mercredi 28 janvier 2009

Dr No's DVD : X Files Regeneration, Henry Poole, Bienvenue au cottage et Baby Mama.





Bonsoir à tous les aminches fan de Magnum (ben ouais c'est comme ça). C'est John Plissken qui vous pa-ha-rleuuuu...

A ma droite, les feignasses (David Mikanowski, Strike), à ma gauche le forcené du mulot, j'ai nommé le Dr No. Régulier dans la hargne, inflexible dans la torture verbale, le bon docteur m'envoie avec la régularité d'une poule pondeuse berrichone (les meilleures...) ses chroniques trempées dans le fiel qui fait des nanars flamboyant du petit bois pour l'hiver.

Le Dr No, dont l'ADN fut jadis croisé en éprouvette avec celui d'une hyène par quelque savant fou échappé d'un laboratoire clandestin d'Ingouchie, passe donc au gril de sa faconde assassine quatre nouveautés DVD. Et parfois, contre toute attente et ses habitudes, il épargne ! C'est beau un homme qui doute... C'est à vous, docteur...



BIENVENUE AU COTTAGE (*/*****)
Le pitch : Des kidnappeurs d’opérette tous plus mongolos les uns que les autres sont attaqués par un clone crétin de leatherface !
Comédie anglaise horrifique de plus dans le paysage cinématographique, Bienvenue au Cottage fait tout son possible pour être d’une folle originalité. Et c’est complètement raté. Les aventures sanguinolentes et pseudo humoristiques de ce troupeau d’abrutis tous plus décérébrés les uns que les autres est d’un ennui absolu. Paul Andrew Williams signe un film de petit malin, hystérique, insupportable, ultra prévisible et jamais, jamais drôle… Bienvenue au Cottage est une très pâle copie des pires ratages de Guy Richie et des plus mauvais slashers US pour teenagers en mal de frissons, c’est dire le niveau !
Bienvenue au cottage, de Paul Andrew Williams (1h30). Avec : Andy Serkis, Reece Shearsmith, Jennifer Ellison, Steve O'Donnell.
Sortie le 11 février (Fox Pathé Europa)


BABY MAMA (**/*****)
Le pitch : Une working girl essaye d’avoir un bébé et d’être drôle. On ne peut pas avoir les deux à la fois !
Tina Fey est la comique américaine du moment. Venue du mythique show télé US Saturday Night Live, elle a créé ensuite la géniale série 30 Rock (je confirme - ndJP). Dans ce Baby Mama elle incarne son personnage emblématique, celui d’attendrissante working girl, un peu loseuse et dépassée par les évènements. Le cinéma est un rite de passage, souvent casse-gueule, pour les comiques américains. Et Baby Mama, comme d’habitude, est une déception. Trop de bons sentiments et pas assez de comédie. C’est frustrant car ce film avait tout pour être une réussite. Las : la pléiade de supers acteurs (Greg Kinnear, Maura Tierney, Steve Martin ou Sigourney Weaver) ne sauve pas Baby Mama de l’ennui…
Baby Mama, de Michael McCullers. Avec : Tina Fey, Sigourney Weaver, Amy Poehler, Dax Shepard, Greg Kinnear (Universal Studio Canal Video). Déjà sorti.

X-FILES REGENERATION (**/*****)
Le pitch : Murder et Scully reviennent et préfèrent parler de dieu toutes les 5 secondes que chasser le serial killer…
Quelques notes d’orgue ringard tout droit venu des années 90 et les deux agents les plus paranoïaques et sentencieux du FBI sont de retour ! Personne ne les attendait vraiment mais bon, ils sont là… Et l’on est bien obligé de les suivre dans ces nouvelles aventures molles aux frontières du réel (... de la mollesse - NDJP). Les décatis Mulder et Scully traquent, avec l’aide d’un medium-prêtre-pédophile-cancéreux-qui-saigne-des-yeux, des morceaux de gens disséminés ça et là et essayent désespérément d’intéresser les spectateurs. Peine perdue, X-Files Régénération est un polar poussif plein de bondieuseries grotesques et, scandale des scandales, il n’y a même pas de petits hommes verts de l’espace !!! N’importe quoi… Quel était l’intérêt d’un tel retour (j'esquisse une réponse : payer les impôts de Chris Carter - NDJP) ?
X-Files Régénération, de Chris Carter (1h44). Avec David Duchovny, Gillian Anderson, Amanda Peet, Billy Connolly. (Sony Picture Home Entertainment). Sortie le 30 janvier.

HENRY POOLE (****/*****)
Le pitch : Un mec veut mourir tranquille. C’était sans compter sur ses doux dingues de voisins, l’extraordinaire Radha Mitchell et une tâche sur un mur…
On ne peut plus mourir tranquille de nos jours. Henry Poole, interprété par le taciturne Luke Wilson, en fait l’amère expérience dans ce nouveau film indépendant décalé qui nous vient tout droit des USA. Dans cette banlieue si typique et si paisible, chaque habitant cache ses petites fantaisies. Henry Poole dresse le portrait, mélancolique et délicat, d’êtres gentiment barrés. Marc Pellington, l’auteur du pervers Arlington Road, signe un film puissant, parfois bouleversant, sur la nature humaine et le sens de la vie. Henry Poole est une ode iconoclaste, un peu maniérée, d’une profondeur étonnante. Magnifique malgré une bondieuserie un peu trop présente (encore une bondieuserie ! Mais Bon Dieu, No, z'êtes obsessionnel, faut vous faire soigner mon vieux ! NDJP) et une fin décevante… Et puis il y a la sublime Radha (rhââ rhââ - NDJP) Mitchell !
Henry Pool, de Mark Pellington (1h40). Avec : Luke Wilson, Radha Mitchell, Adriana Barraza, Cheryl Hines (Sony Picture Home Entertainment).

Dr No

Aucun commentaire: