Hello, companiérosses geekos
J'arrive un peu après la bataille, mais voici un condensé de mes impressions suite à la projection, organisée par Fox France ce matin à Paris, d'un assemblage de 25 minutes d'Avatar.
Soit sept scènes, les mêmes que celles montrées lors de l'Avatar Day (+ une) mais en plus longues. Entre chaque scène, une explication de texte généreuse du bavard producteur Jon Landau, qui avait fait le déplacement spécialement pour l'occasion.
Hyper rodé dans sa présentation du bébé, Landau nous a par ailleurs rappelé sans le moindre complexe les partenariats commerciaux du film avec Ubisoft et McDonalds. Logique : Avatar a coûté entre 250 et 300 millions de dollars selon les sources, voire peut être plus - impossible de le vérifier rigoureusement pour l'instant. On en parle d'ores et déjà comme du blockbuster le plus cher de l'Histoire du cinéma (ce qui est systématiquement le cas de chaque film de James Cameron depuis Aliens). Le résultat sera peut être de l'art, mais porté par un business plan en titanium renforcé d'adamantium au kevlar. Et assorti d'une obligation de performances astronomiques au box office - et oui, vous avez compris : Avatar sera forcément un spectacle tout public.
Pour mieux s'infiltrer parmi les Na'vi, le conglomérat a développé le projet Avatar, supervisé par le professeur Grace Augustine (Sigourney Weaver) : combiner l'ADN extra-terrestre avec celui d'humains volontaires pour créer des clones Na'vi. A ce stade je n'ai pas bien compris si l'esprit des humains était transplanté dans un clone créé de toute pièce où si c'est le corps même des volontaires qui est génétiquement modifié en Na'vi.
Bref ! Le soldat Jake Scully (Sam Worthington), paralysé des deux jambes et en manque d'aventures, accepte de prendre la place de son frère décédé qui devait partir en mission sur Pandora avec plein d'autres Marines super virils. Une fois sur place, Jake se réveille dans le corps de son avatar, fin prêt pour explorer la planète avec un petit groupe d'autres clonés. Un monde aussi extraordinaire que sauvage, où bientôt la rencontre avec les Na'vi chamboulera sa vision des choses...
- Sept scènes nous ont été projetées :
1) le briefing des Marines en partance pour Pandora, avec un instructeur baraqué qui donne du courage aux troupes : "ma mission, c'est de vous ramener vivant. Je n'y arriverai pas. Pas avec tout le monde". Aliens-like en diable mais c'est bon !
2) La découverte des Avatars par Jake et un ami avant leur transformation
3) Le réveil de Jake et ses premiers instants dans son nouveau corps (TRES IMPRESSIONNANT). Sans caméra à l'épaule hystérique, Cameron cadre de façon très réaliste dans un même plan l'interaction entre les toubibs humains et les avatars/créatures de synthèse de 3 m de haut, d'une présence et d'une expressivité faciale bluffantes.
4) Les premiers pas sur Pandora de trois personnages/avatars (Jake, son pote et l'avatar de Sigourney Weaver me semble-t-il) après avoir été déposés dans une clairière par un putain de vaisseau-hélico au design qui déchire.
5) La première gaffe d'AvatarJake : après avoir fait mumuse avec de grosses corolles rouges, il réveille un monstre préhistorique indescriptible à tête de requin marteau et terrifiant (et ce n'est que le début !)
6) Le sauvetage d'AvatarJake, encerclé par une meute de loups aliens, par la Na'vi Neytiri (jouée par Zoe "Star TRek" Saldana, canonnissime même en girafe bleue aux dents pointues)
7) AvatarJake, qui a manifestement fraternisé avec les Na'vi, passe l'épreuve de la domestication d'une sorte de ptérodactyle/griffon (la scène la plus époustouflante montrée ce matin)
+ une redif de la bande annonce vue sur le web agrémentée de quelques plans supplémentaires.
- Opinion brute : la découverte sur grand écran en 3D d'Avatar est absolument indispensable : l'expérience change sinon tout du moins une large part de l'impression très mitigée issue du simple visionnage non-3D et pire encore du simple trailer sur Internet. En ce qui me concerne, j'attends Avatar avec désormais beaucoup plus d'excitation. Je n'avais jamais ressenti jusqu'à présent un tel sentiment d'immersion dans l'action et l'univers d'un film, surtout lors des scènes se déroulant sur Pandora. Les Naa'vi et leurs clones humains (les fameux avatars) sont à mon humble avis les créatures digitales à l'expressivité la plus foudroyante depuis le Gollum du Seigneur des zzzzzzanneaux.
- Les paysages de Pandora sont d'une féérie littéralement hypnotisante. On a clairement JAMAIS VU de telles images, formes, couleurs, végétations, êtres vivants, textures au cinéma. Mention spéciale à la scène de visite nocturne de la jungle, baignée d'une lumière bleutée où scintillent mille et une formes et où Jake marche sur un sol luminescent à chaque pas.
- La scène d'apprivoisement du volatile vous scotche à votre fauteuil par son dynamisme : toute l'action se déroule au bord d'un vertigineux précipice et l'on a presque la sensation de tomber avec Jake lorsqu'enfin sa monture plonge dans le vide.
- Avatar sera-t-il pour autant un bon film ? Question stupide, hein ? Mais je la pose quand même parce que le scénario n'a rien de franchement révolutionnaire. D'autres l'ont écrit avant moi : le coup de la rébellion du soldat qui prend fait et cause pour les autochtones, on a vu ça de Pocahontas à Danse avec les loups (tiens j'ai pas déjà écrit ça pour District 9 ???). Cameron nous affirme que les images vues d'Avatar ne sont issues que de la première moitié du film. La suite nous étonnera-t-elle et tiendra-t-elle la distance ? C'est à la limite ce qui m'inquiète davantage, que le fait de savoir si oui ou non Cameron remportera son pari esthético-technologique (au vu des plans de dingues vus ce matin, je suis tenté de répondre que ce défi là sera remporté haut la main). Les réactions à la sortie de la salle étaient en tout cas... mitigées pour certains spectateurs (mon confrère Alain Carazé a par exemple été très peu emballé).
La projection a été suivie par une petite conférence de presse de Jon Landau, que la Scuds team a filmé (gloire à elle, Hosannah ! Alleluiah ! Oeuf en gelée !).
Maître Bouron et votre serviteur ont par ailleurs enregistré un mini flash Scuds sur le sujet, à découvrir prochainement sur scuds.tv. Et l'ami Bouron, professionnel de l'image s'il en est, ben il est encore plus scotché que moi et il vous dira super bien pourquoi ! Bon allez je me rentre sur Mars moi, c'est que c'est une petite trotte, mine de rien...
End of transmission...
Soit sept scènes, les mêmes que celles montrées lors de l'Avatar Day (+ une) mais en plus longues. Entre chaque scène, une explication de texte généreuse du bavard producteur Jon Landau, qui avait fait le déplacement spécialement pour l'occasion.
Hyper rodé dans sa présentation du bébé, Landau nous a par ailleurs rappelé sans le moindre complexe les partenariats commerciaux du film avec Ubisoft et McDonalds. Logique : Avatar a coûté entre 250 et 300 millions de dollars selon les sources, voire peut être plus - impossible de le vérifier rigoureusement pour l'instant. On en parle d'ores et déjà comme du blockbuster le plus cher de l'Histoire du cinéma (ce qui est systématiquement le cas de chaque film de James Cameron depuis Aliens). Le résultat sera peut être de l'art, mais porté par un business plan en titanium renforcé d'adamantium au kevlar. Et assorti d'une obligation de performances astronomiques au box office - et oui, vous avez compris : Avatar sera forcément un spectacle tout public.
Bon, sinon pour les remarques générales :
- Précisions sur l'histoire : la planète Pandora, située à cinq années de voyage dans l'espace depuis la Terre, est convoitée par un consortium minier pour ses ressources naturelles riche en Unobtanium (à vos souhaits - ndJP), un minerai rare et écologique. Problème : sur Pandora grouille une faune et une flore extrêmement dangereuses, sans parler de ces foutus autochtones, les Na'vi, tribu extra-terrestre vivant en osmose avec cette nature létale, géants humanoïdes (trois à quatre mètres facile, les bestiasses), bleus et dotés d'une queue (bleue aussi).Pour mieux s'infiltrer parmi les Na'vi, le conglomérat a développé le projet Avatar, supervisé par le professeur Grace Augustine (Sigourney Weaver) : combiner l'ADN extra-terrestre avec celui d'humains volontaires pour créer des clones Na'vi. A ce stade je n'ai pas bien compris si l'esprit des humains était transplanté dans un clone créé de toute pièce où si c'est le corps même des volontaires qui est génétiquement modifié en Na'vi.
Bref ! Le soldat Jake Scully (Sam Worthington), paralysé des deux jambes et en manque d'aventures, accepte de prendre la place de son frère décédé qui devait partir en mission sur Pandora avec plein d'autres Marines super virils. Une fois sur place, Jake se réveille dans le corps de son avatar, fin prêt pour explorer la planète avec un petit groupe d'autres clonés. Un monde aussi extraordinaire que sauvage, où bientôt la rencontre avec les Na'vi chamboulera sa vision des choses...
- Sept scènes nous ont été projetées :
1) le briefing des Marines en partance pour Pandora, avec un instructeur baraqué qui donne du courage aux troupes : "ma mission, c'est de vous ramener vivant. Je n'y arriverai pas. Pas avec tout le monde". Aliens-like en diable mais c'est bon !
2) La découverte des Avatars par Jake et un ami avant leur transformation
3) Le réveil de Jake et ses premiers instants dans son nouveau corps (TRES IMPRESSIONNANT). Sans caméra à l'épaule hystérique, Cameron cadre de façon très réaliste dans un même plan l'interaction entre les toubibs humains et les avatars/créatures de synthèse de 3 m de haut, d'une présence et d'une expressivité faciale bluffantes.
4) Les premiers pas sur Pandora de trois personnages/avatars (Jake, son pote et l'avatar de Sigourney Weaver me semble-t-il) après avoir été déposés dans une clairière par un putain de vaisseau-hélico au design qui déchire.
5) La première gaffe d'AvatarJake : après avoir fait mumuse avec de grosses corolles rouges, il réveille un monstre préhistorique indescriptible à tête de requin marteau et terrifiant (et ce n'est que le début !)
6) Le sauvetage d'AvatarJake, encerclé par une meute de loups aliens, par la Na'vi Neytiri (jouée par Zoe "Star TRek" Saldana, canonnissime même en girafe bleue aux dents pointues)
7) AvatarJake, qui a manifestement fraternisé avec les Na'vi, passe l'épreuve de la domestication d'une sorte de ptérodactyle/griffon (la scène la plus époustouflante montrée ce matin)
+ une redif de la bande annonce vue sur le web agrémentée de quelques plans supplémentaires.
- Opinion brute : la découverte sur grand écran en 3D d'Avatar est absolument indispensable : l'expérience change sinon tout du moins une large part de l'impression très mitigée issue du simple visionnage non-3D et pire encore du simple trailer sur Internet. En ce qui me concerne, j'attends Avatar avec désormais beaucoup plus d'excitation. Je n'avais jamais ressenti jusqu'à présent un tel sentiment d'immersion dans l'action et l'univers d'un film, surtout lors des scènes se déroulant sur Pandora. Les Naa'vi et leurs clones humains (les fameux avatars) sont à mon humble avis les créatures digitales à l'expressivité la plus foudroyante depuis le Gollum du Seigneur des zzzzzzanneaux.
- Les paysages de Pandora sont d'une féérie littéralement hypnotisante. On a clairement JAMAIS VU de telles images, formes, couleurs, végétations, êtres vivants, textures au cinéma. Mention spéciale à la scène de visite nocturne de la jungle, baignée d'une lumière bleutée où scintillent mille et une formes et où Jake marche sur un sol luminescent à chaque pas.
- La scène d'apprivoisement du volatile vous scotche à votre fauteuil par son dynamisme : toute l'action se déroule au bord d'un vertigineux précipice et l'on a presque la sensation de tomber avec Jake lorsqu'enfin sa monture plonge dans le vide.
- Avatar sera-t-il pour autant un bon film ? Question stupide, hein ? Mais je la pose quand même parce que le scénario n'a rien de franchement révolutionnaire. D'autres l'ont écrit avant moi : le coup de la rébellion du soldat qui prend fait et cause pour les autochtones, on a vu ça de Pocahontas à Danse avec les loups (tiens j'ai pas déjà écrit ça pour District 9 ???). Cameron nous affirme que les images vues d'Avatar ne sont issues que de la première moitié du film. La suite nous étonnera-t-elle et tiendra-t-elle la distance ? C'est à la limite ce qui m'inquiète davantage, que le fait de savoir si oui ou non Cameron remportera son pari esthético-technologique (au vu des plans de dingues vus ce matin, je suis tenté de répondre que ce défi là sera remporté haut la main). Les réactions à la sortie de la salle étaient en tout cas... mitigées pour certains spectateurs (mon confrère Alain Carazé a par exemple été très peu emballé).
La projection a été suivie par une petite conférence de presse de Jon Landau, que la Scuds team a filmé (gloire à elle, Hosannah ! Alleluiah ! Oeuf en gelée !).
Maître Bouron et votre serviteur ont par ailleurs enregistré un mini flash Scuds sur le sujet, à découvrir prochainement sur scuds.tv. Et l'ami Bouron, professionnel de l'image s'il en est, ben il est encore plus scotché que moi et il vous dira super bien pourquoi ! Bon allez je me rentre sur Mars moi, c'est que c'est une petite trotte, mine de rien...
End of transmission...
18 commentaires:
T'es trop fort mec ! Alors que je n'avais plus aucun espoir, tu as su recréer l'envie !
J'avais déjà été attiré par la BA, contrairement à beaucoup, mais merci des infos supplémentaires sur l'histoire qui, pour moi, encore beaucoup trop flou :)
Nan mais s'est James Cameron comme même. Le gaillard est plein de surprise.
Ben les gars ce qui est sûr c'est que les responsables marketing de la Fox ont certainement perçu le coup de moins bien du film en terme de buzz depuis le trailer sur le web. Et ils se sont empressé d'organiser ces projections en 3D pour les journaleux histoire d'inverser la tendance. Mission accomplie je dirais...
Concernant le non emballage de l'ami Carazé, cela ne m'étonne guère de sa part... S'il n'a pas aimé c'est que tout n'est pas totaleent perdu pour Avatar ;-D
J'ai aussi eu la chance d'assister à une projection d'Avatar... et je dirais qu'on en prend plein la vue !!!!! Je ne sais pas ce que cela va donner côté scénario mais au niveau des images et de la 3D, c'est bluffant !!! Surtout les scènes sur Pandora, waouh !
Verdict dans 3 mois !
Parce que maintenant les films doivent être en 3D pour être bien... c'est peut-être bluffant, mais justement, ce n'est que du bluff. Va m'en falloir plus.
looool.... scrogneugneu Shep ! On est d'accord sur ce point.
Dis moi, faut que je te pose une question en aparté, tu peux me contacter sur pguedj911@orange.fr ?
Ce film va être épatant, j'ai vu la bande annonce au ciné en 3D et la WOW c'est du grand Cameron, l'ambiance, le monde et le rendu visuel sont éblouissant j'ai vraiment hâte de le voir. Enfin un bon film de SF à venir.
@Sheppard
Je n'ai absolument pas dit que le film allait être bien (relis mon com). Je parle seulement des images (magnifiques lors des scènes sur Pandora!)et du plus, indéniable, de la 3D (surtout par rapport au trailer!) pour de nombreuses scènes.
J'ai bien précisé que j'attendais le scénar pour me prononcer...
Moi non plus, le visuel, même d'un esthétisme irréprochable, ne me suffit pas ! :-)
OUaiiiiis ha c'est bon ça, Jean Grey Vs Sheppard, du débat, de la castagne, de la polémique, c'est ça que je veux voir sur ce blog !!!
@Sheppard, tu vas quand même pas te laisser mettre en boîte comme ça ! Allez réponds quoi !
@Jeangrey : ha oui continue de montrer les ongles comme ça merde, on va pas laisser Sheppard comprendre tout de travers comme ça, shit alors.
Allez, débattez ! Round 2...fight !
En ce qui me concerne, je trouve le héros "avatar" moche. il aura beau être bien animé, dans un monde merveilleux, avec de jolies images tout plein, il reste un grand minimoy tout bleu.
Je rajoute à cela que Cameron n'est pas non plus un génie. Mis à part Aliens et Terminator, le reste de sa filmographie est tout de même moyen. On a trop tendance à oublier la fin pourrie d'Abyss (le guerre c'est mal, pfiouuu ben dis donc !), True Lies, les scènes poussives de Titanic, les gags de merde de T2 (je ne supporte plus ce film)...
Dès qu'il s'agit de tomber dans le sentiment, Cameron est d'un mielleux insupportable, digne d'un Michael Bay. Alors tant qu'il se cantonne aux marines, aux gros kaboum, ça va. Dès qu'il veut faire du sentiment, ça dérape sévère. Donc là je me méfie.
la fin "pourrie" d'abyss comme tu dis n'enleve rien au film je trouve, bien que je sois d'accord que la morale arrive comme un cheveux sur la soupe, true lies ok rien à dire (t'aurais même pu éviter de le citer ça m'aurait éviter de me rappeler de mauvais souvenirs), Titanic bien que ça soit un film destiné au nana ça reste un putain de film pour nana (et là j'ai 160 millions d'entrées pour confirmer, bien que cet argument tienne peu la route :D), les gags de merde de T2??? On parle bien du même film? Hasta la vista baby et le T1000 en camion qui pursuit un gosse en moto sur la musique des guns n' roses? et Schwarzy qui explose du flic avec une gatling d'un immeuble? Tu veux du film de merde? Alien 3 qui ruine celui de Cameron en 30sec, Terminator 3 aussi pas mal dans son genre de bouse cinématographique... Mais sinon non, a part True Lies, on peut pas lui reprocher grand chose au Cameron...
ps : mister plissken, on attend le post sur john hughes...
On parle bien du même T2. Avec le gosse insuportable, un Terminator qui tire dans les genoux (pfff), une Sarah Connor monofaciale, Guns n' Roses (pitié !!!!), c'est bien le même film. Heureusement, il y a le T1000.
Bon, je me contraint d'intervenir dans le brûlant débat sur Cameron (ouch !)
En gros, je suis assez d'accord avec Sheppard sur les ratés de T2, je l'ai revu d'ailleurs récemment et c'est incontestable : Edward Furlong est proprement haissable à chacun de ses plans et chacune de ses répliques (une au hasard : quand il fait sa petite fiotte à pleurnicher parce sa Rambette de mother lui reproche d'etre venu la délivrer). Par ailleurs, innsupportable aussi le parti pris d'un Terminator gentil qui ne tue plus personne (consignes de Schwarzy pour préserver son statut de star familiale acquis à coup de Twins et Un flic à la maternelle. Ouch). Enfin, T2 souffre d'une construction inégale avec une première demi heure/45 min qui touche au génie et le reste (en gros apres le rêve apocalyptique de Sarah) bien trop linéaire et prévisible.
MAIS QUAND MEME.... je maintiens mes deux pouces levés à Cameron. PArce que malgré ses défauts, Terminator 2 contient l'une des cinq plus hallucinantes scènes d'action de toute l'histoire du cinéma (c'est Saint Plissken qui le dit alors on se courbe) avec sa poursuite en moto et camion. Et une qualité globale qui, malgré les défauts que j'ai énoncé plus haut, reste quand même laaaaargement au dessus de la moyenne.
Abyss ? Comme Terminator, Aliens et T2, un film très en avance sur son temps (et je ne parle pas que de la colonne d'eau alien, qui nous avaità elle seule totalement troué le cul lors de la sortie du film, je remets ça ds le contexte pour les jeunes, c'était en 88) qui m'a bluffé malgré sa fin en effet frustrante. MAis ca reste un film colossal, supérieurement joué (Ed Harris, Mastrantonio, Michael Biehn... ouaaaah)
Aliens est un chef d'oeuvre. Point barre.
Terminator un classique de la série B.
True Lies... et ben même True Lies j'ai aimé les mecs. PAs le temps de m'étaler sur le sujet, mais là encore Cameron a redistribué les cartes avec ce film. C'est sans doute pas un chef d'oeuvre, mais les scènes d'action sont là encore une tuerie absolue, plagiées à maintes reprises (hein JJ Abrams dans ton pourrave et con MI3). Certains gags m'ont fait marrer (ben ouais Schwarzy exapéré par le cheval qui refuse de sauter d'un gratte ciel pour poursuivre le terroriste, ca me fait rire...), y a Bill Paxton, Jame Lee Curtis est irrésistible (sa scène de transformation à l'hotel, passant en un clin d'oeil d'une bobonne soumise à une Mata Hari bouillonnante... énorme)... bref True Lies reste un super divertissement à mes yeux, lourdingue par endroits mais ultra généreux et dont le sous texte émotionnel est bien présent si on veut se donner la peine de regarder le film de plus près
Et pis y a Titanic. Je ne l'ai jamais revu depuis sa sortie en salles. J'avais beaucoup aimé et le coté spectaculaire du film te laisse là encore bouche bée. Mais j'ai peur de me faire monumentalement chier en le revoyant. Donc... je ne sais pas.
Tout ça pour dire, en résumé... que je ne partage pas la vision impitoyable de Sheppard sur Cameron, excepté en partie sur T2. Et je prie très fort les dieux geeks pour qu'Avatar ne plante pas mes attentes. Je t'assure Shep, voir le bouzin en live et en 3D te donne une perception très différente du look des Na'vi. Donne leur leur chance aux grands Minimoys !
Je n'ai jamais remis en question le talent de Cameron, bien au contraire. Il est un réalisateur très doué dans les scènes d'action et certaines de ces scènes font partis de mon anthologie personnel du cinéma. Là où je le remet en question, c'est quand il essaie de faire du sentiment. Ça foire.
Aliens et Terminator n'ont pas une once de sentiment.
Cameron est le spécialiste du lourd. Dans les FX, c'est du lourd, dans les scènes d'action, c'est du lourd, dans les sentiments... lourds.
Alors évidemment que je vais leur donner leur chance aux minimoys bleus. Je me prépare seulement aux scènes lourdes que le films ne manquera d'avoir.
Ben là encore, je suis à moitié d'accord.
Ok pour le lourdingue des sentiments dans Terminator (la love story entre Sarah et Reese me gonfle), T2 (no comment), True Lies (parfois) et Titanic.
Mais dans Abyss, je trouve très touchante la relation en reconstruction entre Ed HArris et M.E MAstrantonio.
Et dans Aliens, y a des sentiments ! Dans la version longue, on en voit davantage sur la douleur de Ripley lorsqu'elle apprend la mort de sa fille en revenant sur Terre, et donc son attachement à la petite Newt n'en est que plus cohérent. Il y a bel et bien de l'émotion, que je trouve plutot subtilement abordée, pas assénée à coup de gourdin.
Bon allez je vais me faire belle pour Moon, c'est bientôt l'heure ;-)
Ben par exemple, dans Aliens, j'avais trouvé ça un chouïa lourd. Franchement, Ripley avait vraiment besoin de ça pour défendre une petite fille ? On a vraiment besoin de le justifier ? En ce qui me concerne, non. On avait très bien compris l'attachement de Ripley à Newt dans la version courte, inutile d'en rajouter.
Même chose dans Avatar. Apparemment, le frère du héros est mort, parce qu'être dans une chaise roulante, ça suffisait pas à motiver le gars ?
Lourd.
Mais tu as raison, la relation Ed Harris et M.E Mastrantonio est subtile, mais ça n'excuse pas la lourdeur de la fin. Non mais des fois !
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