire que pour lancer quelques vannes bien senties à ses adversaires (elles sont écrites par une armée de punchliners). Mais ces répliques, trop mécaniques, manquent vraiment de naturel. Décoince James…

Le plus drôle, c’est peut-être cette manie qu’ont les producteurs de transformer Bond en homme-sandwich. Publicité vivante pour des voitures de sport, des marques de champagne, des montres de luxe et autres produits bling-bling… Vous me direz qu’il n’y a rien de nouveau dans cette démarche. Sauf que le placement de produit représente ici 63 millions d’euros ! Soit 35 % du budget du film (estimé à 230 millions de dollars, record absolu pour un James Bond). On subit donc ici, jusqu’à l’indigestion, des pubs subliminales pour Ford, Coca Zéro (devenu OO !), la bière Heineken, Sony Ericsson, Swatch et consorts. My name is “product placement” ?

RESTONS CALMES

Les autres personnages du film n’ont pas plus bénéficié d’un traitement de faveur. A commencer par le méchant en chef, Dominic Green, joué de manière grotesque par l’avorton Mathieu Amalric (il s’est inspiré du regard de Nicolas Sarkozy pour son personnage). Acteur fétiche du pénible Arnaud Depleschin, Amalric n’est vraiment pas à sa place dans l’univers bondien. Le félon fait les gros yeux mais provoque davantage le rire que la crainte.
A l’image de son homme de main à moumoute, un homo qui finira rétamé dans un escalier après un méchant croche-patte de Gemma Arterton, Miss potiche 2008. Voulant mettre la main sur les ressources naturelles mondiales, l’éco-terroriste Green spécule sur le réchauffement de la planète et parie sur des réserves d’eau de source. Mais on s’en fout…

Pour jouer un vilain français, Amalric aurait dû demander conseil au suave Michael Lonsdale sur le tournage de Munich de Steven Spielberg (où Daniel Craig trimballait aussi sa carcasse). Le Hugo Drax de Moonraker se serait fait un plaisir de lui expliquer comment se comporter en authentique salaud mégalomaniaque.

La James Bond girl Olga Kurylenko relève un peu le niveau. Cette bombe ukrainienne, devenue depuis la compagne du réalisateur Marc Forster (ben voyons - NDJP), accompagne ici le hitman originel dans ses aventures. Ayant baisé avec le méchant, Bond n’y touchera pas, effleurant seulement ses lèvres lors d’un timide baiser final. Camille - c’est le nom de son personnage - est une femme au passé tragique. Toute sa famille a été tuée sous ses yeux quand elle était enfant (elle le répète deux fois pour ceux qui somnolent au fond de la salle).

Kurylenko est en tout cas plus intéressante que Gemma Arterton, l’autre Bond girl, qui termine nue sur le lit qu’elle a partagée la veille avec Bond et surtout noyée dans du pétrole, à l’image de Shirley Eaton, le cadavre plaqué or de Goldfinger ©. Le phallus mortel de 007 (deux cercles et une tige, hum…) a encore frappé.

Sinon, tout le monde tire la gueule dans cet épisode. De M la momie (Judi Dench) qui habite dans un HLM tout pourri de la banlieue londonienne (à croire que le M16 la paie au lance-pierre) à Felix Leiter (Jeffrey Wright), célèbre agent de la CIA et ami de Bond, qui n’a rien à faire que bouder dans son coin.

La palme de la tête de lard revenant à Giancarlo Giannini qui retrouve le rôle qu’il tenait dans Casino Royale. Celui de Mathis, l’indicateur qui rencarde Bond (et le public largué) lorsque le scénar devient vraiment trop imbuvable. Pour le remercier, notre agent de sa très gracieuse Majesté s’en sert comme bouclier vivant pour contrer les balles de deux flics boliviens ripous. Mathis termine dans une benne à ordure, agonisant la bave aux lèvres et ânonnant des conneries du genre : “Pour pardonner aux autres, il faut que tu te pardonnes à toi-même, James… Glups !” ou bien “Les morts se moquent d’être vengés”. Merci Carlo, ciao bello !

Bien avant cette bérézina, on avait pourtant assisté à une scène impressionnante à l’Opéra de Bregenz en Autriche. Un amphithéâtre de 7000 spectateurs où Bond s’énerve contre des portes flingues à oreillettes. Là, il se passe vraiment quelque chose, des frissons remontent de la mémoire cinéphile (on pense au final de L’homme qui en savait trop ou à celui du Parrain 3). En une scène, le film se glace.
Mais ce coup de sang ne dure que quelques minutes, après quoi le bal repart comme si rien n’était et Daniel Craig sirote à nouveau son dry martini avec l’air absent (il s’en tape, il a signé encore pour trois films). N’empêche qu’on y a cru. Cette cassure quasi-expérimentale sauve de justesse le film.

Pour le reste, les scènes d’action tombent systématiquement tous les quarts d’heure, mais on ne s’implique jamais émotionnellement. Ou si peu. Prenez le moment où Bond et Camille tombent en chute libre depuis un DC-3. Après avoir assisté à l’une des poursuites en avion les plus soporifiques de l’histoire du cinéma, on est à peine surpris quand le couple atterrit, pile, dans le cratère où Green a établi son barrage.
(ATTENTION : NE PAS LIRE LES QUATRE LIGNES SUIVANTES SI VOUS NE SOUHAITEZ PAS CONNAITRE LA FIN DU FILM - NDJP)
A la fin, Bond s’infiltre dans le repaire du méchant et fait tout sauter (zzzzzzz…). Au milieu des flammes de l’enfer, Craig affronte Amalric qu’il laissera crever en plein désert. Avec tout de même un jerrican de pétrole pour abreuver sa soif (il n’a pas supporté de voir Gemma Arterton transformée en flaque de goudron sur son pieu).
(FIN DES SPOILERS)

La grande question, c’est de savoir si ce nanar surproduit va dépasser les 594 millions de dollars de recettes mondiales générées par Casino Royale ? Lors du générique de fin, un panneau nous indique que Bond reviendra. On n’est pas trop pressé de revoir sa gueule (bon ça suffit David, tu nous l'as bien viandé le Bond, je te remets la muselière - NDJP).

Quantum of Solace, de Marc Forster
Avec : Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench, Giancarlo Giannini, Gemma Aterton, Jeffrey Wright.
Durée : 1h47. Sortie nationale : le 31 octobre 2008.

* Pour ceux qui auraient passé ces onze dernières années en expédition spéléo, il s’agit du leader du groupe de rock The White Stripes.

** Paul Haggis a signé le scénario de Million Dollar Baby et Casino Royale. Il a aussi réalisé Collision et Dans la vallée d’Elah.


Merci Diamond Dave, c'était du Grand Mika ! La prochaine fois, on t'envoie chroniquer High School Musical 3, parait que la musique adoucit les moeurs...

Coming Next (mais demain, hein) : Dr No et Strike, pas en reste de leur coté...

End of transmission (pas trop tôt, vindieu !)




SCUDS : GEEKS A TETE CHERCHEUSE EPISODE PILOTE.


Chers tous et toutes
Ca me navre d'avoir été absent aussi longtemps de ce blog : presque six jours sans rien écrire, c'est la plus longue période d'inactivité de JPFM depuis sa création. C'est inqualifiable, inacceptable, imbuvable, insupportable (de séjour) et intolérable (de lapin).

A ma décharge (héroïque) : la dernière ligne droite du podcast "Scuds", ma collaboration à l'excellent site CultureCie et une nuit d'amour torride avec Mme Praloud (y es tu ?), ma boulangère qui vient d'ouvrir une boutique sur le Boul'Mich' (gag).

Pour me faire pardonner (kebab), je JURE SOLENNELLEMENT abreuver ce blog tous les jours pendant les 30 jours à venir. Et pour commencer, aaaadmirez notre tout premier bébé : le tout premier numéro de "Scuds : geeks à têtes chercheuses", amoureusement monté à la force du poignet par notre ami Arnaud, qui officie également devant la caméra avec Jérôme et John Plissken qui vous parle.

Scuds, "qu'on espère voir durer le plus longtemps possible", est une émission poilante (et chui objectif !) de débats entre trois vieux geeks sur des thèmes de l'actu geek ! On enregistrera le prochain numéro très très prochainement mais d'ici là, n'hésitez pas à poster vos commentaires sur le site http://www.scuds.tv/. Au programme de ce Scud-là : C'est quoi un geek ? The Dark Knight, chef d'oeuvre ou pas ? Se mettre à nu (ou pas) sur Facebook ?
Avouez que ça vous file davantage la trique comme sommaire que le prochain Mots Croisés avec Arlette Chabot, non ???

Allez, comme dirait Evelyne Dhéliat, sans plus attendre, place aux images !


SCUDS.tv : 1ere partie
envoyé par SCUDS_TV




SCUDS Tv: 2eme partie
envoyé par SCUDS_TV

lundi 27 octobre 2008

Scuds : teaser 3 online NOW !

Et bravo à Damouk pour le boulot d'enregistrement sur Dailymotion. You made it, man (c'est de l'anglais pour dire : "J'aime beaucoup ce que tu fais, homme". Scuds version intégrale : c'est pour cette semaine...

dimanche 26 octobre 2008

John Plissken From Mars, congratulé sur Le Post !



Alors là les gringos geekos, c'est le début de l'ascension stratosphérique. Que dis je, de la propulsion thermonucléaire métacosmique (ta mère ! Ouais bon...)


Un influent bloggeur dont je tairai le nom a très gentiment signé une brève éloge de JPFM sur le site Le Post (http://www.lepost.fr/)


Et, farpaitement monsieur, ce bloggeur influent, hé ben il a dit que j'écrivais bien et que j'étais mignon et pan dans ta face ! Bon, j'ai promis juré que je ne me laisserais plus jamais aller à des débordement égocentriques sur ce blog, donc je me contenterai de vous renvoyer sur le lien suivant : http://www.lepost.fr/article/2008/10/24/1296827_le-meilleur-du-web-en-une-semaine.html


Merci à toi William (j'ai dit que le prénom !), ça fait sincèrement plaisir et ça donne envie de continuer encore un peu...


Ho les feignasses qui passez par là, vous pouvez réagir aussi !


Coming next : ze riturn of zi Dr No and his terrible DiViDi chronikeulz


End of transmission...

Officiel : Brett Ratner réalise le prochain Conan. Aie.


Salut tout le monde, Plissken here....

Bon ! ça devient de plus en plus dur de m'imposer une régularité quotidienne sur ce foutu blog (en plus les trajets Mars-Terre, ça bouffe un temps de malade). Par ailleurs, la préparation du podcast "Scuds" m'a aussi pas mal mobilisé ces 15 derniers jours.

Mais je rassure les millions de fans de JPFM rongés par l'inquiétude : il est hors de question que je lâche l'affaire. D'autant que c'est pas les sujets qui manquent (de nouveaux textes du Dr No ; un pour/contre Quantum of Solace entre David Mikanowski et moi même ; un strip tease intégral de Mme Praloud, ma boulangère...)

Avant de relancer le bouzin, je m'aperçois avec horreur de deux choses : hier j'ai perdu une fois de plus mon portable (c'est le 3e depuis janvier : alleluiah, vive mon demi-cerveau !) ; mais surtout, Brett Ratner va bel et bien réaliser le prochain Conan le barbare pour Lionsgate.

C'est horrible. J'ai déjà exprimé ici l'insondabe désespoir que suscitait dans la blogosphère l'éventualité du choix de ce réalisateur. La rumeur terrible s'est donc confirmée. Ratner, parait-il bonhomme sympathique au demeurant, est l'un des pires tâcherons du moment à Hollywood. Hélas, tres vez hélas, la masse se rend généralement par troupeaux entiers voir ses nanars friqués.
R.I.P mon Conan, on se repassera en boucle le DVD du chef d'oeuvre de John Milius en souvenir de ta gloire cinématique passée...

Coming next : on a parlé de JPFM sur Le Post !!!!
End of transmission...





jeudi 23 octobre 2008

mercredi 22 octobre 2008

Ben Richards + mon top 5 des séries britanniques (quoi, "on s'en fout" ?)










Ok, j'avoue : lors de mon dernier post, j'ai pu faire preuve d'un relatif nombrilisme totalement incompatible avec les valeurs sacrées défendues sur ce blog (humilité, sobriété, choucroute garnie).

Je vais tâcher de revenir dans le droit chemin et ne plus me contenter de parader comme un paon en rut avec mes petites dédicaces cheap de créateurs de séries face cam'. A chaque nouvelle dédicace cheap, j'ajouterai désormais le petit plus de la maison Plissken, qui ne te laissera pas, petit geek à la dent dure, la désagréable impression que ton John Plissken se la raconte vainement sans t'offrir un petit plus produit.

Et pour accompagner le "Hi to JPFM" de Ben Richards, le "PPP" ("petit plus produit", suis un peu !) de la semaine sera mon top 5 de mes séries anglaises préférées de tous les temps (y compris le Paléolithique moyen, où des scénaristes néanderthaliens british passionnaient déjà les foules en peau de bête avec des séries en peintures rupestres. Je décline, je sens que je décline...)

Pour info, Ben Richards est donc l'un des scénaristes principaux des séries MI5 (Spooks en V.O), Party Animals et The Fixer. Il était, le week end dernier, l'un des invités anglais des 3e rencontres "Scénaristes en séries" de Aix-Les-Bains.

Pour le TOP 5 des séries britanniques absolument subjectif et qui ne plaira pas à tout le monde, c'est par ici :

1) LE PRISONNIER : indépassable, indétrônable, insubmersible, imbitable (enfin, surtout à la fin), impénétrable, indémodable. Watch out le remake bientôt sur le câble ricain. ZE quintessence de la série culte, donc pour geeks.

2) ex-aequo : FATHER TED/The OFFICE : deux styles d'humour radicalement différents, mais c'est à pleurer de rire dans les deux cas.

3) MI5 : il faut un certain temps pour rentrer dedans, mais les dernières saisons sont au top (et même au top 5 d'ailleurs)

4) JEKYLL : une réinvention impressionnante du classique de Robert Louis Stevenson. Avec James Nesbitt flippantissime dans le rôle titre. Brrrr (non j'ai vraiment froid, le chauffage n'est toujours pas allumé chez moi...)

5) LIFE ON MARS : la bande son, l'esthétique seventies, la galerie de tronches de mimiles brittons, une concept frôlant le fantastique à vous filer des vertiges... pas pour rien que les américains l'ont remakée cette année (sur ABC il me semble). Et selon Matthew Graham, le créateur de LOM qui a cédé les droits de son bébé sans intervenir dans la version US, c'est très bien pour l'instant.

J'en vois déjà chouiner : "Mais y a pas Chapeau melon et bottes de cuir !" Un titre français que Patrick McNee a d'ailleurs lui-même toujours trouvé complètement débile (le titre original n'étant pas "Melon hat and leather boots", hein, mais "The Avengers". Ca vous la coupe, non ?). Donc : y a pas Chapeau melon... dans mon top 5 ? Jetez moi la première pierre, versez le premier sang, appelez Scotland Yard, prévenez Alain Carazé, anything du moment que vous... réagissez ! C'est à vous, dear geeks from Mars....

Coming next : le retour de Dr No pour trois nouvelles chroniques DVD. Puis celui de Strike pour une missive sur la série Big bang Theory. Un autre top 5 gouleyant. Et de la news, notamment au sujet des Watchmen. Je vous laisse, on m'attend sur la planète rouge pour une soirée décadente avec des vénusiennes de petite vertu.

End of transmission (et merci à Ben Richards ! Sympas ces zenglish quand même...)



mardi 21 octobre 2008

Matthew Graham says "hi" to JPFM

Ha ben là ça rigole plus hein : les superstars de la création télé jouent désormais des coudes pour faire les pitres sur jpmars.com.

Et voici donc Matthew Graham, heureux créateur des séries british Life on Mars et Ashes to ashes (entre autres) : croisé au festival Scénaristes en séries d'Aix-Les-Bains, le doué scénariste/producteur a tenu a saluer en personne les innombrables visiteurs de ce blog étincelant de magnifiscence. Matthew mon petit, c'est à toi... et merci pour ta gentillesse et ton sens de l'humour (là je suis sérieux deux secondes, ho).

Demain soir, ce sera le tour de Ben Richards (MI 5, Party animals)... Et après demain, celui de Manitas de Plata (attention lecteur : une bonne boutade vient de se glisser dans ce post). J'essaie aussi de convaincre Mme Praloud, célèbre boulangère de la rue Pétrin, de venir elle même faire coucou à JPFM d'ici vendredi. Mais, c'est fou comment je me saigne aux quatre veines pour vous, quand même...

Ici Mars, à vous les geekos

End of transmission...

lundi 20 octobre 2008

Tim Sale : "Je suis définitivement un geek"






Mme Praloud, ma boulangère, m'avait prévenu : "M'sieur Plissken, c'est bien beau d'aller taper le carton à New York avec vot'cousin Snake, mais maintenant faut vous occuper du blog ! Tradition ou normale, la baguette sinon ?".

Ce jour-là, j'ai pris une tradition, plus un petit pain aux noix et une décision : filer fissa à la galerie Arludik pour interviewer Tim Sale, sans même prendre la peine de dire à Mme Praloud que j'aimais bien sa nouvelle couleur. Dingue, non ?

Pour les nuls en Tim Sale, cet incroyable mec est un artiste superstar dans le monde des comics. Je ne vais pas passer en revue son CV hallucinant (résumé rapide sur ouikipédia), juste rappeler que ce djeunz de 52 ans (il en fait 10 de moins) figure aussi au générique de Heroes en tant qu'artiste responsable des toiles du personnage d'Isaac Mendez. Il m'a fait curieusement fait penser à un mix entre Kurt Russel dans New York 1997 et John Carpenter. Non, non je ne fais pas de fixette !

Bref... entre deux dédicaces, Tim Plissk... heu Sale, a gentiment accepté de s'éclipser 10 minutes pour répondre à quelques questions pour ce blog de fôôôôlie (ha ben je lui ai présenté JPFM comme ça au Tim, et je peux vous dire qu'il a craché le morceau sans demander son reste)

Magnéto, Sergio...

Vous rappelez vous votre premier contact avec l'univers des super héros ?
J'avais six ans quand ma famille a déménagé de la côte Est pour emménager en Californie. On a fait le trajet en voiture et mon père m'avait acheté des comics pour me tenir tranquille pendant ces très longues heures.

Je n'avais aucune idée de ce qu'étaient les super héros, j'étais juste fasciné par les images. Je suis retombé pour de bon dans les comics à 12 ans, surtout les Marvels. Mes héros préférés étaient, dans l'ordre, Spider Man, Daredevil et Les Quatre Fantastiques.

A 13 ans, j'ai vécu trois mois à Londres pour suivre mon père parti enseigner l'anglais là bas. Je passais mon temps à dévorer les comics dans les boutiques spécialisées et j'ai dû en acheter des centaines rien que durant cette période.

Partagiez vous votre passion ou étiez vous plutôt un geek solitaire ?
Mmmh... j'avais deux potes à l'école qui partageaient ça avec moi, mais je n'ai vraiment rencontré de vrai passionnés comme moi que dans ma vie professionnelle. Comme mon ami Jeph Loeb, qui m'a fait venir sur Heroes. Je suis définitivement un geek.

Quels artistes vout ont bouleversé dés l'enfance ?
John Buscema pour le Surfer d'argent, Jim Steranko pour Nick Fury, John Romita Sr pour Spider Man et Gene Colan pour Daredevil. Mais la bande dessinée européenne m'a aussi énormément influencé dans mon travail.

What ? Mais qui donc en Europe ? Parlez bon sang !
Lorsque j'ai découvert la revue Heavy Metal (édition US de notre Métal Hurlant - ndjp), ce fut un choc. Bilal, Druillet et Moebius sont mes maîtres. J'adore particulièrement la précision avec laquelle Giraud (aka Moebius) dessine les chevaux sur Blueberry ; on m'a dit qu'il était très influencé par les westerns de John Ford. En revanche je n'ai pas voulu voir le fim, on m'a dit que c'était nul ! J'ai aussi beaucoup emprunté au style de l'espagnol Ruben Pellejiro. Ces cinq dernières années, entre Internet et mes nombreux voyages en Europe, j'ai énormément appris de "l'école" européenne. Ha oui et plus récemment, j'ai adoré Blacksad, de Canales et Guarnido.


On dit de vous que vous êtes, avec Jeph Loeb, l'homme qui a réellement contribué au succès de Heroes via vos toiles.
C'est gentil mais je dois tempérer ça. Pour faire Heroes, Tim Kring s'est entouré d'une garde rapprochée de geeks qui ont veillé à ce que la série parle aux fans de culture comics. Les trois principaux sont Greg Beeman, Joe Pokaski et Aron Eli Coleite (tous, ainsi que Jeph Loeb, sont impliqués à a fois dans les scénarios et la production de Heroes - NDJP). J'ai accepté de participer à l'aventure parce que jamais une série télé, à ma connaissance, n'avait intégré de la sorte le travail d'un artiste de comics à l'intrigue même. C'était l'occasion en or d'une mise en valeur de mon travail.


C'est mal parti cette 3e saison de Heroes, non ?
Quatorze épisodes ont été tournés à ce jour, j'ai dû leur fournir jusqu'ici 40 illustrations et je vous promets que cette 3e saison est fantastique. Les audiences sont certes encore moins bonnes que la saison 2 mais Heroes reste la série la plus regardée sur NBC ! Ils ne peuvent pas se permettre de la retirer de l'antenne. D'autant qu'il y a toujours un buzz autour de la série, Hayden et Milo font toujours parler d'eux, ça aide... Donc vous verrez bien 22 épisodes de Heroes cette année.


Mais on est loin des audiences des deux premières saisons...
Toutes les audiences sont à la baisse aux Etats-Unis vous savez. Hollywood a sous estimé les dégâts causés par la grève des scénaristes, les producteurs et les chaînes ont refusé d'écouter trop longtemps leurs revendications. Les gens ont encore moins regardé la télé, et la concurrence d'Internet n'arrange rien. Pour Heroes, ce qui me fait surtout peur ce sont les économies qui, à mon avis, pendent au nez de la série. Elle coûte beaucoup trop cher. C'est dans l'air... mais en même temps, Heroes souffrira énormément de se faire avec moins d'argent (donc moins de super pouvoirs à l'écran, vous suivez ? - NDJP).


Vous regardez d'autres séries télé ?
Ouais : Mad Men, How I met your mother et Entourage (et Tim Sale de me dévisager bouche bée, pétrifié par l'admiration, lorsque je lui raconte crânement ma petite discussion avec Adrian Grenier à l'ECC).


Bon Tim, c'est pas le tout mais on vous réclame à côté et j'ai planté Mme Praloud, je dois y aller. Allez pour la route, vos films de super héros préférés ?
Je dirais V pour Vendetta, Iron Man et The Dark Knight. En revanche je n'aime pas les Spider Man de Sam Raimi. Je n'ai jamais accroché à Tobey Maguire dans le rôle, les images de synthèse sont bien trop visibles et je trouve le personnage de Mary Jane assez gâché dans les trois films (ça va Sam ou il te faut encore un petit gilet pour l'hiver ? NDJP)
Pour info : l'exposition Tim Sale se tient à la galerie Arludik jusqu'au 22 novembre, au 12-14 rue St Louis en L'Ile 75004 Paris. Allez y de la part de JPFM, on vous servira une coupe de champ'. Non je déconne, mais allez y quand même, c'est vraiment chouette.
Et maintenant, place aux zenglish...
End of transmission...









SCUDS : GEEKS A TETES CHERCHEUSES. ENFIN LE TEASER 1 !


SCUDS: teaser #1
envoyé par SCUDS_TV

Hé bien voilà, ça y est. L'aventure Scuds débute. Pas de long discours ni de laborieux blabla : demain, elle sera peut être déjà morte.
"Scuds : geeks à têtes chercheuses" (Scuds ou Sgatch pour les intimes, c'est vous qui voyez, c'est vous les intimes) sera un truc drôle que vous allez immédiatement kiffer ou ne sera pas.
Stay tuned for teaser 2 mercredi... and 3 vendredi.... avant le lancement définitif du bousin dans une semaine sur un site prévu à cet effet. Vous faites tourner please ?
Coming next : TIM SALE et les "coucous" de deux britishs bien sympas...
End of transmission (pas longtemps alors on se calme...)

samedi 18 octobre 2008

Coming Next !!!

GUYZ !!!

Je vous écris depuis le festival Scénaristes en série de Aix Les Bains (17-19 octobre).

Une excelllllente manifestation qui tient là sa 3e édition, avec comme d'hab tout plein de scénaristes, un peu d'acteurs (Bob De Niro, Christian Bale, Bruce Willis, Penelope Cruz, John Plissken...), des producteurs, des directeurs de la fiction de chaînes, des autochtones avenants, un beau lac très joli avec beaucoup d'animaux dedans, un casino qui vaut bien celui de Cabourg...

Juste un petit mot pour couper court à toute inquiétude (mais si l'angoisse vous ronge je le vois bien, j'ai le Shining... private joke, sorry non-geek dudes) : je reviens dimanche pour de nouveaux posts et voici, en avant première pour toi, lecteur passionné de JPFM, le coming next :

(tambours, marimbas, trompettes, mandoline, maracas, banjo + biniou, c'est sympa le biniou)


AND NOW ZI COMING NEXT

Alors à partir de dimanche soir, il y aura à mon retour :

- De l'interview de TIM SALE, dessinateur hypermégaculte de comics, artiste responsable des toiles prémonitoires vues dans la série Heroes. Si.
Interview avec photos de l'interviewé et de l'expo qui lui était consacrée jeudi dernier à la galerie parisienne Arludik. Hélas : vous serez privés de la merveilleuse petite séquence vidéo qu'il avait accepté d'enregistrer pour JPFM, tout simplement parce que mon demi cerveau n'a pas envoyé assez d'informations à mon index droit pour appuyer correctement sur la touche "REC". Voilà, allez y, riez, j'assume...

- De l'interview (courte, pas de panique, les larves), de Matthew Graham, le scénariste de la série britannique Life on mars (BBC 2), que ABC vient de remaker aux USA. Et cette fois j'ai appuyé assez fort sur le bouton pour enregistrer une SPECIALE DEDICACE DE MATT GRAHAM POUR LES LECTEURS DE JPFM.

- De la spéciale dédicace, et oui encore, de Ben Richards, co auteur de la série britannique MI : 5, rien que pour toi, petit geek enragé.

- Non mais dites, ça ne vous suffit pas comme ça ? Il vous en faut toujours plus hein, bande d'insatiables, vous voulez mon trépas ?

Et, of course, le teaser 1 du podcast à partir de lundi.... Stay tuned...

End of transmission


jeudi 16 octobre 2008

Coming Next : John Plissken is an asshole !

Salut à toi, plèbe geek

Ce soir, j'ai parlé à Tim Sale. Sans blague. Une légende vivante dans le monde des comics, grand copain de Jeph Loeb, et plus connu des frenchies pour être l'homme derrière les superbes peintures de Isaac Mendez dans Heroes.

Et oui, il était là le mec, en séance de dédicace à la galerie Arludik, dans le centre de Paris ; je lui ai parlé et même fait enregistrer une petite séquence vidéo pour ce blog.... que vous ne verrez pas hélas, par la faute de votre imbécile de serviteur.... J'ai quand même ramené quelques photos, mais pffff....

La suite quand j'ai fini de diner !

Podcast : Ayé !

Un petit mot rapido avant de m'effondrer dans mes draps de soie (ouais, ben quoi, on peut venir de Mars et kiffer le uxe ostentatoire, c'est permis ouais, les ayatollah ?).

Arnaud, Jay et moi même avons ENFIN terminé c soir le montage de notre podcast de débats gouleyants sur la culture geek, d'une durée d'environ 30 minutes. On s'est vraiment marrés à le faire et je croise les doigts pour que ça se sente à l'image.

Premier teaser en ligne (et là c'est du sûr de chez spur de chez sûr mais alors vraiment d'chez sûr).... LUNDI ! Vous aurez la surprise du titre à ce moment là...

Le podcast suivra une semaine plus tard à tout casser. Bon voilà, j'espère que ce cera le début d'une longue aventure et pas d'une méga casserole qui nous collera au train jusqu'à l'hospice de St Ouen !

Suspense... (et end of transmission...)

mardi 14 octobre 2008

Iron Man 2 : bye bye Terrence

Bon alors là c'est de la pure news de geek, qui n'intéressera que les geeks, signée par un vieux geek qui a justement créé son blog de geek pour pouvoir parler de tout ce dont ses tripes et son coeur de geek ont envie de parler. Alors voilà :
J'ai adoré Iron Man. Ce n'est sûrement pas un chef-d'oeuvre ni une oeuvre aussi troublante que The Dark Knight mais je me suis éclaté devant ce film. Remember l'ouverture sur Back in Black d'AC/DC ? Ho nom dediou...
Les peine à jouir de Mad Movies auront beau cracher sur ce film, moi je l'ai trouvé tout simplement ultra fun à regarder, habité par un Robert Downey Jr au top de la coolitude, et sublimé par des effets visuels bluffants de réalisme. Quand à l'esprit de la BD, je le trouve globalement bien respecté. Et c'est un vieux lecteur de Strange qui vous parle.
Alors, quand j'apprends que pour Iron Man 2 (sortie est prévue en 2010), le colonel Jim "Rhodey" Rhodes sera incarné non plus par Terrence Howard (photo de droite) mais Don Cheadle (photo de gauche, bieeeen), je me dis que l'occasion est trop belle de revenir sur notre super Vengeur doré adoré.
Don Cheadle est un acteur aussi génial que Howard et à la virilité un peu plus prononcée donc un peu plus en phase avec le personnage de la BD (dans le comic book, Rhodey est le garde du corps de Tony Stark).
Donc, moi je dis, hein, ok, je dis, donc, j'me lance, Don Cheadle (mais si rappelez vous : la série des Ocean's 11, 12, 13...) en Rhodey, ça le fait !
Et comme JPFM ne recule devant aucun sacrifice, revoici la bande annonce du 1er Iron Man qui me donne carrément envie d'acheter le DVD.
Coming next : (alors heu plutôt jeudi hein, parce que justement c'est demain soir la réunion podcast)... un petit retour de David Mikanowski. Mais je serai pas loin non plus, va !
End of transmission....


Spéciale dédicace à Damouk

Je l'avais promis et Plissken est un homme de parole : Damouk a bien trouvé le clin d'oeil du précédent post ("anyone"... vous suivez ouais ?). Il s'agissait de La Folle journée de Ferris Bueller, de John Hugues (1986).

Quelle culture ! Quelle réactivité ! Qu'elle est belle notre communauté de geeks !

Voilà, spéciale dédicace à toi, petit Damouk qui sent le bouc.

End of transmission.... (achetez Black Ice de AC/DC, sortie le 20 octobre, chef d'oeuvre, je répète : chef-d'oeuvre)

lundi 13 octobre 2008

Hero Corp : la première série geek made in France est née. Plissken approved ?



Je me taperais bien une poêlée de gambas à l'aneth mais comme il ne s'agit pas du coeur de notre débat de ce soir, passons.


Hier après midi, j'ai visionné les quatre premiers épisodes de Hero Corp, série de 15x26 minutes créée et réalisée par Simon Astier (en co-écriture avec Xavier Matthieu). Diffusion à partir du 25 octobre sur Comédie! et en avril 2009 sur France 4.
Qui en a entendu parler ? Anyone ?... Anyone... Anyone ? (c'est une private joke : celui ou celle qui a pigé le clin d'oeil gagne une spéciale dédicace de John Plissken sur ce blog)
Alors sinon, le pitch : un groupe d'ex-superhéros membres d'une agence secrète (Hero Corp) vivent planqués, reclus dans un village du Sud de la France depuis que leurs pouvoirs partent en quenouille (et je garde le "en" pour rester poli) suite à divers traumas. Mais la réapparition imprévue d'une super crevure dénommée "The Lord" poussera Mary, la chef du village à appeler à la rescousse, via un subterfuge, son neveu John, qui n'a aucune idée de son destin à venir ni de ses propres pouvoirs.

Idem que pour Clara Sheller : un petit j'aime bien/j'aime moins vaut mieux qu'une pompante branlette alors, chauffe Marcel (ça me fait penser à mon prof de sciences éco en terminale, monsieur Marcel, qu'on surnommait "chauffe Marcel" ainsi parce qu'il s'énervait vite. Mais je m'égare encore, c'est lourd non ?).

J'AIME BIEN

Les intentions. L'initiative de Simon Astier est tout simplement formidable : il faut être rudement gonflé ou inconscient pour écrire une série de super héros, même sur un mode comique, avec les moyens dérisoires inhérents à une production du câble français.

Les clins d'oeils réjouissants : les vieux lecteurs de Strange, les fans plus jeunes de comics, les accros de Heroes (au moins la saison 1, déconnez pas quoi...), bref les geeks de se délecteront de voir dans une série française autant d'allusions aux grandes figures de la culture super héros : le refus par le jeune héros de sa condition de sauveur du monde ; la transmission générationnelle des pouvoirs ; l'idée d'une grande confrontation entre le Bien et le Mal ; les planches de comics dessinés spécialement pour la série et utilisés comme procédé narratif (ben oui, ok, Astier a vu Heroes et alors ? C'est rigolo quand même)...
Le casting : les comédiens ont tous des tronches imprimables fissa et l'on s'attache à eux. Et j'ai un peu craqué pour la comédienne Aurore Pourteyron, j'avoue (mais Plissken n'est pas oune machine, il aussi oune pétit coeur dé Bélin. Sympa mon imitation d'Aldo Maccione, non ?). Dans Hero Corp, Aurore joue Jennifer, le love interest de John. Méga mimi dans le genre girl next door. Tiens je vais l'interviewer (en fait c'est une vieille ruse de chacal mais ça reste entre nous hein)

La photo : je n'ai plus son nom en tête, mais le chef op' a tout simplement fait des miracles. L'image de Hero Corp est BELLE.

Les dialogues : même principe que dans Kaamelott du frangin Alex : dans Hero Corp, les personnages causent un langage ultra quotidien et titi parisien dans un contexte qui ne s'y prête pourtant pas. Ca fait mouche le plus souvent. En revanche, Simon, tu abuses un peu trop des "carrément" dans tes scripts.

J'AIME MOINS :

Simon Astier ne négocie pas toujours bien le ton hybride entre le 1er et le 2nd degré. Hero Corp, comme il le dit lui même, c'est une "comédie d'aventures fantastique". Mais l'auteur/acteur est à l'évidence plus à l'aise dans le registre de la comédie que lorsqu'il faut froncer les sourcils, dans l'écriture comme dans son jeu. Mais bon, je dis ça, j'ai vu que les 4 premiers épisodes hein...

Les effets spéciaux : y en a quand même beaucoup moins que dans Heroes ! Ha oui merde c'est vrai, tout Hero Corp s'est financé avec le budget cantine d'un épisode de Heroes. Blague à part, même si on sait bien que c'est impossible autrement, ça reste frustrant d'en entendre beaucoup plus qu'on n'en voit.

Pour le reste, je repasserai sur le cas Hero Corp après avoir vu les 15 épisodes en entier. Mais quoi qu'il en soit, le petit Astier est vraiment un gars sympathique et je vous recommande de visionner son Ovni, sur Comédie! dans 10 jours ou sur F4 en 2009. Pour l'heure, Plissken baille et ça c'est un signe qui ne trompe pas, nos experts sont formels : il est temps de faire un superroupillon, mes paupières sont aussi lourdes que Patrick Sébastien.

End of transzzzzzzzzzz.....


dimanche 12 octobre 2008

Adrian Grenier à Paris... et dans JPFM (enfin, sort of...)


Que je vous raconte un peu, les aminches...

Mon camarade de beuverie Jay et moi-même sirotions tranquillement hier soir nos Old Cuban à l'Experimental Cocktail Club, une excellente adresse au coeur de Paris pour laquelle je suis bel et bien présentement en train de faire une pub éhontée.

Entre deux lampées progressivement cotonneuses, dans le brouhaha de cette fourmilière à pépées customisées, je me détourne brièvement du comptoir auquel nous sommes accoudés, histoire de périscoper un peu la zone arrière. La routine, quoi.
Mon regard vitreux se vitrifie alors soudainement à la vue d'un visage dont la rondeur juvénile et la barbe de trois jours font immédiatement clignoter mon encéphale.

Adrian Grenier, alias Vincent Chase dans Entourage.

Il est là, à 30 cm, adossé au chambranle de la porte d'entrée, flanqué de la mignonne de rigueur réduite au statut d'ectoplasme par mes sens braqués sur le Grenier.

Moi (voix tremblante) : "Jay, j'hallucine où c'est Adrian Grenier d'Entourage, là, juste là..?"
Jay : "Ben ouais, j'crois bien que c'est lui"
Moi : "Mes sels, je défaille !!!"
Jay : "Tafiole. On s'en jette un autre ?"
Après avoir demandé confirmation à P-C, le maître des lieux, il s'avère que ce sosie parfait de Adrian Grenier... est bien Adrian Grenier. Le mec est de passage à Paris avant de descendre à Cannes pour le Mipcom (un marché des programmes TV auquel j'adore me rendre mais pas cette année à cause de mon nouveau boulot de burlingue, mais là n'est pas le sujet, recentrons nous). Adrian est là, comme nimporte quel autre client, juste reconnu par une pincée de happy fews éberlués, sans attachée de presse, sans agent, sans la cohorte habituelle de fucking parasites.

Et là, tout va très vite (j'aime bien donner dans le roman de gare). J'explique à P-C. et R., les deux tauliers, que le fanboy autant que le journaliste en moi ne peuvent laisser passer cette occasion complètement improbable d'aborder Adriaaaaaaaaaan ! (ha me saoulez pas hein, fallait qu'ça sorte !). Entre temps, Adrian/Vincent Chase s'est assis sur une banquette avec sa mini cours. R. lui glisse trois mots à l'oreille à mon sujet puis s'éloigne. Mon regard croise alors celui de l'acteur : je me lance et m'assieds à côté de lui.

Ca a duré cinq minutes, juste le temps de lui dire que : 1) j'adore Entourage (pas totalement exact mais bon c'était pas le moment de faire le pisse froid) ; 2) je suis journaliste pour (placez le bip ici) et qu'il serait géant de pouvoir l'interviewer pendant son séjour en France, quand il veut ; 3) heuuuu... je me souviens plus, j'avais cinq verres dans le buffet.

Pour ceux qui connaissent la série, j'ai eu, durant cet échange, le sentiment très étrange de ne plus trop savoir si je parlais à Adrian Grenier ou son personnage, Vincent Chase. A l'attention des nuls en Entourage : dans l'histoire, Vincent Chase est un acteur faisant son trou à Hollywood, entouré d'un groupe de potes.
La série, qui fonctionne sur la mise en abyme, croque toutes les situations récurrentes dans le quotidien d'une star ricaine montante. Et précisément, hier soir, j'avais à ce moment-là l'impression d'être dans une scène d'Entourage : Adrian Grenier était Vincent Chase, et moi le journaliste casse bonbons qui vient le gonfler alors qu'il veut juste se détendre incognito dans un bar branché de Paname. Limite si je cherchais pas la caméra planquée quelque part...

La suite ? Grenier m'a gentiment proposé qu'on fasse cette interview par téléphone quand il sera à Cannes. Je réalise que je n'ai même pas eu le réflexe de lui demander ce qu'il allait y faire exactement. Ok, le Mipcom, mais pourquoi ? Et si c'était pour tourner à nouveau un épisode de la nouvelle saison d'Entourage sur la croisette ? Trop timide ou trop ramolli par le rhum, j'ai manqué de jus sur ce coup-là. On s'est dit au revoir en cognant doucement nos poings fermés à la rappeurs et la soirée a repris son cours normal. Quinze minutes plus tard, il s'éclipsait, probablement bouleversé d'avoir parlé à un martien, j'imagine.

Je dois repasser par R. ou P-C. pour le recontacter. J'estime à environ 2% la probabilité que ça se fasse mais bon, comme on dit sur Mars, "Faut toujours traverser au rouge" (cherchez pas, ça veut rien dire).

Coming next : .... ho et puis c'est dimanche merde !

End of transmission...






samedi 11 octobre 2008

Heroes or not Heroes ?



Faut-il tuer Heroes ? Le 5e épisode de la saison 3 sera diffusé ce lundi 13 octobre sur NBC et le moins que l'on puisse dire, c'est que les audiences ne sont pas au beau fixe. Ni la cote d'amour sur le web.

Les pires ennemis de la saga super héroïque de Tim Kring réclament à corps et à cris (hiiiiii !!!) la fin d'une série "surestimée depuis le début", me serinent-ils.
Dans leurs rangs, deux éminents visiteurs de ce blog CSP + (Buffy-addict et Marion Beauvoir, que je soupçonne d'entretenir une liaison hors blog... j'ai le nez pour ces truc-là. On m'appelle "le groin" dans certaines campagnes truffières).

Partagez vous leur avis ? Heroes a-t-elle fait son temps ou faut-il lui laisser une chance ? Série incomprise ou série toute moisie ?

Et là je dis (trompettes, congas, marimbas et grosse caisse) : SONDAAAAAAAAATCHE !!!

End of transmission (grippée, j'ai froid)

Podcast or not Podcast ?



OUAH !!!
Oui je sais, j'ai eu la même réaction que vous devant ce sublime cliché de nous trois pris par Annie Leibowitz, cet été, pour une couverture prochaine de Vanity Fair (quand notre podcast sera un succès planétaire sur itunes).
On l'a donc enfin enregistré, ce fichu podcast où nous débattons dans un joyeux bordel de certains thèmes de l'actu geek. Le montage est presque achevé mais trois teasers sont d'ores et déjà prêts à diffuser.
A priori, le premier teaser sera mis en ligne mercredi sur ce blog. Mais, en grands professionnels incorruptibles et non égocentriques que nous sommes, nous nous réservons encore la décision de diffuser la version définitive de ce tout premier podcast qui fleure bon le nimportnawak'. Ou bien de tout simplement ne pas vous infliger ce numéro zéro, certes amusant, mais un poil désordonné. Et d'en enregistrer un autre, un peu plus maîtrisé, ces prochains jours. Décision dans le courant de cette semaine.
Le podcast a déjà un titre, et il sera mis en ligne sur un site spécialement créé pour l'occasion. Plus d'infos bientôt. Voilà, appelez moi désormais Colonel teasing.
En attendant, enjoy la tof' qui tue sa mère pondeuse alien, et attendrissez vous à la vue du petit cheval blanc gnome qui suit Jéjé partout dans ses déplacements.
End of transmission

Non !!! Brandon Routh sera encore Superman ! Mes sels, vite ! (part II)




Il est décidément très intéressant cet article dans Latino Review, enfin d'un point de vue geek, bien sûr.

Non seulement y apprend-t-on le possible retour de Brandon Routh ('tsecours, on rit merci) dans le justaucorps bleu et rouge de Superman. Mais plus juteux encore : quelques lignes plus loin, Paul Levitz, président de DC Comics, précise aux journaleux de Latino Review en train de le cuisiner que le développement concret de Superman : Man of steel ne débutera qu'une fois la signature de Christopher Nolan assurée à la réalisation de Batman 3.

Voilà : le destin de Superman est suspendu à celui de Batman, ironie, pirouette, pied de nez, haha, hoho... se gaussent déjà les sites de geekeux de la planète. Sont cons des fois ceux là....

Levitz a même évoqué la mise en branle (j'adore cette expression) prochaine de Green Lantern, super héros pillier de l'univers DC, dont la dernière version du scénario (signée Greg Berlanti, Marc Guggenheim and Michael Green), enverrait grave du bois, à en croire le jugement de LT.

Planning à venir, selon Latino Review, que je vais arrêter de piller pour aujourd'hui :
Eté 2010 : sortie de Green Lantern.
Eté 2011 : sortie de Batman 3.
Eté 2012 : sortie de Superman, man of steel.

En face, on sait que l'offensive Marvel est en cours avec Les Vengeurs et tout le toutim.... Qui a dit que les super héros au cinoche, c'était bientôt fini ?

End of transmission (Black Ice de AC/DC : en vente le 20 octobre. Achetez, chef-d'oeuvre. Je répète, achetez, chef-d'oeuvre....)


Non !!! Brandon Routh sera encore Superman ! Mes sels, vite ! (part I)


Regardez moi bien cette asperge aussi inexpressive qu'un navet.

Alors que le monde entier se rappela instantanément du regard d'acier et du nom de Christopher Reeve après le premier Superman en 1978 (même moi, du haut de mes 8 ans !), qui se souvient de Brandon Routh dans Superman returns ?

Les dernières nouvelles concernant Superman, dont je discutais encore ce matin en allant chercher ma boule de campagne chez Mme Praloud (ma boulangère qui ne se laisse pas rouler dans la farine... kikoo lol), faisaient état d'un nouveau film à l'étude, sous forme de "reboot" (prononcer "riboute"). Qu'est ce qu'un riboute, demandent les visiteurs non geek de ce blog éblouissant ?

Un riboute, de l'anglais "reboot", c'est l'action de tout reprendre à zéro, oublier que le précédent film a existé, faire comme si c'est le prochain qu'on va dire que c'est là que tout commence. C'est clair, non ? Logiquement, avec un riboute, si l'on remet les compteurs à zéro, les acteurs devraient être aussi concernés. (message subliminal : achetez Black Ice de AC/DC.... chef d'oeuvre... je répète : achetez Black Ice de AC/DC... chef d'oeuvre... sortie le 20 octobre)

Et bien, figurez vous que ces sacripans du site Latino review ont réussi à choper Paul Levitz, le patron de DC Comics (éditeur de Superman, non je dis ça pour les nuls en super héros, je veux ouvrir ce blog au grand public. Placez vos rires là), en pleine soirée Watchmen à New York le 6 octobre dernier. Oui, il y a bel et bien eu une projection d'une bonne demi heure des Watchmen à New York à destination d'une poignée de journalistes. Je n'y étais pas, c'est un drame mais ceci est une autre histoire.

BREF ! Deux journalistes de Latino Review papotent avec Paul Levitz durant la soirée et lui demandent "mais que se passe t il avec le prochain Superman, Paul ? What da fuck ?". Et Levitz de leur répondre que tout récemment, Brandon Routh est passé dans les locaux de DC, à New York, pour des réunions de travail au sujet du prochain Superman. Lire le récit de leur échange ici.

Voilà.... Dans le prochain Superman, tout va changer sauf... Superman. Et Kevin Spacey reviendrait aussi dans le rôle de Lex Luthor... Je n'ai qu'un mot à ajouter : pfffff....

Attention : cette news comporte une seconde partie... avec des collègues de Supes.

End of transmission...








vendredi 10 octobre 2008

Les lézards vont encore nous pourrir

A la pointe de l'information, au top de la news, au zénith de la réaction, je m'interromps brièvement dans mon job de couverture pour vous signaler que ABC développe officiellement un remake de V, chapeauté par le co créateur des 4400 (Scott Peters).

Je ne sais que dire : avons nous vraiment envie de revoir les lézards tout miteux imaginés par Kenneth Johnson en 1983 ?

J'y reviens ce soir.... Stay tuned... et aussi des nouvelles du... podcast ! Non non promis, cette fois c'est juré....


mercredi 8 octobre 2008

Y a t il quelqu'un pour défendre Heroes dans ce blog (Goddammit) ?



Hello, sons of a bgeektch (ok, un peu tiré par la permanente, le calemb')
Que n'ai je pas jeté un pavé dans la mare (coin coin) avec ma liste des 5 films de super héros tout pourris ! Cette missive semble avoir déclenché un véritable séisme dans toute la blogosphère, provoquant un effondrement des bourses mondiales et une polémique sans précédent de Los Angeles à St Jean Cap Ferrat (dont je recommande particulièrement le Strogonof du Café Praloud, tenu dans le centre ville par le frangin de ma boulangère, Mme Praloud Ghislaine).

Après avoir tenté de calmer par téléphone plusieurs responsables politiques de haut rang me reprochant vertement d'avoir oublié les 2 Punisher, Captain America version 1990 et Spider Man 3 dans ma liste, j'ai dû faire face aux assauts de Marion Beauvoir. Du calme les geeks en rut, Marion est un mec.

Et je dois dire, un geek salement bien cultivé dans l'univers qu'on kiffe, nous les no-life !
Cultivé mais également à l'esprit retors. Le coquin à l'assaut m'a donc fait parvenir, en réaction à mon top 5 des films de SH pourris, son Top 5 des séries de super héros toutes pourries !!! Et l'odieux fielleux personnage de s'en prendre à Heroes, que nous adulions tous voici deux ans. Et là, je dis halte à l'acharnement, stop au tirage de bazookas sur l'ambulance ! Mais voyez plutôt sa liste :
1) Heroes
2) The Flash
3) Birds of Prey
4) Mutant X
5) Aquaman (là je triche, y'a eu qu'un pilote, heureusement).

Bon, pour Birds of Prey et Mutant X, je dis pas : c'est bel et bien de l'étron dans le tube. Mais Heroes, franchement, c'est de l'abus de provoc' ! Surtout apres le mot adorable que Tim Kring en personne m'avait laissé pour le lancement de JPFM début septembre (humilité, modestie, sobriété sont les trois mamelles de ce blog malformé). Et les Misfits of science, Marion, cette kitscherie eighties pourrave jusqu'au trognon (diffusée en France sous le titre Les Superminds - j'en ris encore) qu'en fais tu ??? Où est-elle dans ta liste malveillante ?
A moi ma garde ! Prenez avec moi la défense Heroes, sur laquelle il est désormais de bon ton de casser de l'adamantium, alors qu'elle ne démérite pas tant que ça depuis le début de la saison 3. Aux USA, les audiences continuent de plonger, certes, mais les critiques sont partagées. Je sens que je vais en faire un prochain sujet de sondage, tiens...


Si d'autres esprits éclairés veulent caser une liste dissidente, qu'ils envoient le bouzin.


La night commence à m'encrasser les synapses. C'est à vous les nerdies...

End of supertransmission..



AC/DC : Black Ice. And rock'n'roll will live forever.



Hello geek nation. Plissken here.


Pas de long discours ni d'absconses exégèses. Je viens d'entendre Black Ice, le nouvel album de AC/DC (dans les bacs le 20 octobre, je le rappelle aux inconscients qui songeraient à y couper). J'en irai prochainement de ma petite critique pour le site Culturecie.com sur ce que je considère comme un disque capital dans le parcours de ces incroyables poilus du rock.


Je tenais simplement à taper ce petit post parenthèse pour leur dire merci. Aujourd'hui grâce à eux, la chair de poule a recouvert mes avant bras au moins 50 fois depuis 17h04 (heure à laquelle j'ai débuté l'écoute), mes pieds ont battu la mesure 10 fois plus et j'ai me suis senti plus puissant que le colosse de Rhodes shooté à la créatine. Et il n'y a bien que les meilleurs albums d'AC/DC pour vous refiler cette putain d'inextinguible banane !

Je suis encore en plein défrichage et déchiffrage des 15 morceaux de ce sacré nom de Dieu d'album cataclysmique, mais là je scotche jusqu'à la moelle sur le 13e : Rock'n'roll dream. Une pépite, un diamant, une fulgurance sonore, un choc thermique implacable... je n'en redescends toujours pas. La mélodie, la voix de Brian, les arpèges de frères Young, le son de leurs gratte.... j'en peux plus, je défaille, je sanglote, apportez moi mes sels les enfants !!!


Pour ceux que ca intéressent (sur 20 lecteurs réguliers, y en aura bien un ou deux!), je posterai donc prochainement une critique sur http://www.culturecie.com/. J'ai déjà écrit pour ce fort gouleyant site culturel ouvert aux geeks, oune pétite bafouille sur le Death Magnetic de Metallica. Mais là, avec Black Ice, ca va tourner à la déclaration d'amour aveugle.


Parce que oui, ces génies mal léchés méritent mille fois l'amour de leurs millions de fans dans le monde.


Alors, AC/DC, je vous aime les mecs !


End of transmission of the post niais.