dimanche 12 octobre 2008

Adrian Grenier à Paris... et dans JPFM (enfin, sort of...)


Que je vous raconte un peu, les aminches...

Mon camarade de beuverie Jay et moi-même sirotions tranquillement hier soir nos Old Cuban à l'Experimental Cocktail Club, une excellente adresse au coeur de Paris pour laquelle je suis bel et bien présentement en train de faire une pub éhontée.

Entre deux lampées progressivement cotonneuses, dans le brouhaha de cette fourmilière à pépées customisées, je me détourne brièvement du comptoir auquel nous sommes accoudés, histoire de périscoper un peu la zone arrière. La routine, quoi.
Mon regard vitreux se vitrifie alors soudainement à la vue d'un visage dont la rondeur juvénile et la barbe de trois jours font immédiatement clignoter mon encéphale.

Adrian Grenier, alias Vincent Chase dans Entourage.

Il est là, à 30 cm, adossé au chambranle de la porte d'entrée, flanqué de la mignonne de rigueur réduite au statut d'ectoplasme par mes sens braqués sur le Grenier.

Moi (voix tremblante) : "Jay, j'hallucine où c'est Adrian Grenier d'Entourage, là, juste là..?"
Jay : "Ben ouais, j'crois bien que c'est lui"
Moi : "Mes sels, je défaille !!!"
Jay : "Tafiole. On s'en jette un autre ?"
Après avoir demandé confirmation à P-C, le maître des lieux, il s'avère que ce sosie parfait de Adrian Grenier... est bien Adrian Grenier. Le mec est de passage à Paris avant de descendre à Cannes pour le Mipcom (un marché des programmes TV auquel j'adore me rendre mais pas cette année à cause de mon nouveau boulot de burlingue, mais là n'est pas le sujet, recentrons nous). Adrian est là, comme nimporte quel autre client, juste reconnu par une pincée de happy fews éberlués, sans attachée de presse, sans agent, sans la cohorte habituelle de fucking parasites.

Et là, tout va très vite (j'aime bien donner dans le roman de gare). J'explique à P-C. et R., les deux tauliers, que le fanboy autant que le journaliste en moi ne peuvent laisser passer cette occasion complètement improbable d'aborder Adriaaaaaaaaaan ! (ha me saoulez pas hein, fallait qu'ça sorte !). Entre temps, Adrian/Vincent Chase s'est assis sur une banquette avec sa mini cours. R. lui glisse trois mots à l'oreille à mon sujet puis s'éloigne. Mon regard croise alors celui de l'acteur : je me lance et m'assieds à côté de lui.

Ca a duré cinq minutes, juste le temps de lui dire que : 1) j'adore Entourage (pas totalement exact mais bon c'était pas le moment de faire le pisse froid) ; 2) je suis journaliste pour (placez le bip ici) et qu'il serait géant de pouvoir l'interviewer pendant son séjour en France, quand il veut ; 3) heuuuu... je me souviens plus, j'avais cinq verres dans le buffet.

Pour ceux qui connaissent la série, j'ai eu, durant cet échange, le sentiment très étrange de ne plus trop savoir si je parlais à Adrian Grenier ou son personnage, Vincent Chase. A l'attention des nuls en Entourage : dans l'histoire, Vincent Chase est un acteur faisant son trou à Hollywood, entouré d'un groupe de potes.
La série, qui fonctionne sur la mise en abyme, croque toutes les situations récurrentes dans le quotidien d'une star ricaine montante. Et précisément, hier soir, j'avais à ce moment-là l'impression d'être dans une scène d'Entourage : Adrian Grenier était Vincent Chase, et moi le journaliste casse bonbons qui vient le gonfler alors qu'il veut juste se détendre incognito dans un bar branché de Paname. Limite si je cherchais pas la caméra planquée quelque part...

La suite ? Grenier m'a gentiment proposé qu'on fasse cette interview par téléphone quand il sera à Cannes. Je réalise que je n'ai même pas eu le réflexe de lui demander ce qu'il allait y faire exactement. Ok, le Mipcom, mais pourquoi ? Et si c'était pour tourner à nouveau un épisode de la nouvelle saison d'Entourage sur la croisette ? Trop timide ou trop ramolli par le rhum, j'ai manqué de jus sur ce coup-là. On s'est dit au revoir en cognant doucement nos poings fermés à la rappeurs et la soirée a repris son cours normal. Quinze minutes plus tard, il s'éclipsait, probablement bouleversé d'avoir parlé à un martien, j'imagine.

Je dois repasser par R. ou P-C. pour le recontacter. J'estime à environ 2% la probabilité que ça se fasse mais bon, comme on dit sur Mars, "Faut toujours traverser au rouge" (cherchez pas, ça veut rien dire).

Coming next : .... ho et puis c'est dimanche merde !

End of transmission...






4 commentaires:

Anonyme a dit…

Euh... Finalement, plutôt que le numéro de Marion, je veux bien celui d'Adriaaaaaaaan...
S'il te plaît.
PLIIIIZZZZ (non pas la marque de truc pour parquet).

Et avec un grand grand sourire ?

Allez, quoi, soit sympa JP...

t'es un pote ou quoi ?

John Plissken a dit…

Ha ouais hein là direct on la joue plus courbette hein ? On frétille de la muqueuse pour le bel Adrian, je vois ! Trois bouclettes, deux prunelles revolver et hop ça y est on se pâme hein ? Ben c'est navrant moi je dis

Sinon pour le number, c'est le 2.

C'est qui meilleur ton pote ? C'est Plisskeeeen !

Starbuck a dit…

Ben moi franchement avec sa tronche de gros bébé mal rasé je le trouve moyen-moyen... Enfin pas de quoi s'humecter l'utérus...
Starbuck préfère les vrais zoms ;o)
Tu peux pas rencontrer par hasard, je sais pas moi heu... Viggo Mortensen, Robert Downey Jr, Georges Clooney (ah non déjà fait : merci merci !!!!) ou même à la rigueur Dr House pour les soirs de disette ?

John Plissken a dit…

Gros bébé mal rasé je veux bien mais le mec il emballe veugra (c'est du langage de djeunz)
Je vais voir ce que je peux faire pour Viggo et le Dr House (mais, tu es sur qu'il s'appelle vraiment comme ça,le Dr House ?), madame la baronne.
Salutations