Hahahaaaaaa on croyait que j'avais abandonné l'idée hein ???
Jamais de la vie, chienne de toi même ! Ma série sur les acteurs et actrices chéris de ces geeks me parait promise à un avenir radieux et moi, John Plissken, vivant, elle n'est pas prête de s'interrompre nom d'un foutriquet....
Yaphet Kotto, donc. Je l'adore. Il n'en saura probablement jamais rien mais là n'est pas la question. J'aligne juste quelques titres de sa filmo pour bien cerner l'injustice faite à cet immense acteur de ne pas tourner plus souvent : Meurtres dans la 110e rue, Alien, Brubaker, La Nuit des juges, Midnight run, Running man... et bien sûr, de 1992 à 1999, la sublime série télé Homicide de Paul Attanasio et Barry Levinson, dont je pense qu'il faudra bien que je crie les louanges ici même sous peu.
Quand je pense qu'à ce palmarès déjà flamboyant, on aurait pu ajouter L'Empire contre attaque et Le Retour du Jedi si cette tête de lard de Yaphet n'avait pas refusé le rôle de Lando Calrissian (il avait peur que le rôle lui colle à la peau jusqu'à la fin de ses jours. Au fait, des news de Billy Dee Williams ?). Mais foin de digressions oiseuses.
J'ai découvert plus tard à la télé ses rôles dans Vivre et laisser mourir (1973 - James Bond pourri avec Roger Moore, sorry pour le pléonasme) et Brubaker (1980). Dans le premier, Yaphet était le vilain de service, Kananga. Ridicule mais rigolo. Dans le second, il incarnait majestueusement un détenu du pénitentier tout plein de salopards véreux dans lequel Robert Redford, alors acteur dans de bons films, s'efforçait de faire humainement son job de directeur. A la fin de Brubaker, c'est Yaphet qui, alors que Redford faisait ses adieux à la prison après s'être fait virer par ses supérieurs ripoux, frappait dans ses mains pour saluer le départ de Bob. D'abord seul, puis accompagné par tous les prisonniers réunis derrière les grillages de sécurité. Une séquence très émouvante (Plissken a la larme facile, oui je sais) démontrant les capacités de leader charismatique de Kotto.
Noir et Juif pratiquant, issu de la noblesse camerounaise, notre homme dégage une autorité naturelle qui lui vaudra d'être souvent cantonné aux rôles de donneur d'ordre et, inévitablement, de flics à galons. Bien vu : il est à chaque fois inoubliable.
Des exemples ? Trois rôles extraordinaires, Simone.
Dans La Nuit des juges (1983), Yaphet incarne le taciturne et solitaire inspecteur Lowes, le seul à venir en aide au juge Hardin (Michael Douglas) lorsque ce dernier est lui même pris pour cible par l'assemblée de confrères exterminateurs qu'il avait rejoint. A chaque apparition à l'écran, rien à faire : Yaphet en jette. Son inspecteur Lowes rassure, on sait que rien n'abattra ce putain de roc qui enquête obstinément et finira par trouver la vérité, parce que, comme il le dit lui même, il n'a que ça à foutre dans sa vie.
Dans Midnight Run (1987), il est l'agent du FBI Alonzo Mosely. Un flic en imper qui cavale après Robert de Niro avec à ses côtés une bande de subalternes idiots ayant toujours trois métros de retard. Injustement catalogué comme sympathique série B, Midnight Run, en plus d'être un humble et splendide road movie aussi drôle que touchant, offre à Kotto l'occasion de prouver qu'il manie comme personne l'humour à froid. Sans jamais grimacer, l'acteur est tout simplement désopilant dans sa façon d'incarner au millimètre près ce flic que l'on sent exaspéré par la connerie de ses adjoints et la rouerie de Walsh (le personnage joué par De Niro), mais s'efforçant de rester zen et pro.
Comme d'hab' avec "les chéris de ces geeks", il n'était pas question ici de retracer la bio de l'ami Yaphet, mais plutôt de lui rendre hommage en souhaitant très fort le revoir encore au moins une fois dans un rôle à la hauteur de son talent. Reviens nous, mec ! Voilà c'est dit, maintenant un suppo et au lit !
End of transmission...
Jamais de la vie, chienne de toi même ! Ma série sur les acteurs et actrices chéris de ces geeks me parait promise à un avenir radieux et moi, John Plissken, vivant, elle n'est pas prête de s'interrompre nom d'un foutriquet....
Yaphet Kotto, donc. Je l'adore. Il n'en saura probablement jamais rien mais là n'est pas la question. J'aligne juste quelques titres de sa filmo pour bien cerner l'injustice faite à cet immense acteur de ne pas tourner plus souvent : Meurtres dans la 110e rue, Alien, Brubaker, La Nuit des juges, Midnight run, Running man... et bien sûr, de 1992 à 1999, la sublime série télé Homicide de Paul Attanasio et Barry Levinson, dont je pense qu'il faudra bien que je crie les louanges ici même sous peu.
Quand je pense qu'à ce palmarès déjà flamboyant, on aurait pu ajouter L'Empire contre attaque et Le Retour du Jedi si cette tête de lard de Yaphet n'avait pas refusé le rôle de Lando Calrissian (il avait peur que le rôle lui colle à la peau jusqu'à la fin de ses jours. Au fait, des news de Billy Dee Williams ?). Mais foin de digressions oiseuses.
(ci-dessus : Alien, de Ridley Scott)
Mon premier souvenir de Yaphet (il ne me connait pas mais c'est un pote quand même ,Yaphet, pouvez pas comprendre), remonte, me semble-t-il, à Alien. Vu à la télé sur Canal + en 1985 (trop jeune pour la sortie en salles en 1979, j'avais huit ans). Difficile de ne pas remarquer la masse trapue de ce grand black au physique ingrat dans le rôle de Parker, le mécano rigolard avec un bandeau autour de la tête qui se fera trancher la couenne par le monstre fourbe en voulant protéger cette conne de Veronica Cartwright, chouineuse hystéro pendant tout le film. Parker/Kotto était le dernier des passagers du Nostromo à se faire dégommer par la bête et le seul à mourir en l'affrontant. Un dur à cuire, compris-je. La suite allait confirmer...J'ai découvert plus tard à la télé ses rôles dans Vivre et laisser mourir (1973 - James Bond pourri avec Roger Moore, sorry pour le pléonasme) et Brubaker (1980). Dans le premier, Yaphet était le vilain de service, Kananga. Ridicule mais rigolo. Dans le second, il incarnait majestueusement un détenu du pénitentier tout plein de salopards véreux dans lequel Robert Redford, alors acteur dans de bons films, s'efforçait de faire humainement son job de directeur. A la fin de Brubaker, c'est Yaphet qui, alors que Redford faisait ses adieux à la prison après s'être fait virer par ses supérieurs ripoux, frappait dans ses mains pour saluer le départ de Bob. D'abord seul, puis accompagné par tous les prisonniers réunis derrière les grillages de sécurité. Une séquence très émouvante (Plissken a la larme facile, oui je sais) démontrant les capacités de leader charismatique de Kotto.
Noir et Juif pratiquant, issu de la noblesse camerounaise, notre homme dégage une autorité naturelle qui lui vaudra d'être souvent cantonné aux rôles de donneur d'ordre et, inévitablement, de flics à galons. Bien vu : il est à chaque fois inoubliable.
Des exemples ? Trois rôles extraordinaires, Simone.
Dans La Nuit des juges (1983), Yaphet incarne le taciturne et solitaire inspecteur Lowes, le seul à venir en aide au juge Hardin (Michael Douglas) lorsque ce dernier est lui même pris pour cible par l'assemblée de confrères exterminateurs qu'il avait rejoint. A chaque apparition à l'écran, rien à faire : Yaphet en jette. Son inspecteur Lowes rassure, on sait que rien n'abattra ce putain de roc qui enquête obstinément et finira par trouver la vérité, parce que, comme il le dit lui même, il n'a que ça à foutre dans sa vie.
Dans Midnight Run (1987), il est l'agent du FBI Alonzo Mosely. Un flic en imper qui cavale après Robert de Niro avec à ses côtés une bande de subalternes idiots ayant toujours trois métros de retard. Injustement catalogué comme sympathique série B, Midnight Run, en plus d'être un humble et splendide road movie aussi drôle que touchant, offre à Kotto l'occasion de prouver qu'il manie comme personne l'humour à froid. Sans jamais grimacer, l'acteur est tout simplement désopilant dans sa façon d'incarner au millimètre près ce flic que l'on sent exaspéré par la connerie de ses adjoints et la rouerie de Walsh (le personnage joué par De Niro), mais s'efforçant de rester zen et pro.
(ci-dessus : Midnight Run, de Martin Brest)
Le meilleur pour la fin : dans Homicide (1992-1999), sans doute la plus grande série policière de tous les temps (avec The Shield et Hill Street Blues, allez...), Yaphet Kotto tient le plus beau rôle de sa carrière : Al "Gee" Giardello, lieutenant dirigeant la brigade criminelle de Baltimore. Impossible de m'étendre ici sur ce fascinant personnage, je le ferai dans un prochain post sur Homicide (la série va ressortir en Blu-Ray, ça tombe bien). Je me contenterai de dire qu'avec Giardello, Yaphet aura incarné pendant sept saisons le plus noble, le plus intimidant, le plus hilarant et le plus émouvant des chefs de police vus à la télé. Un personnage complexe à des années lumières de la caricature du capitaine Dobbey de Starsky et Hutch.Comme d'hab' avec "les chéris de ces geeks", il n'était pas question ici de retracer la bio de l'ami Yaphet, mais plutôt de lui rendre hommage en souhaitant très fort le revoir encore au moins une fois dans un rôle à la hauteur de son talent. Reviens nous, mec ! Voilà c'est dit, maintenant un suppo et au lit !
Last minute.infos :
- Yaphet est scorpion comme John P.
- Né en 1937, il a été marié trois fois et cinq enfants sont nés de ses deux premières unions.
- Il a voté pour le républicain Steve Forbes en 2000 et en 2008, des rumeurs infondées le disaient candidat à la présidence des E-U.
- Il ne manquerait pour rien au monde un épisode de Joséphine ange gardien (putain mais qui a encore foutu le bordel dans mes fiches ???)
- Yaphet est scorpion comme John P.
- Né en 1937, il a été marié trois fois et cinq enfants sont nés de ses deux premières unions.
- Il a voté pour le républicain Steve Forbes en 2000 et en 2008, des rumeurs infondées le disaient candidat à la présidence des E-U.
- Il ne manquerait pour rien au monde un épisode de Joséphine ange gardien (putain mais qui a encore foutu le bordel dans mes fiches ???)
End of transmission...
2 commentaires:
Yaphet est scorpion comme John P.
A la suite de cette ligne je m'attendais à lire :
- Né en 1937, il a été marié trois fois et cinq enfants sont nés de ses deux premières unions comme John P.
Trêves de conneries, je vais me jeter sur la nuit des juges , j'en avais jamais entendu parler :S !
Dire que j'aurais une figurine de lui dans mon vieux coffre à jouets si il avait joué dans Star Wars... mais bon je suppose qu'il n'avait pas prévu le décollage du merchandising, quel ringard... :D
Arrrrghn, tu m'as encore fait rire, Martin man ! T'as bien raison, j'ai manqué l'occasion d'une bonne vanne sur ce coup là !
Déniche La nuit des juges et mate le : c'est pas un chef d'oeuvre hein, mais un excellent thriller made in les années 80, avec une superbe musique signée Michael Small.
Heuuu en revanche j'ai pas rêvé, j'ai bien lu, t'as traité mon pote Yaphet de ringard ???
Scuds 5 ce week end sans faute au fait...
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