Pour commencer, here is THE nouvelle bande annonce des Watchmen :
Ha ça vous retourne le colon hein, bande de graisseux !!! (copyright Zégut)
Pour tout le descriptif du cérémonial de ce matin, avec un Zack Snyder hyper "easy going" et un JJ Abrams monté sur ressort (ce mec est une putain de pile électrique à la Tarantino, c'était très amusant), je vous renvoie à un résumé assez bien fichu d'un journaliste présent dans la salle pour le site lci.fr : voilà le lien, lisez cet informatif compte rendu et marrez vous bien (après on ne viendra pas me dire que John Plissken n'est pas confraternel, nom d'une gloumoute bleue).
Je me contenterai donc de vous livrer mes impressions à chaud sur les extraits projetés.
WATCHMEN
Trois séquences ont été projetées. Pour les nuls en Watchmen qui souhaiteraient en savoir un peu plus sur le scénario de ce pavé monumental de la BD contemporaine, JPFM pense à vous : Wikipediaaaaaaaaa !
Les trois séquences, donc :
- Le générique d'ouverture suivi de la première scène : l'agression du Comédien, l'un des super héros à la retraite des Watchmen, agressé chez lui par un mystérieux assaillant, et qui finira défenestré (et bien mort, bitume de merde). Très impressionnant. La scène est au moins aussi violente que dans la BD, le Comédien se fait fracasser le visage à grands coups de ralentis matrixiens, l'esthétique reprend la meme colorimétrie un brin délavée, l'acteur incarnant Le Comédien (Jeffrey Dean Morgan) est bluffant de ressemblance... On peut parler de morceau de bravoure. Plissken approved !
- Une autre séquence centrée sur le Docteur Manhattan, seul vrai personnage de la saga Watchmen à disposer de super pouvoirs. Même impression : une grande fidélité dans l'esprit à la BD. Le montage comprends notamment une séquence ou le Dr Manhattan, jadis humain puis transformé en Dieu vivant après un accident nucléaire, soliloque en voix off sur sa nouvelle condition d'über créature. Et sur son détachement total de la race humaine. La scène restitue totalement l'ambiance hyper dépressive et déprimante qui se dégage de ce passage dans la BD. En revanche, j'ai moins accroché sur le look encore trop images de synthèses des plans sur la planète Mars. On a presque l'impression de voir un dessin animé en 3D. Mas j'imagine qu'il s'agissait de plans encore non finalisés.
- Nite Owl et Silk Spectre (le Hiboux et le Spectre Soyeux en VF) profitent d'une émeute en prison pour faire échapper Rorschach. Plus un dernier montage rapide de divers plans du film qui confirme : on ne rigole vraiment pas dans Watchmen et l'ambiance glauque de fin du monde imminente présente à chaque page de la BD a survécu au passage sur pellicule.
A l'issue, comme disait mon adjudant-chef, toute la salle était conquise. Zack Snyder a promis juré que le film serait classé R (interdiction aux -17 ans non accompagnés aux USA), donc sans concession, au moins graphiquement, par rapport au radicalisme de la BD (ou "roman graphique" diront les puristes qui chipotent).
STAR TREK XI
Bon ! Vu que je viens de pondre un bottin pour les Watchmen, je vais aller fissa sur ST. En cinq mots : putain de nom de Dieu !!! Franchement le reboot s'annonce des plus explosifs, en tout cas 1000 fois plus rock'n'roll que les dix précédents films réunis. Le scénario a décidé d'incarner réellement les icônes compassées et sentencieuses qu'étaient Kirk et sa team.
On découvre un James T. Kirk dans son adolescence, arrogant, tête brûlée et gros dragueur (il fait du plat à Uhura dans un bar !). Mega séquences d'actions filmées pied au plancher façon Bourne, avec un petit parfum de serial, esthétique rétro a priori bien négociée, effets spéciaux over the top, Simon Pegg déjà culte en Scotty, Romulans très très méchants...
Comme le dit mon confrère Alain Carrazé, on est plus du tout dans un Star Trek classique, mais dans un gros blockbuster d'action estival qui fait ka-boom de partout et dans lequel on n'aura, a priori, pas le temps de s'emmerder. Franchement c'est la meilleure chose qui pouvait arriver à l'univers croulant de Star Trek.... Et JJ Abrams parvient en plus à nous recaser sa vraie-fausse bière culte Slusho au détour d'un dialogue. Trop fort, JJ !
J'ai été un peu trop concis, sur ce post, non ?
End of transmission....
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